dod a écrit:on a des types qui sciemment prennent la fuite et représentent un danger potentiel pour d'autres (et même la police) car on est d'accord , j'espère , que prendre la fuite devant un contrôle de police n'est quand même pas la norme.
là on est dans le flagrant délit et l'imprévisible ce n'est pas la même chose....
Oui, à partir du contrôle tu as raison sur toute la ligne.
Mais en prenant un tout petit peu de recul temporel on a le droit de se poser la question de l'existence du contrôle.
J'ai compris du cas mortel que c'était un contrôle sans raison particulière, sans délit préalable (en tout cas sur le site actu17, site préféré d'actu de faits divers policiers trèèèèès pro-police c'est ce qu'on comprend
"Il était environ 03h30 lorsqu'une patrouille du commissariat de Pantin a ordonné à un automobiliste de s'arrêter pour un contrôle, sur l'avenue Édouard-Vaillant. L'homme au volant refuse et accélère.")
En réalité là on réagit comme des cons sans aucun élément, donc il est peut être très justifié. Mais peut être pas.
Et je ne peux pas m'empêcher de penser, au vu de cet enjeu sur les contrôle d'identité ou les nouvelles doctrines en manifestation qu'on peut avoir ici une question similaire.
Un truc très français, on aime bien arrêter les gens sans raison, juste pour montrer que la police est là et que l'autorité de l'Etat te surveille.
Si l'enjeu de ce contrôle est juste de marquer le territoire d'une présence policière, je considère que c'est mettre en danger la police, les piétons et le conducteur.
Désolé si ça choque, mais en quelque sorte la police créé le délit.
Comme dans une grande partie des refus obtempérer lors de contrôle d'identité au faciès.
@mirdhynn
"Ce sont les policiers qui seuls font des choix sur le moment."
Absolument, mais absolument pas
Ils ont des directives, ils sont là par choix de la hiérarchie avec un objectif et une doctrine. Tous ces éléments sont vus à froid dans un bureau.
Sur le moment la personne doit faire un choix et ce n'est pas évident.
Mais comme à chaque fois, on le redit : l'enjeu il est structurel sur l'institution.
Parler de bavures ou de responsabilité individuelle c'est le boulot de la justice, on n'est pas là pour ça.
Ici je parle politique