tzynn a écrit:La seule chose que ça m'évoque, c'est que la France a toujours de gros soucis avec la gestion de son histoire.
On a du mal à accepter que tout n'est pas blanc ou noir.
Le 8 mai ça fait toujours grincer des dents que certains commémorent davantage le massacre de Sétif que l’armistice.
Mais ce n'est pas propre à la France, en Espagne c'est pareil avec les massacres pendant la guerre civile qui ont eu lieu des deux côtés et dont les commémorations posent aussi problème.
Mébon, taper dans le tas, ça remet les idées à l'endroit!
kobaia a écrit:Faut voir comment la Commune est (ou plutôt n'est pas) enseignée en France. J'ai appris l'existence de la Commune hyper tard, genre à 14 ou 15 ans, parce que ça ne figurait pas dans les bouquins de vulgarisation pour ados que j'avais lus enfant. Et quand j'ai appris ce que c'est la Commune, c'était sous l'angle "Des méchants anarchistes ont occupé Paris mais heureusement les bons Républicains les ont délogés". Et c'est pas en cours d'histoire au lycée que ça a changé, avec 1 heure pour traiter le sujet.
Le 19ème siècle c'était pour moi le programme de 1ère et c'est pas plus bête d'attendre un peu pour ce siècle très particulier où la France a vécu énormément de changements politiques et idéologiques en si peu de temps. D'ailleurs pendant les études de droits, on y revient énormément tellement ce siècle est dingue en matière de droit constitutionnel.
Sur le fond de la Commune, j'ai pas le souvenir que mes cours aient été si caricaturaux, mais j'avoue avoir eu un super prof cette année-là.