nexus4 a écrit:le ministère de l’Éducation nationale a reconnu devant les syndicats que cette décision a été prise en raison d’un nombre encore insuffisant de candidats au concours.
Frannck a écrit:Mais quelle décision, régulariser des sans papiers ?
Mirdhynn a écrit:J'ai l'impression qu'il y a une espèce d'orgueil à défendre derrière ces concours.
J'ai jamais compris il fallait avoir bac +3/+4 pour prétendre à passer le concours pour ensuite être balancé seul devant des élèves après une année de cours. Ils devraient revenir aux fondamentaux comme à l'époque des écoles normales, ou les candidats attaquaient une vraie formation d'enseignants juste après le BAC.
Il me semble que l'ont aurait des enseignants mieux "armés" et ça permettrait aussi de sécuriser les candidats
Reste la question des salaires aussi, à ce niveau d'études, c'est pas compliqué de choisir autre chose de mieux payé.
Pouffy a écrit: donc tu as des enseignants avec 10 ans d'ancienneté qui démissionnent et qui repasse le concours pour gagner plus (et au passage changer d'académie).
rahoul a écrit:Pouffy a écrit: donc tu as des enseignants avec 10 ans d'ancienneté qui démissionnent et qui repasse le concours pour gagner plus (et au passage changer d'académie).
Malgré la perte d'ancienneté ?
Pouffy a écrit:Mirdhynn a écrit:J'ai l'impression qu'il y a une espèce d'orgueil à défendre derrière ces concours.
J'ai jamais compris il fallait avoir bac +3/+4 pour prétendre à passer le concours pour ensuite être balancé seul devant des élèves après une année de cours. Ils devraient revenir aux fondamentaux comme à l'époque des écoles normales, ou les candidats attaquaient une vraie formation d'enseignants juste après le BAC.
Il me semble que l'ont aurait des enseignants mieux "armés" et ça permettrait aussi de sécuriser les candidats
Reste la question des salaires aussi, à ce niveau d'études, c'est pas compliqué de choisir autre chose de mieux payé.
Pour les professeurs des écoles, oui c'était BAC+3 puis deux ans d'IUFM après avoir réussi le concours (qui était bien sélectif notamment dans les départements côtiers).
Côté salaire on est dans le débile. Ils ont revalorisé les salaires des entrants mais uniquement ceux là... donc tu as des enseignants avec 10 ans d'ancienneté qui démissionnent et qui repasse le concours pour gagner plus (et au passage changer d'académie).
Pouffy a écrit:On a eu le même problème dans l'entreprise pour laquelle je bosse (mais sur une période plus courte) : les embauchés 2022 gagnaient plus que les embauchés 2019 a qui on demandait de former les nouveaux. La tension sur le marché du travail était plus forte que la hausse des salaires. Le patron y a remédier en 2023 suite a une hausse du turn-over et a rééquilibré les salaires.
toine74 a écrit:Chaque cas est particulier.
Par contre, je trouve que c'est bien qu'il existe des ponts entre les formations, surtout dans le domaine du savoir et du partage de celui-ci. Avoir un instituteur avec une branche "forte" car étudiée plus longtemps, peut-être excellent pour les élèves. Après, ça reste une question de personnalité, tu peux avoir la meilleure formation de la terre, si tu n'aimes pas ton boulot et/ou fait un mauvais choix à un moment donné de ton parcours, le résultat s'en ressentira.
Mirdhynn a écrit:pajan a écrit:j'ai eu le capes il y a plus de trente ans, à nue époque ou le métier d'enseignant était encore assez estimé et il pouvait l'être car il fallait un sacré bagage pour réussir ce concours et pas uniquement dans sa matière mais aussi un bonne culture générale. Si on veut le meilleur pour ses élèves il faut soit même être le meilleur possible dans sa matière mais aussi dans sa façon de s'exprimer et oui la base pour transmette connaissances et idées. j'ai arrêté l'enseignement il y a une quinzaine d'années; ma femme continue vaillamment et quand elle me raconte le niveau qu'ont maintenant ses stagiaires profs.....qui font des fautes au tableau, qui ne savent ce que veulent dire des mots courants de la langue française....vraiment Myrdhinn tu ne comprends pas pourquoi un niveau d'études élevé est souhaitable pour enseigner?
Il ne faut pas que des connaissance mais crois-moi la pédagogie de toute façon elle ne s'apprendra pas en formation.
Je ne comprend pas pourquoi il faut une licence de math pour pouvoir faire instituteur. A la rigueur je comprendrais pour un professeur de mathématiques. Et je répète ce que j'ai dit à coté, à mon avis, le systeme de la formation des futurs professeurs devrait commencer dés l'aprés BAC. Je prends deux exemples que je connais un prof d'aujourd'hui et mon beau père passé par ce cursus d'école normale.
--> Le prof d'aujourd'hui n'est pas du tout motivé par son boulot, il se défini régulièrement comme un gardien de zoo. La paye est importante dans ses revendications, mais on sent bien qu'il n'a pas la fibre pour ce métier.
--> Mon beau père lui a été orienté là dedans car il était fils d'ouvrier alors qu'avec son niveau il aurait pu être ingé et toucher beaucoup plus d'argent (autre époque). Il est entré à l'école normale, a été formé par des vrai professeurs tout le long de son cursus et a appris en classe . Aujourd'hui, même à la retraite, il ne me dit que du bien de son boulot, et pourtant il a été en ZEP avec des élèves pas faciles pour ensuite grimper les echelons jusqu'a devenir proviseur.
D'un coté un mec qui a suivi des études théoriques à la FAC, enseigné par des chercheurs voulant arrondir leurs fins de mois et qui a passé un concours
De l'autre un autre qui a été pris en charge dés le début dans une sorte d'apprentissage continu
Je ne te parle pas que d'un niveau d'études mais aussi de qualité de formation. Quelqu'un de niveau BAC, s'il est accompagné et formé pendant 3/4 ans de manière qualitative pourrait surement assurer aussi bien si ce n'est mieux qu'un mec sorti de la FAC avec le concours et parachuté devant les élèves.
Mirdhynn a écrit:pajan a écrit:je suis d'accord le diplôme ne fait pas tout, il y a la formation sur laquelle on rogne depuis des années et qui même pour les titulaires est pratiquement inexistante, mais il y a aussi la personnalité qui joue, sa capacité d'adaptation et je sais de quoi je parle quand tu débarques en zep, bref énormément de paramètres pour avoir un enseignant qui tienne la route.
Et si ça peux te rassurer, mon beau père estime aussi qu'il y a un problème de paye pour les profs
Mais là on rentre aussi dans un autre débat : où trouver l'argent pour nos services publics en général. Ca se discute. Moi je te dirais qu'il y a trop de prestations sociales et que ça ampute d'autant les finances des services publics (genre est ce que c'est vraiment prioritaire de donner un chèque culture à des ados pour qu'ils puissent s'acheter des bds - et autres histoires de chèques faits par l'état?). Les gens de gauche me diront qu'il faut plus aller chercher dans les poches des riches.
Chiffres de l’antisémitisme : la Grande Mosquée de Paris se désolidarise des propos de l’un de ses imams
« La Grande Mosquée de Paris s’inscrit en faux contre les propos tenus par M. Abdelali Mamoun », a réagi le recteur de l’institution, Chems-Eddine Hafiz. Interrogé mardi matin sur BFM-TV-RMC, l’imam Abdelali Mamoun avait demandé « où sont ces 1 200 et quelques actes antisémites qu’il y a en France ? ».
Dans un communiqué diffusé à la mi-journée, mardi 14 novembre, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, se désolidarise des propos tenus par l’imam Abdelali Mamoun, plus tôt dans la journée. « La Grande Mosquée de Paris s’inscrit en faux contre les propos tenus par M. Abdelali Mamoun ce [mardi] 14 novembre au micro d’Apolline de Malherbe », écrit-il.
Interrogé mardi matin sur BFM-TV-RMC, M. Mamoun, imam à la Grande Mosquée de Paris, a demandé « où sont ces 1 200 et quelques actes antisémites qu’il y a en France ? ». « Moi, j’aimerais bien qu’on les dévoile pour que nous soyons solidaires » des juifs de France, a-t-il poursuivi.
« Je ne dis pas que les chiffres sont faux mais ils ne sont pas dévoilés, pas apparents », a-t-il regretté, précisant souhaiter non « pas des preuves » mais « des éléments », afin de savoir que « telle synagogue a été profanée, tel cimetière a été profané, tel individu de confession juive a été agressé ou a subi des menaces verbales ». Lorsque la journaliste lui a demandé « Globalement, vous avez un doute ? », il a rétorqué que « non », ajoutant : « [Pour] que les musulmans de France soient sensibles à cette question, ne nous contentons pas de chiffres qui sont diffusés. »
Selon le recteur de la Grande Mosquée de Paris, qui s’est entretenu avec M. Mamoun après l’interview, ce dernier lui a affirmé « “son regret d’avoir été très confus” alors qu’il n’entendait pas “remettre en cause les chiffres alarmants d’actes antisémites en France” ». « Il est souligné que M. Mamoun n’est pas le porte-parole de la Grande Mosquée de Paris et qu’il s’exprime dans les médias à titre personnel », ajoute M. Hafiz, avant de faire valoir : « Par son histoire, son identité et par le message qu’elle porte aujourd’hui, la Grande Mosquée de Paris réaffirme son engagement entier dans la lutte contre l’antisémitisme. »
Plus de 1 500 actes antisémites en France depuis le 7 octobre
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le nombre d’actes et de propos antisémites recensé en France ne cesse d’augmenter. « Depuis le 7 octobre », « il y a eu 1 518 actes ou propos antisémites recensés », a fait savoir mardi matin, peu avant l’interview de l’imam, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, au micro d’Europe 1. Un chiffre plus de trois fois supérieur au nombre d’actes ou propos antisémites enregistrés sur toute l’année 2022, qui s’élevait à 436.
« Ce sont essentiellement des tags et des insultes, mais il y a aussi des coups et blessures », a détaillé M. Darmanin. Son entourage a précisé à la suite à l’Agence France-Presse que ces actes ont donné lieu à 571 interpellations. Depuis le 7 octobre, 330 enquêtes ont été ouvertes pour actes antisémites et apologie du terrorisme, a par ailleurs appris lundi l’agence de presse, auprès de la chancellerie.
Réagissant aux propos de l’imam Abdelali Mamoun, Gérald Darmanin a dénoncé sur le réseau X (anciennement Twitter) des « insinuations très choquantes ». Il a donné, en réaction, un détail des actes anti-religieux recensé par le ministère de l’Intérieur depuis le début de l’année. Depuis début 2023, il y a eu « 1 762 faits antisémites, 564 faits antichrétiens et 131 faits antimusulmans ».
Dans le détail, la nature des actes antisémites se répartit ainsi : 50 % des actes « sont des tags, affiches, banderoles (parmi lesquels des “morts aux juifs” ou des croix gammées) », 22 % des menaces et insultes, 10 % de faits d’apologie du terrorisme, 8 % d’atteintes aux biens, 6 % de comportements suspects, 2 % de coups et blessures et 2 % d’atteintes aux lieux communautaires. Les départements les plus touchés sont Paris (11 %), le Rhône et les Hauts-de-Seine (5 % chacun), puis les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et la Seine-Saint-Denis (4 % chacun).
Interrogé sur la question de la résurgence ou non d’actes anti-musulmans depuis les attaques sanglantes perpétrées par le Hamas en Israël, Gérald Darmanin a déclaré mardi qu’« il y a des actes anti-musulmans supplémentaires, mais [que] ce n’est pas à la mesure de ce que nous connaissons pour l’antisémitisme ».
Il s’agit de « mosquées qui reçoivent des lettres de menaces de mort, des menaces d’attentat, de très nombreux propos anti-islam, y compris sur les plateaux de télévision », a-t-il fait savoir. « Ce ne sont pas les musulmans français qui sont responsables de ce qu’a fait le Hamas (…) et les Français de confession juive ne sont pour rien dans les bombardements qu’il y a à Gaza », a-t-il rappelé, appelant à éviter d’« importer » le conflit qui se déroule au Proche-Orient en France.
« C’est pour ça que, moi-même, je saisis l’Arcom lorsqu’un certain nombre de personnes disent des choses contraires à la loi, et c’est pour ça que je saisis [aussi] la justice [dans certains cas] ». « La France ne protège pas davantage les juifs que les musulmans, la France protège tout le monde », a-t-il abondé.
Dimanche, plus de 100 000 personnes ont défilé à Paris, et des dizaines de milliers d’autres partout en France, pour la « grande marche civique » contre l’antisémitisme, lancée à l’appel de la présidente de l’Assemblée nationale et du président du Sénat, en présence d’une bonne partie de la classe politique française.
nexus4 a écrit:Mauvaise nouvelle pour les Français qui utilisaient leurs tickets-restaurant pour faire les courses aux supermarchés. La règlementation va changer dès le 1er janvier 2024. En effet, seuls les articles directement consommables seront autorisés à l'achat avec les tickets-restaurant : les sandwichs et pâtes toutes faites, les salades, les fruits, les bocaux, les soupes instantanées... Exit les pâtes, le riz, la viande à cuisiner.
Ceux qui les utilisaient ne pourront plus acheter 1kg de pates à 2€ mais toujours 70g de Bolino pour le même prix.
Toujours cette conception très macronnienne du pouvoir d'achat.
Vent de panique au gouvernement sur les tickets restaurants: le dispositif permettant aux salariés de faire leurs courses se finit en décembre et "rien n'a été anticipé", se désole un député RE. En catastrophe, Bruno Le Maire annonce "étudier un prolongement de la mesure"
nexus4 a écrit:nexus4 a écrit:Mauvaise nouvelle pour les Français qui utilisaient leurs tickets-restaurant pour faire les courses aux supermarchés. La règlementation va changer dès le 1er janvier 2024. En effet, seuls les articles directement consommables seront autorisés à l'achat avec les tickets-restaurant : les sandwichs et pâtes toutes faites, les salades, les fruits, les bocaux, les soupes instantanées... Exit les pâtes, le riz, la viande à cuisiner.
Ceux qui les utilisaient ne pourront plus acheter 1kg de pates à 2€ mais toujours 70g de Bolino pour le même prix.
Toujours cette conception très macronnienne du pouvoir d'achat.
Qui aurait pu prévoir. Ep. 45742Vent de panique au gouvernement sur les tickets restaurants: le dispositif permettant aux salariés de faire leurs courses se finit en décembre et "rien n'a été anticipé", se désole un député RE. En catastrophe, Bruno Le Maire annonce "étudier un prolongement de la mesure"
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