PEB a écrit:toine74 a écrit:PEB a écrit:...
Par contre, ça commence à me titiller quand la voisine susmentionnée veut absolument réformer l'orthographe parce qu'elle se sent opprimée par la notion de genre qu'elle véhicule...
Orthographe, grammaire, vocabulaire sont réformés continuellement depuis toujours sans que ça gêne grand-monde en dehors de quelques spécialistes pointilleux et au prix d'une ou deux polémiques ici ou là (qui sont rapidement oubliées). Pourquoi ça serait plus gênant avec ce sujet en particulier ?
Parce que là, justement, tu as une minorité qui impose ses vues et son mode de pensée à la majorité...
Quelle majorité ? Quelle minorité ? Le Petit Larousse, par exemple, ne fait pas de référendum pour ajouter et enlever des mots, ils ont un comité qui prend ses décisions selon ses propres critères sans rien demander à personne.
PEB a écrit:Les évolutions orthographiques, grammaticales se font plus ou moins naturellement sous la pression de l'usage. Si dans 10 ou 100 ans le iel s'impose naturellement, je ne trouve rien à redire. Si demain on impose une réforme de l'orthographe sous la pression d'un lobby ultraminoritaire, alors là ça me dérange.
Il est où ce lobby qui presse l'Académie de changer les règles ? C'est qui cet effrayant lobby prêt à tout pour transformer la langue ?
Tes craintes me paraissent bien irrationnelles et me font penser aux cris d’orfraies qui ont accompagné la féminisation des postes professionnels et, il y a plus longtemps, le droit de vote ou l'émancipation des femmes (j'exagère évidemment, mais ça résonne identiquement à mes oreilles) .
Ca fait une vingtaine d'années (+/-) que les SMS existent et nous prenons encore la peine de communiquer dans un français à peu près correct. Bref...
PEB a écrit:Après la voisine, si elle m'écrit un courriel en utilisant iel plutôt que il ou elle, grand bien lui fasse. Mais si elle m'impose son salmigondis illisible de points et de e et de s (il.e.s), son message
à la poubelle avant que je prenne le temps de le lire!
Avec des si... etc. Irrationnel, je te le dis (et faisant preuve d'un grand esprit d'ouverture
tu n’écris pas comme j'estime tu dois m'écrire, hop, poubelle)