nexus4 a écrit:Je ne m'y connais pas bien en fusil d'assaut.
Famas ou pas Famas ?
Non, pas Famas. Réformé, aujourd'hui, le Famas. A qui les a-t-on refourgués ? Je n'en sais trop rien. Mais on n'a pas dû les envoyer au pilon.
Ce fusil est donc l'un de ses successeurs, mais je ne saurais te dire lequel, n'en ayant jamais manipulé.
Le Famas, court et avec sa poignée supérieure, était très facile et reste encore très facile à reconnaître visuellement.
Sur Wikipédia où j'ai pompé cette image, il y a un petit film très court expliquant l'arrivée du Famas dans les unités de l'armée.
https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... or=CS5-888On y voit aussi le FSA Mas 49 (une sorte de descendant du Lebel, un fusil encombrant, utilisé surtout pendant mes classes car en fin de course ; uniquement capable de tir au coup par coup, avec une munition impressionnante, une arme pour tuer), le pistolet-mitrailleur Mat 49 (également utilisé, uniquement du tir en rafales, l'arme des paras car peu encombrante). Le Famas permettait quant à lui de tirer au coup par coup ou en rafales, plus ou moins courtes. Seule la rafale courte est efficace en précision, sinon les balles du chargeur vont se disperser dans la direction vers le haut où le canon se déplace pendant la rafale). Quant au fusil-mitrailleur Mac modèle 29, je n'en ai que vu, mais jamais tiré avec cet engin.
La munition du Famas, nous disait-on, de par sa légèreté, était davantage conçue pour blesser (grièvement, en étant détournée au contact d'un os, par exemple. Beurk, à vomir...) car un blessé n'est plus dangereux. Et parfois nécessite de l'intendance, monopolise des énergies et fragilise davantage l'adversaire qu'un mort abandonné sur le champ de bataille.
Jusqu'à la fin des années 80, on ne voyait qu'exceptionnellement ces armes de guerre en dehors des enceintes militaires (dans les gares et aéroports, avec le plan vigipirate). Aujourd'hui, je suis attristé d'en voir partout, même dans de petits patelins de province. Ce qui était l'exception devenant la règle. Nos vieilles démocraties, de policées sont indubitablement devenues policières.
Quand le service militaire était obligatoire, il eût été délicat pour les pouvoirs en place de compter sur le contingent d'appelés afin d'utiliser des armes létales dans des missions de police et de maintien de l'ordre. Il y aurait eu des réticences, de nombreux appelés étaient plus ou moins pacifistes. Et si les gens de métier avaient outrepassé gravement leurs droits, on ne pouvait clouer le bec de touts les appelés. Ce qui se passait à un certain niveau au sein de la Grande muette finissant par se savoir. C'est pour cela que Chirac a supprimé la conscription. Désormais, le peuple n'est plus représenté à travers sa jeunesse au sein des forces régaliennes. Il n'y a plus que des volontaires sous contrat !... Leur niveau de conscience est-il le même que celui des appelés, d'origines et de courants de pensée très divers ? On peut en douter...