Les (vraiment) vieux films

[gotlib-fan]

Message précédent :
Et ben.
Je suis en r'tard.
Je vais voir tout ça d'plus près, merci !

[kamandi]

vu qu'il y a 44 pages à ce topic j'ai la flegme de vérifier mais parmi le vieux films il faudrait parler du maitre absolu de la comédie Ernst Lutbisch
To be or not to be (l'original pas le remake de mel brooks), the shop around the corner (you have a mail est le remake tout pourri), haute pègre, la 8eme femme de barbe bleue, le ciel peut t'attendre et j'en oublie plein.
Que des chef d'oeuvre. Des sommets d'élégances, de concision et de rythme. On le surnommait le maître de l'ellipse par sa manière parfaite d'éviter les temps morts et d'aller à l'essentiel. C'est ce qu'on a appelé à l'époque la Lutbisch touch. Si on devait choisir parmi les 10 plus grandes comédies de tous les temps on retrouverait au moins 2 ou 3 de ses comédies.

[jolan]

Mes vieux films de Septembre :

Vera Cruz – Robert ALDRICH - 1954
Je ne sais plus trop, mais ce n'était semble-t-il pas un grand western. Du coup je ferai l'effort de le revoir plus tard.
?/20

*Le Narcisse noir ( Black Narcissus ) – Michael POWELL et Emeric PRESSBURGER - 1947
De l'exotisme indien made in carton pâte hollywoodien. Plus que Deborah Kerr, transparente, j'ai noté la belle prestation de l'actrice qui joue la folle Soeur Rose, Kathleen Byron, qui apparemment n'a pas beaucoup tourné au cinéma après.
6/20

Le Convoi des Braves ( Wagon Master ) – John FORD – 1950
Un petit western sympathique, avec la belle Joanne Dru
7/20

*L'Aîné des Ferchaux – Jean-Pierre MELVILLE - 1963
Un road-movie américain, qui sent en bonne partie l'improvisation, avec une réalisation balbutiante de caméra en voiture. Pour ce qui est de l'intrigue, lors de la fuite du banquier véreux pour récupérer son argent, on apprend qu'il y a trois sortes d'hommes : le mouton, le léopard, et le chacal. Et en effet, le vieux Vanel et le jeune Belmondo se disputent la médaille du chacal le plus froid, cynique, lâche, vénal ( ah ah, Vanel vénal... ) et odieux. Au final, le vieux n'a pas réussi à faire du jeune son fils de substitution, et le jeune se révèle un peu plus humain qu'il ne le laissait entrevoir. Mais il est déjà trop tard. D'ailleurs, la deuxième heure est beaucoup trop longue et ennuyeuse.
7/20

Slightly french – Douglas SIRK – 1948
Une petite comédie romantique un brin musicale, où Sirk n'a pas encore trouvé son style et son univers. Mais on passe un bon petit moment.
8/20

L'Homme de l'Ouest - Anthony MANN – 1958
Un bon western. La réalisation est brillante ( une seule petite ombre de perche micro, au début ). Le scénario est bien dosé, distillant un événement par séquence, et une tension qui grimpe au fur et à mesure. Jusqu'à la dernière demie heure, plus convenue, où l'on arrive dans la ville de la banque à attaquer, devenue une ville fantôme, comme la bande d'ennemis, qui se font tuer plus facilement les uns que les autres. Le film finit sur un goût d'inachevé, alors que ça partait bien. Dommage. Par contre Gary Cooper est très bien. Pour moi il restera le héros de Capra, Lubitsch et hathaway, mais ici justement son humanité fait mouche, dans un rôle où il renoue avec sa jeunesse violente pour sauver sa peau et celle de la chanteuse.
9/20

La Veuve et le Tueur ( The Hired Gun ) - Ray NAZZARO - 1957
Un petit western d'une heure ( il n'en fallait pas davantage ) avec une intrigue plaisante, une jolie petite Anne Francis ( morte en début d'année ), mais pour lequel un vrai réalisateur n'eût pas été de trop.
8/20

Les Aventures de Hajji Baba – Don WEIS – 1954
Un bon petit film d'aventures exotiques au pays des 1001 nuits. Le charme opère – et nul besoin de la lampe d'Aladdin du plan final – mais tout se passe dans le désert et jamais dans les grandes cités majestueuses, ce qui m'a un peu manqué. J'ai aussi connu Elaine Stewart plus jolie. Mais mon coeur d'enfant, fasciné par la culture et les contes arabes, était chez lui.
8/20

Les Géants de l'Ouest – Victor V. McLAGLEN - 1959
Un western sans intérêt, proprement réalisé, mais dans lequel il ne se passe rien. Je m'ennuyais tellement que je n'ai même pas eu le courage d'aller jusqu'à la fin, ce qui est rare. Sinon, il y a l'acteur de Supercopter jeune ( an-Michael Vincent, qui n'avait pas encore élaboré son jeu d'acteur eastwoodien qui consistera à plisser les yeux pour faire plus mystérieusement ténébreux ).
4/20

Thé et sympathie – Vincente MINNELLI – 1956
Un film qui me parle. Eh oui, tous les hommes n'usent pas de la force, de la bêtise et de la brutalité. Certains préfèrent la douceur, la finesse, la sensibilité, la délicatesse, et l'instruction. Bon, cela étant, c'est un peu trop maniéré et j'ai un peu de mal à croire que ce genre de comportement ait pu être généralisé, parce que rien ne semble vraiment choquant, mais plutôt grossi exagérément.
10/20

[Morti]

vu qu'il y a 44 pages à ce topic j'ai la flegme de vérifier mais parmi le vieux films il faudrait parler du maitre absolu de la comédie Ernst Lutbisch
To be or not to be (l'original pas le remake de mel brooks), the shop around the corner (you have a mail est le remake tout pourri), haute pègre, la 8eme femme de barbe bleue, le ciel peut t'attendre et j'en oublie plein.
Que des chef d'oeuvre. Des sommets d'élégances, de concision et de rythme. On le surnommait le maître de l'ellipse par sa manière parfaite d'éviter les temps morts et d'aller à l'essentiel. C'est ce qu'on a appelé à l'époque la Lutbisch touch. Si on devait choisir parmi les 10 plus grandes comédies de tous les temps on retrouverait au moins 2 ou 3 de ses comédies.

Juste pour enc... la mouche, le remake de To be or not to be n'est pas DE Mel Brooks mais AVEC Mel Brooks.
Le réalisateur est Alan Johnson...

Beaucoup de gens font cette erreur...mais c'est pas grave, hein...

[Le Complot]

The shop around the corner avec Jimmy!

[Coldo3895]

Mes achats d'avant-hier











Normalement c'est que du bon...

J'avais, hem... téléchargé Métropolis récemment, et ça m'a vraiment soufflé !!! Or comme le blu-ray vient de sortir, je me suis jeté dessus...

Key Largo aussi c'est énorme !!! Surtout Edward G Robinson...

Et normalement pour le reste, je ne devrais pas m'être trompé je pense...

[Raven2b]

Kagemusha, c'est le DVD Z2 pourri et honteux de la Fox ?

Parce que le Blu-Ray de Criterion est une véritable tuerie pour ce film ! Quelques images :

DVD :


Blu-ray


Et c'est la version longue

[Le Complot]

Kagemusha est très très bon mais j'ai quand même une légère préférence pour Ran!

[kbd63]

Pas à dire, bon choix.
Tout ne peux pas être mauvais en lui.

[Mr Degryse]

Ayant presque tout vu de Kurosawa, je peux dire que tout est bon dans Kurosawa. Il y a parfois du moins bon mais j'ai jamais vu de mauvais.

J'aime moins ses films intellos comme Ran, le chateau de l'araignée ou Kagemusha dans une moindre mesure.

Par contre, il faut absolument voir Barberousse, Dersou Ouzala, la forteresse cachée, Sanjuro, Yojimbo, les salauds dorment en paix, entre le ciel et l'enfer.

[Coldo3895]

Kagemusha, c'est le DVD Z2 pourri et honteux de la Fox ?

J'ai pas vérifié...
Qu'est-ce qu'il a de pourri ?

[Mr Degryse]

Image recadrée et pas bien étalonnée. Fil en version tronquée. Et j'en passe et des meilleures

[HOCHET Gabriel]

Suis tombé, par hazard, aujourd'hui, sur Canal Sat, sur... Ben Hur, déjà vu un paquet de fois.
Et à chaque fois ça me fait le même effet. Incroyable comme certaines scènes n'ont pas une ride... Dingue, le nombre de scènes qui touchent à la perfection a tous points de vue.... Des angles de prise de vue au montage, en passant par la concision (pas toujours, non plus,.... 1959....). Quel bonhomme ce William Wiler...

[stoney]

normal c'est un mulhousien

[toine74]

Je viens de me retaper Un idiot à Paris de Serge Korber avec Audiard aux dialogues. Jolie critique du monde "moderne" (les sixties en formica, le progrès, tout ça) et regard peut-être un peu trop tendre sur la ruralité et le monde "ancien". Lefebvre est impeccable dans le rôle titre, naturel diront les mauvaises langues, Danny Carrel à croquer et les habitués (Blier, Pousse, Dalban, Carmet, etc) qui récitent leurs répliques signées du grand Michel sont au rendez-vous. A noter l'extraordinaire scène avec Yves Robert en évadé des HLM. Dans un autre style, ce film me fait penser à Alexandre le bienheureux. Enfin, ça se revoit très bien.

[LEAUTAUD]

Grâce à ce film moi aussi j'ai joué du bidon ! Et puis un jour j'ai vu les Tambours du Bronx , j'ai rangé mon bidon avec mon houla-hoop !
Pas oublié que les dialogues d'Audiard avaient une bonne base: le roman de ce vieux soiffard de Fallet !

Incroyable le nombre de films sympas tirés de l'oeuvre de Fallet ( " Les vieux de la vieille", La soupe aux choux", "Le triporteur", et j'en oublie sûrement). J'l'aime bien, Fallet, comme j'aime Brassens et Bobby Lapointe( des potes à lui! Le Bobby figure dans "Tirez sur le pianiste" de Truffaut, une séquence mortelle et swingante )

[jolan]

Lapointe joue aussi le camionneur lors de l'accident dans "Les Choses de la vie"

[Morti]

Grâce à ce film moi aussi j'ai joué du bidon ! Et puis un jour j'ai vu les Tambours du Bronx , j'ai rangé mon bidon avec mon houla-hoop !
Pas oublié que les dialogues d'Audiard avaient une bonne base: le roman de ce vieux soiffard de Fallet !

Incroyable le nombre de films sympas tirés de l'oeuvre de Fallet ( " Les vieux de la vieille", La soupe aux choux", "Le triporteur", et j'en oublie sûrement). J'l'aime bien, Fallet, comme j'aime Brassens et Bobby Lapointe( des potes à lui! Le Bobby figure dans "Tirez sur le pianiste" de Truffaut, une séquence mortelle et swingante )

Il y a aussi Paris au mois d'août avec Charles Aznavour, Le Beaujolais nouveau est arrivé, Les pas perdus, Porte des Lilas et Le drapeau noir flotte sur la marmite.

J'ai bien connu René Fallet...quand j'avais 20 ans...à table avec un groupe d'amis, se faire traiter de "P'tit pédé" par ce Monsieur, ça ne s'oublie pas...
Tout ça parce que, voisin de table, j'avais juste effleuré son bras...
En plus cet enfoiré de génie m'a squatté ma chambre...j'ai dû aller dormir chez un pote vu que ma mère l'avait invité.

Ceci dit, c'était un personnage haut en couleur, très malin, très affûté...il retombait toujours sur ses pattes.
Mais tout ça n'est pas grave...il suffisait de lire Comment fais-tu l'amour Cerise ? ou Charleston pour oublier le côté bourru du gars. Difficile de croire que c'était ce type plutôt carré et grande gueule qui pouvait écrire des choses si tendres.

Un grand écrivain en tout cas...à ne pas sous-estimer par rapport à certains films tirés de ses romans.
Un peu comme Frédéric Dard qui n'était pas QUE San Antonio...

[LEAUTAUD]

Bien vivante cette petite saynète que tu as vécue avec Fallet, Morti !

C'est marrant d'ailleurs que tu évoques Frédéric Dard, car le hasard veut que je l'ai cotoyé il y a une vingtaine d'années dans un restaurant de Bourgoin-Jallieu où il avait ses habitudes. Mais je n'ai pas osé aller lui parler, il était avec ses amis...j'ai un petit regret...tempéré par ma découverte, peu de temps après, de son livre " Les salauds vont en enfer" dédicacé à la comédienne Monique Rolland.

Pour rester dans le sujet, j'ai vu il y a lontemps " Le rosier de madame Husson", où elle jouait il me semble.
Une actrice bien oubliée aujourd'hui ( j'ai trouvé chez un bouquiniste une lettre que Marc Cassot lui adressait pendant la guerre, il était amoureux, un beau document . Et un dessin de Robert Hossein, ami proche de la comédienne, qui représentait "l'oncle à Momo").

[Olaf Le Bou]

Je viens de me retaper Un idiot à Paris de Serge Korber avec Audiard aux dialogues. Jolie critique du monde "moderne" (les sixties en formica, le progrès, tout ça) et regard peut-être un peu trop tendre sur la ruralité et le monde "ancien". Lefebvre est impeccable dans le rôle titre, naturel diront les mauvaises langues, Danny Carrel à croquer et les habitués (Blier, Pousse, Dalban, Carmet, etc) qui récitent leurs répliques signées du grand Michel sont au rendez-vous. A noter l'extraordinaire scène avec Yves Robert en évadé des HLM. Dans un autre style, ce film me fait penser à Alexandre le bienheureux. Enfin, ça se revoit très bien.

Dans mes bras

J'ai également une énorme tendresse pour ce film mésestimé. Le nombre de répliques qui font mouche est phénoménal.

[kbd63]

Finalement, il y a même des d'jeuns qui aiment les vieux films.