ubr84 a écrit:Ton cercle vicieux est surtout simpliste. Les hausses/baisses de cotisations n'ont à mon sens (mais là c'est du ressenti) aucun lien direct et évident avec l'emploi.
Je ne sais pas par exemple dans mon secteur le marché de l'emploi de cadres est tendu, mon entreprise augmente tous les ans les salaires à l'embauche; donc factuellement le coût du travail augmente à peu près proportionnellement à notre croissance en effectifs et en CA
Sur le temps long la causalité n'est pas démontrée, l'emploi en hausse ou en baisse dépend de tellement de facteurs que faire croire au lien direct et évident entre coût du travail et emploi me semble une fable, encore une fois pour nous faire regarder ailleurs et nous faire accepter une baisse de nos salaires (directs ET indirects via les cotisations).
Frannck a écrit:Pendant longtemps, j'ai cru que la hausse des salaires était une bonne chose. Depuis quelques temps, j'en doute fort, parce que les pays à hauts revenus ne sont pas des exemples pour l'écologie.
Frannck a écrit:Pour toque et ceux que ça intéresse :
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
Mirdhynn a écrit:Je ne crois pas, c'est ce qui est en train d'arriver dans ma boite, tout le service informatique est en passe d'être déplacé en Pologne. Je ne sais pas si ce sera un succés mais ils ont mis tous les moyens en place : Pseudo rachat, mise en place à tous les leviers de commande des chef de l'autre entreprise, "remise à plat" de tous les outils informatiques de la boite (pour faire fit de notre expérience), et on dégoute les gens pour qu'ils partent d'eux même.
Je ne nous donne pas 5 ans. Tant pis, je partirais avec un gros chèque, c'est tout ce qu'il me reste.
pajan a écrit:biborax a écrit:pajan a écrit:
sinon demain service fermé, jeudi service fermé.
Borne nous a demandé de faire grève mais sans trop déranger les français.
oui je comprends
mais comment dire
et vendredi ??
Bon résumé du service public à la française…
bon après, un service public qui ne fait pas grève n’est plus un service public, c’est un service public qui est passé dans le privé…
ben non il n'y aura jamais d'ordre de grève un vendredi pour pas que des esprits chagrins puissent dire qu'en plus de pas aller bosser on se prennent un long weekend
et surtout si la réforme est abandonnée ne remercie surtout pas ces connards de fonctionnaires de s'être mis en grève.
Mirdhynn a écrit:Y a surtout aussi le fait que Macron joue son quinquennat là dessus. Si la réforme passe pas, il est bon pour soit démissionner soit rester 4 ans à rien foutre à la Chirac...
Donc il va tout faire pour que ça passe.
biborax a écrit:Et pour le privé on verra si les grandes surfaces, les services à la personne.... ferment leur porte comme le fait la fonction public…
Et les gens du privé qui devront poser un cp pour garder leur enfant, remercient les fonctionnaires de l’éducation nationale...
biborax a écrit:Les régimes spéciaux doivent disparaitre, et la pénibilité, doit être un critère de départ à la retraite, le même pour tous que ce soit pour le privé ou le public…
fanche a écrit:biborax a écrit:Les régimes spéciaux doivent disparaitre, et la pénibilité, doit être un critère de départ à la retraite, le même pour tous que ce soit pour le privé ou le public…
Tout à fait d'accord. D'ailleurs si ils allaient jusqu'au bout en calculant les primes dans les retraites des fonctionnaires et en augmentant les salaires pour les mettre au niveau du privé ça gueulerait dans les ministères
marone222 a écrit:fanche a écrit:biborax a écrit:Les régimes spéciaux doivent disparaitre, et la pénibilité, doit être un critère de départ à la retraite, le même pour tous que ce soit pour le privé ou le public…
Tout à fait d'accord. D'ailleurs si ils allaient jusqu'au bout en calculant les primes dans les retraites des fonctionnaires et en augmentant les salaires pour les mettre au niveau du privé ça gueulerait dans les ministères
OK, mais alors on harmonise aussi la règle de calcul qui prend en compte les 6 derniers mois de carrière (public) versus les 25 dernières années (privé)
fanche a écrit:
Ça déjà sauté ça non?
Sinon je n'y vois perso aucun inconvénient, je m'en tirais plutôt bien en vérité.
fanche a écrit:biborax a écrit:Les régimes spéciaux doivent disparaitre, et la pénibilité, doit être un critère de départ à la retraite, le même pour tous que ce soit pour le privé ou le public…
Tout à fait d'accord. D'ailleurs si ils allaient jusqu'au bout en calculant les primes dans les retraites des fonctionnaires et en augmentant les salaires pour les mettre au niveau du privé ça gueulerait dans les ministères
Le mirage des petites retraites à 1 200 euros
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
…/…
Conditions extrêmement restrictives
Car dans la réalité, « Hélène » n’existe pas – ou presque pas. Les conditions posées sont en effet extrêmement restrictives : pour avoir droit à l’augmentation annoncée, les salarié·es concerné·es devront justifier à la fois d’une carrière complète à temps plein dans le privé et d’un niveau de salaire n’ayant jamais dépassé le Smic.
Le premier critère exclut toutes les personnes – en grande majorité des femmes – qui se sont arrêtées de travailler à un moment ou un autre, et celles qui ont eu des difficultés sur le marché du travail. Et le second critère crée une contradiction : il est très improbable que si une personne a travaillé plus de quarante ans sans aucune interruption elle n’ait jamais décroché la moindre augmentation de salaire.
Cette intuition est confirmée par le rapport annuel 2018 du groupe d’experts mandaté par le gouvernement pour étudier le niveau et les effets du Smic (document exhumé par un internaute). En étudiant la trajectoire professionnelle de 2,5 millions de personnes pendant vingt et un ans, les experts ont cherché celles dont le salaire n’avait pas dépassé le niveau du Smic pendant cette longue période. Ils en trouvé seulement… 48. En fait, « la très grande majorité (69 %) des périodes passées au voisinage du salaire minimum ne dure pas plus d’une année », rappelle le rapport.
Il faut aussi préciser que la revalorisation annoncée ne concernera pas les fonctionnaires, dont le minimum garanti s’établit déjà à 1 250 euros brut pour une carrière complète.
toque a écrit:Frannck a écrit:Pendant longtemps, j'ai cru que la hausse des salaires était une bonne chose. Depuis quelques temps, j'en doute fort, parce que les pays à hauts revenus ne sont pas des exemples pour l'écologie.
C'est LE SUJET tu as raison, mais je n'ai pas la même lecture que toi.
Si on veux lutter contre le réchauffement climatique, la question de relocaliser la production va se poser. Et les couts vont forcément augmenter.
Après cela ne veux pas dire qu'il faut augmenter les salaires au global, mais sans doute mieux répartir.
M'enfin ... On en est malheureusement pas là.Frannck a écrit:Pour toque et ceux que ça intéresse :
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
Merci, mais pourquoi pour moi ?
je vais travailler dessus, je peux aps encore donner de chiffre sur le nombre de personnes concernées (vu qu'on nous a prevenu qu'en meme temps que vous quand ca a été annoncé a la télé)nexus4 a écrit:Marrant ça :Le mirage des petites retraites à 1 200 euros
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
…/…
Conditions extrêmement restrictives
Car dans la réalité, « Hélène » n’existe pas – ou presque pas. Les conditions posées sont en effet extrêmement restrictives : pour avoir droit à l’augmentation annoncée, les salarié·es concerné·es devront justifier à la fois d’une carrière complète à temps plein dans le privé et d’un niveau de salaire n’ayant jamais dépassé le Smic.
Le premier critère exclut toutes les personnes – en grande majorité des femmes – qui se sont arrêtées de travailler à un moment ou un autre, et celles qui ont eu des difficultés sur le marché du travail. Et le second critère crée une contradiction : il est très improbable que si une personne a travaillé plus de quarante ans sans aucune interruption elle n’ait jamais décroché la moindre augmentation de salaire.
Cette intuition est confirmée par le rapport annuel 2018 du groupe d’experts mandaté par le gouvernement pour étudier le niveau et les effets du Smic (document exhumé par un internaute). En étudiant la trajectoire professionnelle de 2,5 millions de personnes pendant vingt et un ans, les experts ont cherché celles dont le salaire n’avait pas dépassé le niveau du Smic pendant cette longue période. Ils en trouvé seulement… 48. En fait, « la très grande majorité (69 %) des périodes passées au voisinage du salaire minimum ne dure pas plus d’une année », rappelle le rapport.
Il faut aussi préciser que la revalorisation annoncée ne concernera pas les fonctionnaires, dont le minimum garanti s’établit déjà à 1 250 euros brut pour une carrière complète.
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