toine74 a écrit:PEB a écrit:Les évolutions orthographiques, grammaticales se font plus ou moins naturellement sous la pression de l'usage. Si dans 10 ou 100 ans le iel s'impose naturellement, je ne trouve rien à redire. Si demain on impose une réforme de l'orthographe sous la pression d'un lobby ultraminoritaire, alors là ça me dérange.
Il est où ce lobby qui presse l'Académie de changer les règles ? C'est qui cet effrayant lobby prêt à tout pour transformer la langue ?
Tes craintes me paraissent bien irrationnelles et me font penser aux cris d’orfraies qui ont accompagné la féminisation des postes professionnels et, il y a plus longtemps, le droit de vote ou l'émancipation des femmes (j'exagère évidemment, mais ça résonne identiquement à mes oreilles) .
marone222 a écrit:Rien d'irrationnel dans les craintes de PEB, l'écriture inclusive est déjà très présente dans notre vie. De nombreuses administrations l'ont adoptée (ex: la Mairie de Paris). Mais aussi des ONG, des entreprises,...
corbulon a écrit:Et le plus drôle c’est que le texte d’Ocata, plus vous le lisez, moins vous avez de peine à le comprendre.
toine74 a écrit:Jolie démonstration par l'absurde de ce qui n'arrivera jamais. On n'est pas dans 1984, ce n'est pas parce que la langue change et évolue que le passé va être effacé, réécrit ou oblitéré.
marone222 a écrit:Oui, dans le public, les administrations, l'enseignement,...
Dans la sphère privée, chacun fait ce qu'il veut...
fanche a écrit:bone nui
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:fanche a écrit:bone nui
Bon.ne nuit.e à vous aussi Monsieur/Madame, dormissez bien.ne.e.e
toine74 a écrit:Quelle majorité ? Quelle minorité ? Le Petit Larousse, par exemple, ne fait pas de référendum pour ajouter et enlever des mots, ils ont un comité qui prend ses décisions selon ses propres critères sans rien demander à personne.
Il est où ce lobby qui presse l'Académie de changer les règles ? C'est qui cet effrayant lobby prêt à tout pour transformer la langue ?
Tes craintes me paraissent bien irrationnelles et me font penser aux cris d’orfraies qui ont accompagné la féminisation des postes professionnels et, il y a plus longtemps, le droit de vote ou l'émancipation des femmes (j'exagère évidemment, mais ça résonne identiquement à mes oreilles) .
toine74 a écrit:PEB a écrit:Après la voisine, si elle m'écrit un courriel en utilisant iel plutôt que il ou elle, grand bien lui fasse. Mais si elle m'impose son salmigondis illisible de points et de e et de s (il.e.s), son message à la poubelle avant que je prenne le temps de le lire!
Avec des si... etc. Irrationnel, je te le dis (et faisant preuve d'un grand esprit d'ouverture tu n’écris pas comme j'estime tu dois m'écrire, hop, poubelle)
PEB a écrit:
Non, ce ne sont pas des craintes, juste un agacement devant un militantisme provocateur et déplacé - déplacé parce qu'il y a des sujets bien plus important que la langue, même quand il s'agit du droit des minorités. Je ne fais pas partie de ceux qui poussent des cris d'orfraie à cause du iel. Je m'en fous. cf. la vidéo postée par toque supra: elle reflète parfaitement mon opinion sur le sujet.
Non, pas d'accord. Écrire en langage dit "inclusif" c'est avoir une approche militante du langage et donc de la communication.
Mirdhynn a écrit:Le Tapir a écrit:C'est moi ou bien il est en train de niquer sa campagne Macron?
Oui, je comprends pas. Il aurait du rester sur sa position "Je ne dis rien" et ça serait passé crème
Mirdhynn a écrit:Le Tapir a écrit:C'est moi ou bien il est en train de niquer sa campagne Macron?
Oui, je comprends pas. Il aurait du rester sur sa position "Je ne dis rien" et ça serait passé crème
toque a écrit:Non, pas d'accord. Écrire en langage dit "inclusif" c'est avoir une approche militante du langage et donc de la communication. Dans un contexte spécifique, par exemple dans un article militant, OK.
L'utilisation de la langue est toujours militante. Pour interroger l'abjecte Darmanin j'ai utilisé le mot réfugié. Il m'a répondu avec le mot migrant. Chacun laisse transpirer sa vision du monde à travers son langage. Même de façon inconsciente.
toque a écrit:PEB a écrit:
Non, ce ne sont pas des craintes, juste un agacement devant un militantisme provocateur et déplacé - déplacé parce qu'il y a des sujets bien plus important que la langue, même quand il s'agit du droit des minorités. Je ne fais pas partie de ceux qui poussent des cris d'orfraie à cause du iel. Je m'en fous. cf. la vidéo postée par toque supra: elle reflète parfaitement mon opinion sur le sujet.
Ta position est, je trouve, un peu contradictoire. Qui militent ? Ce sont les transgenres qui ont fait des manifs pour imposer le iel ?
Non. C'est un dico qui l'a ajouté de son propre chef.
toque a écrit:Ceux qui ont milité, c'est les réacs ! Il se sont mis en PLS alors qu'on leur avait absolument rien demandé. Sans eux, je pense que je ne serais toujours pas que cela existe.
Et tu peux appliquer cette mécanique a absolument toutes les polémiques stériles sur l'épouvantail woke.
toque a écrit:Non, pas d'accord. Écrire en langage dit "inclusif" c'est avoir une approche militante du langage et donc de la communication.
L'utilisation de la langue est toujours militante. Pour interroger l'abjecte Darmanin j'ai utilisé le mot réfugié. Il m'a répondu avec le mot migrant. Chacun laisse transpirer sa vision du monde à travers son langage. Même de façon inconsciente.
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