Quels pillages ?
Je n'ai rien vu ni lu à ce sujet, tu peux partager ton info : d'où te vient cette idée ?
Moi j'ai vécu exactement ce que décrit lemonde.fr :
lemonde a écrit:Noyés sous les gaz lacrymogènes, les manifestants en deuxième ligne sont poussés à reculer plusieurs fois. Les gigantesques ballons des syndicats finissent eux-mêmes par refluer et la grande majorité des manifestants quittent le rassemblement, les yeux rougis par les gaz, la colère et la déception. Et la violence reprend. Jets de projectiles, voitures incendiées, banques vandalisées, Abribus détruits et barricades montées…
Aucun pillage décrit, des dégradations qu'on peut trouver regrettables, condamnables, scandaleuses, dérisoires... Mais aucun pillage à l'horizon.
Pourquoi ce mot si fort et si faux ?
Une explication au bordel d'hier, peut-être
mediapart a écrit:C’est qu’en tête, les forces de sécurité imposent, au contact, le rythme du défilé. Les rues adjacentes sont bordées d’uniformes. Le dispositif policier se révèle très différent de celui de la semaine passée, qui était beaucoup plus souple et avec une moindre présence.
De fait, le cortège n’était pas encore parti que les forces de l’ordre se sont mises en travers de la route, compactant la tête du défilé. Aux manifestants qui demandaient si la manifestation allait pouvoir se tenir, les policiers ne répondaient pas, suscitant quelques moments de tension avant même le départ. Les policiers ont ensuite laissé progresser les manifestants, en restant toutefois très proches, en travers de la route et en s’arrêtant parfois, sans raison apparente, ce qui provoquait de nouveaux regains de tension.
(...)
La réconciliation entre police et manifestants n’était pas à l’ordre du jour de la préfecture. Trop de tensions induites par le dispositif ont eu raison d’une somme de slogans pourtant légitimes et urgents.