de jolan » 01/03/2015 21:28
Hop, mes vieux films depuis Novembre 2012
Ciel rouge – Robert WISE – 1948
Un bon western en N&B ( Musuraca oblige ) avec Mitchum jeune. Il faut dire que Mitchum jeune n'a fait quasiment que des bons films ( peut-être même, hormis quelques rares navets, jusqu'aux années 70 ). La dramaturgie, sans être complexe, est plutôt bien troussée, et variée.
10/20
« Je connais des chiennes qui refuseraient de t'avoir pour fils » ( ça c'est de l'insulte )
Columbo 24 : Le Chant du Cygne – Téléfilm de Nicholas COLASANTO – 1974
Pour une fois, le meurtrier s'y prend très bien pour jouer l'innocence, jusqu'au dernier moment. Le détail qui le trahit est d'ailleurs un peu capillotracté. J'aime bien le passage avec le bonhomme des pompes funèbres. Un bon épisode.
8/20
Les Professionnels – Richard BROOKS – 1966
Un peu zappé la seconde partie. A revoir.
?/20
Comment épouser un millionnaire – Jean NEGULESCO – 1953
Commencé à deux reprises, pas pu aller jusqu'au bout, je ne sais pas pourquoi.
?/20
L'Etrangleur de Rillington Place – Richard FLEISCHER - 1970
Le rôle de meurtrier convient parfaitement à Attenborough, avec sa petite tasse de thé.
5/20
Columbo 25 : En toute amitié – Téléfilm de Ben GAZZARA – 1974
On voit bien le style de réalisation à la Cassavetes.
8/20
L'Homme de la plaine – Anthony MANN – 1955
Un bon western, avec quelques petits défauts. Pourquoi l'Indien, qui prétend n'avoir rien vu, accompagne-t-il le shérif, et pourquoi le shérif vient-il arrêter le héros, puisque seul l'Indien l'avait vu se battre avec celui qu'il est présumé avoir tué ? Sinon c'est plutôt bien filmé, bien joué, et bien écrit, sur la cupidité et la cruauté des hommes. J'aime bien la musique sur la trompette militaire, dans la première scène.
9/20
Le Souffle de la Violence – Rudolph MATE – 1955
Un très bon western.
10/20
L'Or de MacKenna – Jack Lee THOMPSON – 1969
Un bon petit western, avec le grand Gregory Peck. Très belle Camilla Sparv, des yeux sublimes.
8/20
Le Secret derrière la porte – Fritz LANG – 1948
Les années 40, c'était la période des films psychanalytiques, et celui-ci en est vraiment l'exemple parfait. Une réussite.
12/20
*Ben Hur – William WYLER - 1959
Ce film se bonifie à chaque vision. Et pourtant dieu sait que je ne suis pas adepte des bondieuseries. On a tendance à le résumer à la course de char, qui en fait, et heureusement à mon goût, n'est qu'anecdotique.
12/20
Buffalo Bill – William WELLMAN – 1944
Un petit film qui n'est pas vraiment un western, puisqu'il retrace la vie de Buffalo Bill à partir de sa rencontre avec sa femme, jouée par la sublime Maureen O'Hara. On aperçoit aussi furtivement Linda Darnell, en indienne maîtresse d'école. En bref, deux actrices magnifiques dans un film qui les ignore.
6/20
La Fureur sauvage – Richard LANG - 1979
Pas vu en entier, j'ai dû m'endormir devant.
?/20
Lucky Night – Norman TAUROG – 1939
Ah Myrna... et quel bonheur que cette petite comédie optimiste, à la Capra. Il serait d'ailleurs temps que je regarde le film qu'ils ont tourné ensemble.
10/20
*Columbo : Le Livre témoin – Téléfilm de Steven SPIELBERG - 1971
Le criminel arrogant est excellent, mais c'est vraiment de l'intrigue de pacotille, peut-être la moins bonne de la série.
6/20
Soleil Vert – Richard FLEITCHER – 1973
Très daté. Et plutôt très mauvais.
4/20
Le Pays de la Violence – John FRANKENHEIMER – 1970
Un film bien ficelé. On tombe amoureux, comme Gregory Peck, de la belle Tuesday Weld. Malgré les pièges, l'histoire d'amour se construit au fur et à mesure, et on y croit, en plus d'avoir envie d'y croire. La relation du shérif avec la famille de la belle est intelligente, on ne tombe pas dans le délire outrancier. Tout est donc cohérent, jusqu'au dénouement. Dommage qu'on n'aille pas plus loin, dans le drame ou la romance. Un film terrien. Mais à force d'être terre à terre, on finit dessous.
9/20
Le Lion et le Vent – John MILIUS - 1975
Un film avec Connery et Bergen que je n'ai pas trop suivi, mais qui n'avait pas l'air passionnant.
?/20
Song without end - Le Bal des Adieux – Charles VIDOR – 1960
Un beau drame romantique, avec la belle Capucine, mais beaucoup trop long. Et je ne voyais vraiment pas Liszt comme cela, d'autant que le scénario prend beaucoup de libertés avec la réalité, au moins chronologiquement.
8/20
Doctor at Sea -Ralph THOMAS - 1955
Avec Brigitte Bardot encore jeune et innocente. Anecdotique.
6/20
Barabbas – Richard FLEISCHER – 1961
Un péplum passable, un sous Ben-Hur, deux ans après, mais ça ne servait pas à grand chose d'essayer de faire mieux.
8/20
You'll never get rich - L'Amour vient en dansant - Sidney LANFIELD - 1941
Une petite comédie musicale romantique un peu lourdaude, mais avec la belle Rita. Et autant Ginger Rogers dansait magnifiquement, autant je préfère admirer la belle Rita aux côtés de Fred Astaire.
7/20
Tonight and every night - Cette nuit et toujours – Victor SAVILLE – 1944
Un film musical qui flirte in fine avec le drame.
7/20
Au Bonheur des Dames – Julien DUVIVIER – 1930
Le film est plus près du roman, paru en 1883, que de nous. Des séquences au montage assez moderne, quand l'oncle est obsédé par les travaux autour de sa boutique. Dommage qu'ils fassent du décor extérieur un semblant de paquebot du futur à l'architecture bétonnée, en replaçant l'histoire dans le contexte des années 20 mais à visée moderniste, plutôt que de reconstituer le Second Empire et le dédale des Grands Magasins de l'époque. D'ailleurs, on ne voit pas ce dédale de métiers et de travailleurs, contrairement au roman, et moi qui adore presque autant la fin du XIXe que le début XX, artistiquement et urbanistiquement, je voulais y voir le Paris de la Belle Epoque, mais ça non plus on ne le voit pas beaucoup. Ca reste un petit film plaisant, mais qui n'a pas la force dramatique et visuelle que j'aurais aimé y voir.
7/20
Salomé – William DIETERLE – 1953
Pas bien suivi en fait. Mais le trip catho final, ça me broute sévère.
?/20
Thérèse Desqueyroux – Georges FRANJU - 1962
Un film froid. Quasi glacial. Comme son actrice, Emmanuelle Riva. Bon, alors le livre est peut-être beau, mais ça me laisse froid moi aussi.
6/20
Niagara – Henry HATHAWAY - 1953
Un film assez proche des Hitchcock à venir. Je découvre Jean Peters, qui était très bien. Et ce film, que je croyais avoir déjà vu mais dont je ne me souvenais - et pour cause - plus du tout.
8/20
« Elle est tellement décolletée qu'on lui voit les chevilles »
Le Sauveur – Michel MARDORE – 1970
La jeune comédienne, Muriel Catala, me rappelle étrangement Marie-Hélène Breillat ( avec laquelle elle tournera d'ailleurs deux téléfilms de Molinaro en 1978 ). Bon alors il y a un certain charme dans la relation avec le parachutiste, une belle sensualité qui ne demande qu'à imploser, mais le film reste assez prude quand même. La fin est tragique mais bien plus intéressante comme ça. Par contre, faudrait éviter de mettre le nom de l'acteur en grand au début parce que je me disais bien qu'il était allemand depuis le début.
7/20
Ceux de Cordura - Robert ROSSEN - 1959
Je m'attendais à un western tout moisi, ou tout au moins quelconque, et je dois avouer que j'ai été très agréablement surpris : c'est un film au scénario très intelligent. Une réflexion sur l'héroïsme, et une belle étude psychologique, pour un western très moderne. Pas étonnant que John Wayne - que je déteste - ait attaqué ce film.
10/20
« Un acte de lâcheté ne fait pas d’'un homme un lâche à vie. De même qu'’un acte de bravoure ne fait pas de lui un héros »
Le Sang à la tête – Gilles GRANGIER – 1956
Certainement pas le meilleur film d'après Simenon, ni sans doute le meilleur Simenon, mais un petit film sympathique, qui campe une certaine époque et certaines valeurs, certaines traditions, et leurs fissures.
7/20
Les Professionnels – Richard BROOKS – 1966
Je l'avoue, si je n'avais pas eu la curiosité de le revoir, je lui aurais mis une sale note, parce qu'en regardant d'un oeil j'avais zappé toutes les bonnes choses : le déroulé de l'action, les plans d'attaque et de fuite, le speech sur la révolution et l'amour, bref, c'est plutôt un bon western. Ce qui n'empêche pas le traditionnel plan du le zoom dans les jumelles, qui me fait toujours bien pouffer.
9/20
« Certaines femmes peuvent transformer des enfants en hommes, et des hommes en enfants »
Le Diable boiteux – Sacha GUITRY – 1949
D'excellents dialogues jubilatoires, un personnage et une époque fascinants. Du tout bon Guitry.
10/20
« Il existe pourtant des femmes intelligentes – Oui, parfois trop, mais jamais assez »
*L'Amour violé – Yannick BELLON - 1978
Là on se rapproche de la qualité dramatique d'un Sautet. Un beau film sensible sur la douloureuse problématique du viol dans la France des années 70. Très beau rôle de Nathalie Nell, qui n'a sans doute pas eu la carrière qu'elle méritait, comme Marie-Hélène Breillat. Elle a tourné dans une adaptation TV de "Bruges-la-Morte" en 1979, j'aimerais trop voir ça.
10/20
*La Grande évasion – John STURGES - 1963
Belle partition ( surtout au début, à la fin ça devient un poil trop guerrier pour moi ) de Elmer Bernstein, qui habille absolument tout le film. Sinon, un film très plaisant à revoir, parfait pour un dimanche soir, mais qui tire aussi un peu en longueur inutilement.
10/20
Le Comte de Monte-Christo, 1ère partie – Robert VERNAY - 1943
Arf, c'est dommage que je n'ai pas vu cette première partie avant la diffusion de la seconde, parce que je l'aurais regardée, c'était vraiment très bien. Certes il y a quelques ellipses, quelques raccourcis, mais la réalisation est particulièrement fluide et invisible, ce qui est assez rare pour un film de cette époque. J'avais adoré la lecture des romans, adolescent. Et cette version est vraiment très bonne.
9/20
Artistes et Modèles – Frank TASHLIN - 1955
Une niaiserie débilisante de l'époque Dean Martin et Jerry Lewis.
1/20
Bataille sans merci – Raoul WALSH – 1958
J'ai tendance à croire que plus un western est court, meilleur il est. Comme celui-ci.
10/20
« Oh pour moi toutes les femmes sont pareilles. Si elles ont un visage différent, c'est pour qu'on puisse s'y retrouver ».
Les Desperados – Charles VIDOR - 1943
Un bon petit western aussi, mais je ne suis pas certain d'avoir vu la fin.
8/20
L'Evadé – Tom GRIES – 1975
Un « film » ( ou plutôt un objet apparenté ) où l'on attend une heure et demi avant que Charles Bronson ne parvienne à faire décoller son hélico. Pénible. Ah la réalisation des années 70 et ces zooms partout, quel bonheur. Rien à sauver. Le gros navet de sa mère.
0/20
Koenigsmark – Maurice TOURNEUR – 1935
Un bon petit film, qui met un peu trop de temps avant de montrer son vrai visage.
7/20
*Max et les ferrailleurs – Claude SAUTET - 1971
Qu'est-ce qu'elle était belle. On peut dire de beaucoup de femmes qu'elles sont belles, mais elle... Un soleil. Quant au film, il rejoint peu à peu sa place parmi les autres Sautet à chaque visionnage.
12/20
« Tu couches jamais ? - Jamais avec les filles que je paie »
Star Trek – Robert WISE – 1979
Il ne se passe rien, mais ça met trois plombes. Bon, je reconnais que l'idée n'est pas totalement mauvaise, et que l'aspect métaphysique sur la fin est intéressant, mais un court-métrage aurait suffi.
5/20
Comment l'esprit vient aux femmes – George CUKOR - 1950
Une chouette petite comédie old school, avec une belle prestation de Judy Holliday, qui méritait bien son Oscar.
8/20
« Un pot-de-vin d'un million, ça fait cher le gobelet »
Le Trou normand – Jean BOYER - 1952
Une brochette d'acteurs que j'ai l'habitude de voir et d'entendre, dans « les Vieux de la vieille » , « Le Président » ou « Knock ». D'où une certaine familiarité, qui me fait apprécier une petite comédie d'un autre âge, qui m'aurait laissé totalement indifférent il y a encore cinq ans.
6/20
La Chevauchée sauvage – Richard BROOKS - 1975
Pas mal du tout, même si ça n'a rien d'extraordinaire. Et puis il y a la belle Candice Bergen.
9/20
« C'est toujours très lourd à porter la vertu, car elle contient son propre châtiment »
Doctor in the House (Toubib or not toubib) - Ralph THOMAS – 1954
Comment dire. C'est vieux, vieillot, et vieilli. Elles sont rares les comédies des années 40/50 intelligentes et vraiment amusantes qui tiennent encore la route. On le sait, mais bon, je pense que la niaiserie n'a jamais approté de grandes choses à la comédie.
6/20
Futures vedettes – Marc ALLEGRET – 1955
Jean Marais qui craque sur les formes avantageuses de Bardot, c'est assez drôle. Le reste aussi d'ailleurs : un drame amoureux de degré zéro, enfantin et puéril, malgré le charme de l'époque. « Entrée des artistes » du même Allégret, est très beau, et celui-ci n'est qu'anecdotique.
6/20
Devine qui vient dîner ce soir ? - Stanley KRAMER – 1967
Des bons sentiments, un film trop gentil et bien trop niais, sur un sujet sensible et intéressant. Loupé.
5/20
Les Babas cools – François LETERRIER - 1981
Pas la plus grande comédie du cinéma français à base de Splendid, mais pas la plus mauvaise non plus. Un petit amusement qui reflète une époque.
6/20
Meurtre au soleil – Guy HAMILTON – 1981
On est tellement habitué aux enquêtes de Poirot que ce film nous fait l'effet d'un téléfilm. Nettement moins réussi que « Mort sur le Nil », cet épisode s'oublie assez vite.
6/20
Justice pour tous – Norman JEWISON – 1979
Les turpitudes d'un jeune avocat, Al Pacino. Mouais. Sympa. Mais finalement assez quelconque.
7/20
Le Miroir se brisa – Guy HAMILTON – 1980
On est tellement habitué aux enquêtes de Poirot que ce film nous fait l'effet d'un téléfilm. Nettement moins réussi que « Mort sur le Nil », cet épisode s'oublie assez vite. Encore plus vite que le précédent.
4/20
Les Anges aux poings serrés – James CLAVELL - 1967
Une sorte de « Cercle des poètes disparus » ou autre « Ecrire pour exister », avec Sidney Poitier et Judy Geeson ( un regard bleu magnifique et sourire genre Julie Christie ). Bref, un film où le professeur ouvre les yeux de ses élèves sur la vie et leur apprend plus que le scolaire. C'est quand même très gentillet, et sur la situation du professeur noir, et sur l'attitude des jeunes, qui ne sont en rien des terreurs difficiles. Même moi j'étais pire que ça, c'est dire.
10/20
( lors de la scène finale, il y a un orchestre, on entend du piano, mais il n'y a pas de pianiste )
La Dixième victime – Elio PETRI – 1965
Un SF italien ( déjà sur le papier c'est bizarre ) pastiche, avec Ursula Andress et Marcello. Anecdotique.
4/20
Madame Bovary – Vincente MINNELLI – 1949
Belle photographie en N&B, mais du coup le résultat est à l'image de ce rendu esthétique : beaucoup trop américanisé, trop joli, trop propret, sans aspérités, sans tremblements. Et j'ai l'impression qu'Emma est davantage une arriviste qu'une passionnée.
8/20
*La Menace – Alain CORNEAU – 1977
Un film qui fait partie des souvenirs d'enfance, des films marquants du dimanche soir. Difficile de dépasser la force d'un « Police Pyton 357 », mais encore un bon film noir de l'époque où Corneau faisait de belles choses.
10/20
( marrant, lorsque les photographes déferlent pour la photographier du bas de l'escalier, la photo publiée dans le journal l'image d'après est prise juste à côté d'elle )
*Les Parapluies de Cherbourg – Jacques DEMY – 1964
Un joli générique de début, en clin d'oeil à « Chantons sous la pluie ». Ensuite, il y a un charme certain, principalement désuet, mais pas que. Etonnant mélange de réalité, avec le contexte historique et la guerre en Algérie, et de conte musical coloré. J'ai une grande tendresse pour « Les Demoiselles de Rochefort », mais ce film est un objet unique et poétique, document d'une certaine époque et d'un cinéma qui se réinventait. A avoir vu.
8/20
You were never lovelier ( Ô ma charmante ) – George SEITER - 1942
Rita Hayworth est en effet très charmante. Fred Astaire dira même qu'elle dansait mieux que Ginger Rogers. Il voulait peut-être dire aussi qu'elle était plus jolie. Une petite comédie musicale charmante, donc.
8/20
Destination Murder – Edward L. CAHN - 1950
Très bon petit thriller.
9/20
Un Million clef en main (Mr. Blandings builds his Dream House) – Henry C. POTTER – 1948
Une petite comédie simplette et pas bien passionnante, avec un Cary Grant et une Myrna Loy impeccables, mais un scénario sans intérêt, ce qui les rend insipides. Le film est hélas juste regardable.
7/20
Traquée (Framed) – Richard WALLACE - 1947
Un remarquable petit thriller. Le héros est peut-être un peu trop intègre pour être vrai, mais soit. J'aime bien ce personnage d'ailleurs, joué par Glenn Ford, loin du naïf de la plupart des films de l'époque, méfiant, même s'il se fait un peu chahuter - malgré lui, ou de son plein gré pour lui montrer qu'il l'aime ? - par la jolie Janis Carter.
10/20
L'Assassin sans visage (Follow me quietly) – Richard FLEISCHER – 1949
On voit bien l'intention, qui est louable, et on adore les vieux films en N&B qui sortent un peu du lot, mais rien n'y fait, c'est un tout petit polar raté, beaucoup trop imparfait pour ne pas paraître en plusieurs points ridicule. Et le terrible meurtrier soi-disant calculateur et stratège n'est qu'un piètre vieillard abruti. Une belle fin aurait été de nous montrer qu'au final ce n'était pas lui. Mais non.
6/20
( je me doutais qu'à un moment on aurait le meurtrier qui se substituerait au mannequin, mais là, avec le vrai mannequin caché juste à côté du bureau de l'inspecteur, dans la pénombre, sans jamais être montré dans le cadre, faut pas déconner )
Les Deux Cavaliers – John FORD – 1961
Vu seulement le début. A retenter.
?/20
L'Enfer de la corruption (Force of Evil) - Abraham POLONSKY - 1948
Un scénario complexe. Mais intéressant.
7/20
La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground) – Nicholas RAY – 1951
Un début prometteur, puis le film change totalement de cadre et de style. L'histoire avec l'aveugle est mignonne, mais la poursuite et la mort du jeune meurtrier sont un peu vaines, si ce n'est risibles. Et petit détail : Ida Lupino ne sait absolument pas jouer les aveugles.
8/20
( les premiers plans à l'épaule que je connaisse )
Pulsions – Brian De PALMA – 1980
Encore les références à Hitchcock, bien sûr. Angie Dickinson fait penser à Eva Marie Saint et Tippi Hedren. La séquence au musée évoque « Vertigo », en particulier la musique. Le meurtre dans l'ascenseur est truffé de clins d'oeil à la scène de la douche de « Psychose ». La scène dans le métro, on peut y trouver du « Shadow of a Doubt ». Le jeune qui espionne, ça fait penser à « Fenêtre sur cour ». Bref, comme souvent avec De Palma, on est dans le plagiat et l'exercice de style. Bon, et puis la fin, franchement... non, décidément pas mon truc.
5/20
Le Voyeur ( Peeping Tom ) – Michael POWELL - 1960
J'ai beaucoup pensé au film avec Richard Attenborough « L'Etrangleur de la Place Rillington », sauf qu'il a été réalisé dix ans auparavant. Pas plus captivant que cela.
6/20
One + One ( Sympathy for the Devil ) - Jean-Luc GODARD – 1969
Quelle bande d'amateurs quand même... Le film évoque le rock et la révolution, moi je vois surtout que Brian Jones est complètement défoncé et qu'ils le laissent dans son coin comme un pestiféré, que Keith joue toutes les basses pendant que Wyman fait les maracas, et qu'il y a derrière toute la production qui attend que le monstre accouche pour se faire du fric dessus. J'omets de parler de tout le reste : le gros délire godardien totalement inepte.
5/20
Les Misérables : Une Tempête sous un crâne – Raymond BERNARD – 1933
Des cadrages originaux, de la recherche de mise en scène. Bien aimé.
8/20
*Spartacus ( director's cut ) – Stanley KUBRICK – 1960
Un excellent péplum. Une réalisation très ample et très maîtrisée. De bons dialogues sur le destin, l'amour, l'esclavage et la liberté. On a aussi une séquence de maïeutique entre Laurence Olivier et son esclave Tony Curtis, pour bien lui faire comprendre qu'il a envie de le posséder sexuellement. Par contre, je ne suis pas fan du choix et du rôle de Jean Simmons ( ni des soutiens-gorge en pointe des années 50 qui font un peu tâche ). Une nouveauté dans les scènes de bataille me semble t-il : il y a des combattants entre la caméra et le héros, ce qui donne un rendu bien plus réaliste. Et ces scènes sont aussi brèves et elliptiques qu'elles doivent l'être, ce qui fait que le dosage est parfait.
12/20
La Poursuite infernale (My Darling Clementine) – John FORD - 1946
Le titre français est idiot. Ce n'est ni plus ni moins que l'histoire de Wyatt Earp et Doc Holliday à Tombstone, avec le duel final à O..Corral. Globalement un bon petit western, surtout grâce à Fonda et Mature.
10/20
Les Furies – Anthony MANN – 1950
Je n'aime pas Barbara Stanwyck. Je crois même que je déteste cette actrice. De toute façon, tout est fait pour qu'on ne s'attache à aucun des personnages, tous plus détestables les uns que les autres.
7/20
Démetrius et les Gladiateurs – Delmer DAVES – 1954
Un bon péplum. En fait je sais pourquoi le christianisme primitif m'intéresse : c'était une idéologie humaniste, un peu illuminée certes mais surtout persécutée. C'est ce qu'elle est devenue qui m'écoeure. Dans ce film, on est dans l'affrontement de la folie romaine personnifiée par Caligula et la bonté humaniste personnalisée par le destin de ce gladiateur chrétien. Les revirements de situation nourrissent un scénario intéressant.
10/20
Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) – Vincent McEVEETY – 1968
Tiens, et si je matais un petit western, souvent c'est tellement chiant que ça me sert à m'endormir. Eh bien non, raté : là c'est un très bon film, où James Stewart est le shérif d'un petit village confronté à Henry Fonda et sa bande.
12/20
*L'Homme qui tua Liberty Valance – John FORD – 1962
Donc, je trouve les films de John Ford très surestimés, mais celui-ci est quand même très bien écrit et très bien réalisé. Une sorte de testament ( accentué par la narration en flash-backs ), noir et mélancolique, à regarder à différents niveaux. C'est d'ailleurs autant un polar qu'un western, et un film rempli de symboles, un film très riche. Où James Stewart incarne un personnage-somme, à mi-chemin entre ses rôles de l'époque Frank Capra/Hitchcock - idéalistes et naïfs, sentimentaux ou politiciens épris de justice - et ceux de l'époque Anthony Mann, solitaires, déterminés et vengeurs.
12/20
« Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende »
L'Homme de nulle part (Jubal) – Delmer DAVES – 1956
Un western des plus romantique. Qui aurait d'ailleurs gagné à être encore plus romantique et basé sur une vraie romance. Mais au final ça change un peu, et on comprend cette femme passionnée qui s'entiche du héros et aimerait qu'il la sorte de son ennui et l'emmène chevaucher sur les sentiers du bonheur, quitte à conduire tous ceux qui l'entourent jusqu'au drame. Une femme fatale, un film sur la fatalité et les quiproquos du destin. Voila, fatum fatum.
10/20
« Des fois je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est insulter dieu que de dire que c'est lui qui a créé les hommes »
Touchez pas au grisbi – Jacques BECKER – 1954
Le film qui a initié la seconde carrière de Gabin ( les cheveux teints, c'est Gélin qui était prévu ), et qui a lancé celle de Ventura. Un classique du film noir des années 50 : une réalisation sobre, et des scènes réalistes ( le repas au biscottes ), où la psychologie et l'ambiance priment sur l'action, secondaire. Un thème à l'harmonica, un peu comme dans les futurs Melville. Et, au début, une narration en voix-off, à l'américaine, qui donne le ton, et qui change un peu de l'habituel puisqu'elle illustre les pensées sur le moment, pas en ellipse ou en explications de texte. Dix ans plus tard, ce film et ses successeurs, avec leurs expressions de la rue et des truands, seront pastichés par la clique à Lautner ( mort il y a deux jours ). Un classique donc, un film de genre réussi, mais il manque quand même un truc, une histoire d'amour sans doute ( l'histoire avec Jeanne Moreau est plus qu'anecdotique ).
9/20
La Poursuite des Tuniques Bleues (A Time for Killing) – Phil KARLSON - 1967
Très bon rôle de méchant pour George Hamilton. Par contre le rôle de Glenn Ford est un peu léger, voire inconsistant, en tout cas sans charisme et sans force. Le film montre surtout la connerie des hommes prêts à se battre jusqu'au bout, pour le pur plaisir de tuer.
7/20
( Tiens, le deuxième film avec Inger Stevens en deux semaines – après « Les Cinq Hors-la-loi » )
Cow-Boy – Delmer DAVES – 1958
Une comédie western dans laquelle Jack Lemmon veut devenir garçon-vacher pour séduire sa belle. On a l'impression que le sujet n'intéresse pas Daves, à forte raison, et du coup la réalisation et l'intérêt s'en ressentent terriblement.
5/20
*Capitaine sans loi (Plymouth Adventure) - Clarence BROWN - 1952
L'histoire du Mayflower, avec Spencer Tracy et Gene Tierney. Un tout petit film d'aventures, en fait essentiellement psychologique, avec un tout petit drame romantique assez mou et bancal - un peu plus de passion et de déchirements eussent été de bon aloi. Mais c'est toujours un bonheur de voir cette magnifique actrice, la plus tristement belle de tous les temps. Il y a une « intégrale » ce mois-ci sur TCM : du coup je vais tous les revoir ( et en découvrir ), ce sera mon cadeau de Noël, je vais pouvoir tomber amoureux quelques heures... ça fait longtemps...
7/20
« Ainsi c'est vous la fille aux yeux si magnifiquement tristes »
La Main gauche du Seigneur – Edward DMYTRYK – 1955
Un drame romantique au fin fond des montagnes himalayennes. Technicolor, cinémascope, grands moyens, mais vide total.
6/20
Encore une phrase du genre « fille aux yeux magnifiquement tristes »
*Peur sur la ville – Henri VERNEUIL - 1975
Un film en deux parties, sur deux intrigues, ce qui donne du rythme, mais aussi un certain déséquilibre : d'abord l'histoire avec le braqueur, puis avec le tueur de femmes. Les poursuites sur les toits près des Nouvelles Galeries et l'Opéra, puis dans le métro vers Bir-Hakeim, sont gravées dans ma mémoire d'enfant. Tout comme le duo Belmondo-Denner, qui a marqué mon enfance avec « L'Héritier ». Mais la fin est ratée, c'est de l'esbroufe Bébel clinquante et inutile ( car c'est avec ce film réussi que Belmondo est devenu le Bébel des navets à venir ).
8/20
Le Retour de Frank James – Fritz LANG – 1940
J'avoue avoir un peu lâché l'histoire à un moment, mais c'était bien.
/20
Bonjour tristesse – Otto PREMINGER – 1958
D'un extrême à l'autre : un film joyeux, rythmé et coloré. Bonne idée de raconter le film en flash-back en couleurs et de montrer le temps présent dans les séquences parisiennes en noir et blanc. Dommage cependant qu'il n'y ait pas une plus grande place pour ces séquences, qui auraient divisé le film en deux ensembles semblables, parce que l'histoire sur la Côte d'Azur finit par lasser. Inutile de préciser que Jean Seberg était magnifique.
6/20
Jerry souffre-douleur – Jerry LEWIS – 1964
Difficile de tenir jusqu'au bout.
?/20
Le Grand Silence – Serge CORBUCCI - 1968
Un film en carton. C'est filmé, cadré, zoomé, monté avec les pieds. Ah la la, le zoom, il en aura causé des merdes dans les années 60/70 ( Un seul plan sympa : quand il la regarde s'éloigner à travers la fenêtre ). Quant à l'histoire, bah comme la réalisation me faisait mal à la tête, je n'ai pas eu trop envie de suivre. J'ai juste retenu que ça canardait un peu dans tous les sens et qu'au final Kinski ( on dirait Dave, le chanteur ) bute tout le monde. Dommage pour un western neigeux, ça aurait pu me plaire, et puis le rôle convient très bien à Trintignant, mais ce n'est qu'un gros navet. Pire : un film qui donne la nausée.
3/20
Colombo 27 : Réaction négative – Téléfilm de Alf JELLIN - 1974
Un scénario assez sommaire. Le dénouement est assez mauvais, le personnage pouvait tout simplement comparer la photo que lui montre Colombo avec celle qu'il a reçue. Ou alors, sans passer par cette problématique, Colombo pouvait lui faire remarquer qu'il ne peut savoir à quoi ressemble la pièce, puisqu'il n'y est a priori jamais rentré.
6/20
L'Egyptien – Michael CURTIZ – 1954
A aucun moment on ne comprend le héros. L'histoire avec la babylonienne est ridicule, et j'ai le sentiment qu'elle ne fait que plomber le milieu du film, ça n'apporte strictement rien. Assez difficile de suivre sa destinée, qu'il s'acharne à gâcher au maximum, en prenant à chaque fois la mauvaise décision, la mauvaise option. C'est dommage parce que le film regorge de bonnes choses, la réflexion sur le pouvoir, la vengeance, le destin, la croyance, l'amour, mais rien ne fonctionne jamais vraiment à plein, on n'est pas avec le héros, on le suit en sachant depuis le début qu'il est dans l'erreur. Alors il y a un peu de spectacle, c'est plutôt agréable à regarder, la trame générale est bien faite – le fait que deux amis partis de rien se retrouvent à lutter pour le sceptre du pharaon – mais c'est tout. Et pour un film aussi ambitieux, c'est peu.
Bon, et quel intérêt d'engager Gene Tierney pour lui faire jouer un si petit rôle ? Bon d'accord ça l'éloigne de ses rôles habituels ( encore que, on peut déceler dans son personnage une petite faille, comme le dit le héros « vous avez été forcée de devenir comme cela, moi je me suis construit mon abjection tout seul » ), mais quand même : sur 2h15, on ne la voit en tout et pour tout que cinq petites minutes. Par contre Jean Simmons a un beau rôle, bien plus réussi que dans « Spartacus ».
8/20
« L'immortalité, je la tiens dans ma main : il n'y a que des grains de sable qui vivront éternellement »
« C'est mal de croire en trop de choses, mais c'est mal aussi de ne plus croire en rien »
Sous le ciel de Paris (coule la Seine) – Julien DUVIVIER – 1950
Endormi devant, mais à revoir.
?/20
Colombo 28 : Entre le crépuscule et l'aube – Téléfilm de Harvey HART - 1975
Patrick MacGoohan est parfait dans ce rôle de colonel.
7/20
L'Auberge du Sixième Bonheur – Mark ROBSON – 1958
Un beau film et un beau rôle pour Ingrid Bergman. J'imagine que « Les Orphelins de Huang-Shi » est un remake et que c'est tiré d'une histoire vraie, du coup.
9/20
Danseuse aux Follies Ziegfled (Ziegfled Girl) – H.Z. LEONARD – 1941
Un très beau film. Heureusement, il y a très peu de scènes de spectacle ( même si pour moi il y en a déjà trop et les retirer ne m'aurait pas dérangé outre mesure ), et le film est vraiment axé sur les personnages et leurs destinées, leurs relations, leur évolution, ce qui en fait plus un drame psychologique qu'une comédie musicale. Très belle fin émouvante avec Lana Turner ( son plus beau rôle ? ) et James Stewart ( dans un rôle humaniste qui se rapproche de ce qu'il faisait chez Capra ). Hedy Lamarr a un petit rôle romantique assez loin de ce qu'elle était et des personnages durs et froids que son physique lui destinait habituellement. Petit, parce que curieusement cette histoire a un début et une fin, mais tout ce qui aurait pu en être le coeur et l'essentiel est occulté, et c'est bien dommage. L'histoire avec Judy Garland et son père ne sert pas à grand chose non plus, mais en alternant entre chaque section le film gagne en rythme et en renouvellement.
10/20
La Charge des Tuniques bleues – Anthony MANN – 1956
Un bon petit western de fort.
9/20
*Donnez-lui une chance (Give a girl a break) – Stanley DONEN – 1953
Très sympa le petit numéro avec les scènes filmées à l'envers et les ballons. Debbie Reynolds très mignonne. Pour le reste, c'est une histoire prétexte à numéros, donc c'est gentil, mais après « Chantons sous la pluie » c'est plus que pauvre et décevant.
6/20
*Duel – Steven SPIELBERG – 1971
Je me demande s'il y a tous les commentaires du conducteur ( lorsqu'on ne le voit pas parler ) dans la version originale. Sinon, c'est moi ou il est complètement crétin le camionneur ? Y a pas plus con que lui à la fin, quand il se tue dans le ravin.
8/20
Cinq cartes à abattre – Henry HATHAWAY - 1968
Mitchum pasteur ( encore ), Dean Martin joueur de poker, et Inger Stevens ( le troisième film en deux mois après "5 hors-la-loi" et "La Poursuite des Tuniques bleues" ). Plaisant.
8/20
Le Paquebot Tenacity – Julien DUVIVIER – 1934
Quelconque.
3/20
*Les Misérables – Jean-Paul Le CHANOIS – 1958
Une très belle version.
10/20
The Fire Raisers – Michael POWELL – 1934
Un petit film sympathique.
6/20
Mam'zelle Nitouche – Marc ALLEGRET – 1931
Tenu cinq minutes.
?/20
Le Corsaire rouge (The Crimson Pirate) – Robert SIODMAK – 1952
Un film de pirate sympa.
7/20
Scandale à Las Vegas – Robert STEVENSON – 1952
Il n'aura fait que des bons films ce Stevenson. Noirs et romantiques. Enfin, jusqu'à ce qu'il devienne réalisateur de films chez Disney. Et ici avec la sensuelle Jane Russell. Bon par contre la poursuite avec l'hélicoptère, c'est un peu too much.
8/20
Au Sud de Monbasa – George MARSHALL – 1956
Pour Donna Reed. Bof.
5/20
Alfie le dragueur – Lewis GILBERT – 1966
Un peu ennuyeux.
6/20
Les Barbouzes – George LAUTNER – 1964
Ca traine des pieds, c'est pas drôle, c'est plat, c'est raté.
4/20
Mission périlleuse – Louis KING – 1956
Témoin de quoi ? Elle n'a rien pu voir la fille, il faisait noir et il était de dos, et elle est arrivée après les coups de feu. Bon bref. Aucun intérêt.
4/20
*Flic ou Voyou – George LAUTNER - 1979
Le premier film de la série Belmondo-Lautner. Le flic ripoux il voit la fille de Belmondo, mais bon, c'est normal, il ne se pose pas de question. Bon, enfin c'est du polar très basique.
7/20
*La Carapate – Gérard OURY – 1978
Pierre Richard et Lanoux en cavale pendant mai 68. Rien de marquant, j'ai déjà oublié.
7/20
Pris au piège (Cornered) – Edward DMYTRYK – 1945
Un bon petit film noir, très réussi sur le plan visuel, avec de belles ambiances nocturnes et des jeux de lumières, des cadres travaillés. Mais un brin tortueux néanmoins niveau scénario, inutilement embrouillé.
8/20
Wings – William WELLMAN – 1927
Vu un peu du début, jusqu'à la mort de Gary Cooper. 2h20 d'avions dans le ciel, bof, je ne me sentais pas le courage.
?/20
Desperate – Anthony MANN - 1947
Un homme ordinaire mêlé à une affaire criminelle, à la Hitchcock. Sauf qu'ici on ne parvient pas à s'identifier à lui, il ne semble pas intéresser Mann. On est loin des caractères psychologiques très affirmés de James Stewart dans leu décennie à venir. Encore des scènes nocturnes réussies, mais dès que le film se fait en plein jour, la qualité du récit et de la réalisation retombe.
8/20
*Des Pas dans le brouillard – Arthur LUBIN - 1955
J'aime beaucoup l'ambiance et le récit, dans la lignée de « Hantise », mais encore plus virulent. Ici le poison est partout : dans l'amour à sens unique de la jeune servante ( très bon rôle de Jean Simmons, amoureuse de son maître Stewart Granger, qui le fait chanter par amour, pour devenir sa maîtresse et la maîtresse de maison ), et dans le subterfuge final et fatal. Personne ne gagne à tromper l'autre. Une très belle Belinda Lee, morte à 25 ans.
10/20
Le Grand Chef – Henri VERNEUIL – 1959
Un enfant kidnappé par Fernandel et Cervi pour acheter une station service. Je n'ai pas compris comment les parents arrivaient dans l'appartement d'en face, soi-disant au courant depuis le début. Une comédie stupide, navrante. C'est sans doute ce que s'est dit Verneuil, à l'aube de faire de vrais bons films.
5/20
La Femme que j'ai le plus aimée – Robert VERNAY - 1942
Sous la forme de sketches, des petites séquences sympathiques, légères, qui forment un ensemble cohérent et agréable à suivre, sur un sujet éternel : les femmes qui nous ont quittés.
9/20
Le Pigeon d'argile – Richard FLEISCHER – 1949
Un excellent petit film noir. Dommage qu'on devine dès le début que le responsable est le fidèle ami Ted. Mais en une heure, tout est dit. De l'action, une trame intelligente, des rebondissements, un soupçon de romance, une scène un nouveau cadre, vraiment très bien.
10/20
Myrna Loy : A Class by Herself – Documentaire
Un beau doc sur la femme de ma vie.
8/20
Mes Funérailles à Berlin – Guy HAMILTON – 1966
Pas trop suivi. Un petit film d'espionnage à la british, mais sans grand intérêt.
6/20
« Je m'appelle Samantha, mais les intimes m'appellent Sam. Et moi Edmund. Les intimes m'appellent Edna »
L'Horloger de Saint-Paul – Bertrand TAVERNIER – 1974
Pas passionnant.
6/20
Secret de femme – Nicholas RAY – 1949
Mince, je ne me souviens plus du tout. mais bon, un film avec Maureen O'Hara, ça ne devait pas être totalement désagréable à regarder.
7/20
Le Messager – Raymond ROULEAU – 1937
J'ai l'impression que tous les films avec Gabin à cette période étaient un peu écrits sur le même canevas. Je pense particulièrement aux films de Grémillon. De jeunes légionnaires, des femmes disputées par deux hommes, des mariages hâtifs qui débouchent sur des drames. En tout cas celui-ci était sympathique, romantique et dramatique, même si la séquence africaine m'a paru inutilement longue et le développement trop court.
6/20
*Le Juge Fayard dit Le Shérif - Yves BOISSET – 1977
La grande époque de Boisset. Avec le meilleur acteur français de tous les temps, Dewaere, et beaucoup de bons comédiens de l'époque ( Bozzuffi, Auclair ). Beaucoup de points communs avec le film qu'ils feront juste après dans ma bonne vieille ville « Adieu poulet » ( les petits malfrats aidés par des notables corrompus, la maison de passe avec la tenancière, les recherches et les arrestations, les gardes à vue poisseuses, le gars à l'hôpital, et j'en passe ), sauf que là c'est « Adieu le juge ». Et ici la fin est pessimiste : il est tué, et l'affaire est étouffée. Quant à l'affaire en elle-même, tout cela est bien lointain, on a oublié depuis longtemps les personnes concernées, mais sans doute que le film pouvait bousculer un peu à sa sortie. Pas vu depuis l'adolescence, un brin déçu.
8/20
On purge bébé – Jean RENOIR – 1931
J'ai tellement la version avec Torreton, Nanty et Bezace en tête que j'ai du mal à trouver les comédiens meilleurs ici. C'est plus un témoignage de l'époque.
6/20
Un Papillon sur l'épaule – Jacques DERAY – 1978
Je n'avais jamais entendu parler de ce film, qui me manquait dans la filmo de Lino. Ou bien l'ai-je vu il y a très longtemps ? Il y a une ambiance, un petit suspens, ça fait un peu brouillon parfois ce besoin de mettre de la folie, du mystère et de la parano partout, on sait qu'au final on aura un peu tourné en rond pour rien, mais ça se laisse regarder, rien que pour voir Lino trimballé dans tous les sens sans rien comprendre, ce qui marche un peu au début, mais pas sur la longueur. En tout cas, ça ne lui réussi pas les chambres d'hôtel au gars Lino (cf. « L'Emmerdeur » )
8/20
Un Flic – Jean-Pierre MELVILLE – 1972
Le dernier Melville. Et pas le meilleur. Loin de là. Très belle séquence d'ouverture, assez surréaliste. Les sentences pseudo-philosophiques par Delon sont assez ridicules. J'aime bien la musique dramatique qui vient supplanter la musique de la discothèque lorsque les personnages se jaugent du regard. La scène du train hélico en maquette avec le petit bonhomme, ça fait pas terrible. Et puis la scène de vol qui suit dure un peu une plombe pour rien. Par contre, niveau ellipse, quand un des braqueurs se fait arrêter et dit qu'il n'y est pour rien, qu'il ne va pas donner ses complices, et que la scène suivante on va les arrêter, c'est un peu décevant. Le transsexuel joue trop mal. Si j'ai bien calculé, on voit Delon 10 minutes et Deneuve 3. Voila, vraiment pas du grand Melville.
7/20
« Voiture 8... je vous le passe... – Oui... où ça ? On y va, je vous rappelle après » ( la phrase du film )
Le Dernier train de Gun Hill – John STURGES – 1959
Tiens, et si je matais un petit western, souvent c'est tellement chiant que ça me sert à m'endormir. Eh bien non, encore raté : une sorte de chef d'oeuvre du western. Au moins tout aussi réussi que « 3h15 pour Yuma » dont il se rapproche énormément.
12/20
Le Train – John FRANKENHEIMER – 1965
Un bon film de guerre.
8/20
Georgy Girl - Silvio NARIZZANO - 1966
J'ai regardé sans le son. Du coup j'ai un peu manqué le charme du truc, et surtout pas mal zappé au début, parce que je pensais que je ne regarderais pas du tout. Mais en fait ça m'avait l'air très bien, original, un ton différent, une héroïne un peu en marge, un film qui détonne. Et puis ces brèves apparitions de la magnifique Charlotte Rampling jeune, mes amis...
? entre 7 et 10/20
*Le Facteur sonne toujours deux fois – Tay GRANETT – 1946
Un peu de mal avec la partie judiciaire de l'intrigue, qui occupe toute la seconde moitié du métrage, qui ne me paraît ni vraiment logique ni vraiment bien amenée. Un peu de mal à suivre l'histoire d'amour, à comprendre les motivations des deux personnages. Alors ça part bien, mais ça me laisse sur le côté de la route à mi-chemin.
7/20
*Les Voleurs de trains – Burt KENNEDY - 197
Dommage : le début est chouette. Mais une fois dans le désert, jusqu'à la fin, c'est trop plat.
7/20
*100 dollars pour un shérif -
Si on oublie qu'on n'apprécie pas trop John Wayne, on peut revoir ce film et le trouver ma foi plutôt réussi et original, dans la famille des westerns qui se bonifient en les revoyant.
8/20
Larmes de joie – Mario MONICELLI - 1960
On est dans le film italien tel que je les aime. Poétique, nostalgique, nocturne, doux-amer. Encore une belle petite adaptation de Moravia.
8/20
Du Sang dans le désert – Anthony MANN – 1957
Pas trop suivi, il faudrait que je le revois. Mais le méchant qui se fait tuer par le jeune shérif et qui tombe sur la caméra, un grand moment.
?/20
Un Drôle de couple - Gene SAKS - 1968
Mouais, c'est amusant cinq minutes.
5/20
*Un Taxi pour Tobrouk – Denys de la PATELLIERE - 196
Un bon film d'hommes, d'amitié, de dialogues savoureux. La fin montre bien l'absurdité de la chose. Pour un peu on se croirait dans un Verneuil, tellement c'est maîtrisé. Mais la situation et le décor sont trop "statiques" pour m'emporter au-delà d'un bon moment.
8/20
Le Retour de Frank James – Fritz LANG – 1940
Gene Tierney petite journaliste rencontre et tombe amoureuse Franck James, qui se fait passer pour mort pour mieux venger son frère Jessie.
6/20
Représailles en Arizona – William WITNEY - 1965
Un western de bonne facture, mais jamais vraiment captivant. Et puis pourquoi commencer pendant dix minutes sur le personnage de Quantrill en en faisant le méchant absolu pour l'oublier aussitôt et passer à une tout autre histoire ? C'est stupide. Une scène forte : quand le héros voit son frère se faire tuer sous ses yeux sans pouvoir réagir parce qu'il est infiltré chez les bandits.
8/20
*Les Sept mercenaires – John STURGES – 1960
Un must, indéniablement. Sturges savait réaliser de très bonnes choses, à ses débuts du moins. Faudrait que je regarde le Kurosawa un jour quand même...
10/20
Le Brigand bien-aimé (The True story of Jesse James ) – Nicholas RAY – 1957
Pas mal. Préféré ça au film récent sur la même histoire.
8/20
Boniface somnambule – Maurice LABRO - 1950
Mm... nous aussi on aimerait bien dormir...
4/20
*Le Juge et l'assassin – Bertrand TAVERNIER – 1976
Un face à face savoureux, un rôle parfait pour chacun, mais plus étonnant pour Galabru dont la filmographie ne retiendra que deux films : celui-ci, et « Kamikaze ». Deux rôles de fou meurtrier. Beau rôle aussi pour Brialy. Un bon film donc.
( On voit l'ombre de la perche au début, dans l'église )
( Toute petite apparition de Christine Pascal, à la fin )
10/20
« J'ai choisi l'antisémitisme : c'est sans danger, c'est à la mode, et c'est autorisé par l'église »
« Ah, l'appel de la Mère Patrie... - J'ai passé l'âge de vivre chez ma mère »
Trois heures pour tuer – Alfred WERKER - 1954
Un bon petit western sans prétention avec Donna Reed. Plus j'en regarde, plus ça me rappelle les bons moments de mon enfance devant « La Dernière séance ».
10/20
Les Aventures de Rabbi Jacob – Gérard OURY – 1973
C'est pénible. Ni drôle ni intelligent. Poussif, puéril. J'avais hâte que ça finisse. Dlam'airde.
2/20
Une Histoire de détective – William WYLER – 1951
Une petite chronique policière, en huis-clos, relativement austère et pessimiste. Prix d'interprétation à Cannes pour la petite voleuse simplette, qui en effet campe parfaitement son personnage.
8/20
*L'Armée des Ombres – Jean-Pierre MELVILLE – 1969
Ah cette musique de fin. Pour le reste... pas convaincu. Nécessitera une nouvelle vision pour noter.
?/20
Giordano Bruno – Giuliano MONTALDO – 1973
Gianmaria Volonte et Charlotte Rampling lorsqu'elle était d'une grande beauté sévère. Mais je n'ai pas pu tenir très longtemps.
?/20
Avec la peau des autres – Jacques DERAY – 1966
Depuis longtemps je me dis que ce qu'il y a d'impressionnant dans la filmographie de Lino Ventura, en plus des choix de rôles de gentils, d'hommes intègres, c'est l'absolue qualité globale. Quasiment aucun film mineur, beaucoup de grandes choses ( hormis quelques Lautner post-Tontons ). Mais il m'arrive aussi de tomber sur certains films sans grand intérêt, comme celui-ci. Scénario de Giovanni.
6/20
*Un Drôle de paroissien – Jean-Pierre MOCKY – 1963
Avec l'âge et un mépris de plus en plus grand de la religion, ce film me parle davantage, mais ça n'en reste pas moins d'un humour de pacotille et d'un cynisme basique. Plus de mordant et de dénonciation du rapport entre la religion et l'argent n'eussent point fait de mal.
6/20
Le Silence de la mer – Jean-Pierre MELVILLE – 1947
Je me suis un fait un peu grave chier faut avouer. La narration, le peu de dialogues, le montage en petits plans, d'ailleurs très mal filmés, le huis clos, l'austérité générale - je vois bien le message implicite, l'humanité qui se dégage de cette histoire, mais bof.
5/20
Chicago – Tay GARNETT – 1931
Zappé direct. Ce que je faisais devait être plus intéressant.
?/20
Traître sur commande – Martin RITT – 1970
Pas suivi. A revoir.
?/20
Le Boulanger de Valorgue – Henri VERNEUIL – 1952
Mmm, plutôt quelconque.
4/20
*Le Corps de mon ennemi – Henri VERNEUIL - 1976
Vu et revu, mais bon y a quand même de sacrées répliques.
7/20
« Si vous appelez ce genre de filles des hôtesses, qu'appelez-vous au juste une pute ? »
Les Evadés de la Planète des Singes – Don TAYLOR - 1971
Pénible.
1,5/20
La Conquête de la Planète des Singes – Jack Lee THOMPSON – 1972
Insupportable.
1/20
La Peur du Scalp – Stuart GILMORE – 1952
Un western extrêmement médiocre, où absolument tout est mauvais. Scénario, dialogues, interprétation, réalisation, cadrages, montage, doublage, absolument tout.
4/20
Qui a peur de Virginia Woolf ? - Mike NICHOLS – 1966
Un film âpre, dur, voire éprouvant. Belle prestation de Liz Taylor. On a vraiment l'impression de rentrer dans l'intimité du couple Taylor-Burton. Etonnant. Bien sûr on devine très vite qu'ils ont perdu leur enfant, mais on est quand même très souvent perdu entre le jeu, le mensonge et le vrai. Déstabilisant, mais réussi. Réalisation ( travail de cadres et de lumières ) très soignée.
10/20
Les Chasseurs de Scalps – Sydney POLLACK – 1968
Lancaster et un esclave noir opposés à un groupe de chasseurs de scalps emmenés par Savalas et Winters. Ca va et vient entre les deux groupes, ça manque de sel, on attend un peu que ça passe. Vivement "Jeremiah Johnson".
7/20
Terreur dans la vallée (Gun Glory) – Roy ROWLAND – 1957
Un bon petit western avec Granger et Rhonda Fleming, qui m'a fait penser à "Rachel et l'étranger". Une belle construction scénaristique, un propos intelligent, des enjeux et des confrontations intéressantes, une découverte appréciable.
10/20
*Beau Brummell – Curtis BERNHARDT - 1954
Cycle Granger sur TCM. J'étais content de revoir ce film que j'avais bien aimé, et en fait j'ai lâché très vite.
?/20
*Scaramouche – George SIDNEY - 1952
Un chouette petit film de capes et d'épées.
7/20
Du Sang sur la piste – Ray ENRIGHT - 1947
Un petit western avec Randolph Scott, un peu trop ennuyeux et sans grande surprise. Du coup, ayant regardé d'un oeil, j'étais un peu perdu parmi les personnages. Mais la ravissante héroïne, Anne Jeffreys, me fait penser à Melissa Theuriau.
5/20
Les Deux Cavaliers (Two Rode Together) – John FORD – 1961
Widmark et Stewart qui partent racheter des blancs enlevés par les Comanches. Un Ford en mode mineur, avec un gros ventre mou, mais on finit sur une bonne intention, et le personnage de Stewart est plutôt comique.
8/20
Gatsby le Magnifique – Jack CLAYTON - 1974
Long et sans grand intérêt. Sirupeux, grosses envolées de violons romantico-guimauve. Très lassant. Pas aimé.
5/20
*La Femme modèle (Designing woman) – Vincente MINNELLI - 1957
J'avais oublié que je l'avais vu. Un tout petit film sur un quiproquo qui n'en est pas un : Gregory Peck s'est marié avec Lauren Bacall qu'il vient de rencontrer lors d'un séjour en Californie, mais il a omis de lui dire qu'il avait eu auparavant une relation avec une autre femme, et on doit se taper tous les rebondissements idiots que cela engendre. En plus de cela, il y a de méchants boxeurs qui le menacent, et un autre qui le protège, sauf qu'il n'a plus de neurones, qu'est-ce qu'on se marre. De la vieille comédie toute moisie.
5/20
L'Opération diabolique (Seconds) – John FRANKENHEIMER – 1966
Un film intéressant, avant-gardiste, au final déroutant, mais j'ai quand même passé l'intégralité du film à m'ennuyer assez rudement. On va dire que le sujet est mal traité. Donc pour moi c'est raté. Et puis la scène orgiaque est un ratage complet, j'ai eu envie d'arrêter.
5/20
La Femme à la casquette (A new kind of love) – Melville SHAVELSON – 1963
Pas trop suivi. Faut dire que rien n'est fait pour qu'on en aie l'envie. C'est un peu de la merde non ?
4/20
La Charge de la 8ème brigade (A distant trumpet) – Raoul WALSH – 1964
J'aime bien la romance entre le lieutenant et la belle et jeune veuve brune ( Suzanne Plechette, aperçue dans « Nevada Smith » ). Nettement moins les batailles contre les indiens.
7/20
L'Emeraude tragique (Green fire) – Andrew MARTON – 1957
Stewart Granger et Grace Kelly dans la jungle. Il fait tuer toute sa famille malgré lui, par folie pour l'émeraude qu'il convoite, mais elle l'aime quand même comme une belle blonde débile. Anecdotique.
5/20 ( pour Grace )
La Descente infernale – Michael RITCHIE - 1969
Que je vous raconte ce film : Redford est un skieur au sein de l'équipe américaine entrainée par Gene Hackman qui vit une courte idylle avec la très belle Camilla Sparve ( déjà croisée dans « L'Or de MacKenna » mais qui n'aura pas fait de longue carrière ), puis finit par remporter la médaille d'or de descente au JO. Voilà. D'une rare indigence.
5/20 ( pour la belle et l'ambiance hivernale )
Le Chevalier de Maupin – Mauro BOLOGNINI – 1966
Catherine Spaak est toujours aussi ravissante. Dommage que le film soit aussi gentiment naze.
5/20
La Chienne – Jean RENOIR – 1931
Ah bah ça a vieilli hein. L'histoire, les dialogues, les expressions, la réalisation, le cadre ( et ses expérimentations inutiles, comme celle pendant la danse ), le montage ( avec des coupes dix secondes après, et des scènes alternées qui reprennent là où on les a quittées ), le jeu des comédiens... ne reste que le document témoignage d'une époque et d'un certain cinéma en somme.
5/20
Félicie Nanteuil – Marc ALLEGRET – 1942
Un beau petit drame romantique comme savait en faire Allégret. Mais tout de suite je n'ai pas trop aimé le personnage de Félicie, qui se joue de l'homme qui l'aime. Pas aimé non plus le final avec les passages où il vient la hanter, ça faisait too much. Mais l'intention est louable.
8/20
L'Aigle des frontières (Frontier Marshal) – Allan DWAN - 1939
Tombstone, Earp et Doc Holliday. Adaptée en histoire d'amour contrariée, avec attaque de diligence et compagnie, le fameux règlement de compte passant au dernier plan. Pas la meilleure version donc, mais sympathique.
7/20
La Fureur d'aimer (Marjorie Morningstar) – Irving RAPPER - 1958
Bof, regardé d'un oeil et écouté d'une oreille. Juste vu la jolie frimousse de Natalie Wood jeune.
?/20
La Neige en deuil (The Mountain) – Edward DMYTRYK – 1956
D'après Troyat. Cool, aucun intérêt. Ni de les voir escalader pendant une demi heure, ni d'assister à leur confrontation : l'un qui veut piller les cadavres, l'autre qui veut sauver la rescapée. Le tout dans des décors de carton pâte. Très mal réalisé et très mal joué.
5/20
Le Fauteuil 47 – Fernand RIVERS – 1937
Pas trop suivi.
?/20
1900 (Novecento) – Bernardo BERTOLUCCI – 1976
Ambitieuse fresque. Il y a bien De Niro et Depardieu, mais c'est Donald Sutherland qui ressort du lot, dans son rôle d'infâme salaud. trouvé ça beaucoup trop long et assez peu captivant en fait. Mais depuis le temps que je voulais le voir...
6/20
'Le problème c'est qu'un homme qui n'a jamais travaillé de sa vie, il a tout le temps pour penser, et qu'à force de penser il redevient un enfant »
L'Or des pistoleros – William A. GRAHAM – 1967
J'ai regardé un peu au début, puis je me suis rendu compte que c'était plus une comédie poussive qu'un western, donc j'ai un peu lâché prise, d'autant que ça partait en pétarades et blagues puériles.
5/20
*Le Privé – Robert ALTMAN – 1973
Réessayé et toujours pas rentré dedans. Indifférence totale.
?/20
Silent Running – Douglas TRUMBULL – 1972
Pas trop suivi.
?/20
Le Récif de corail – Maurice GLEIZE - 1939
Il me reste quelques Gabin encore jamais vus, dont celui-ci. J'ignorais que Gabin et Morgan avaient tourné un autre film ensemble juste après « Le Quai des Brumes », comme quoi. D'ailleurs ils auraient pu en faire encore toute une série comme ça sur la lancée parce que c'est une belle petite surprise. Un bon mélange d'aventure et de romance.
10/20
« Vous êtes comme tous ceux qui prétendent avoir une vie de chien et qui au moment de tout quitter s'éprennent de leur misère »
Le Jugement de Dieu – Raymond BERNARD – 1952
Vu le début. Rien suivi.
?/20
Tout l'or du monde – René CLAIR – 1961
Vu le début. Rien suivi.
?/20
Terre sans pardon (Three Violent People) – Rudolph MATE – 1957
Très bon petit western, évolution de l'histoire très bien dosée, avec plusieurs aspects, le frère, l'obstination d'Heston qui semble vouer leur histoire à un terme injustement inexorable. Cette fameuse incapacité à pardonner. Non, tout est bien amené, les différentes ramifications de l'histoire, les dialogues.
( Par contre pas terrible le coup du frère auquel il manque un bras, donc on lui met une serviette dessus, ou bien on voit la place du bras plié en-dessous )
10/20
*La Poursuite impitoyable – Arthur PENN – 1966
Je devais être trop jeune la première fois que j'ai vu ce film : je n'avais pas trop apprécié. En effet, rien de spectaculaire ni de génial, mais une bonne critique de l'Amérique des années 60, qui se libère sexuellement, mais est toujours rongée par le racisme, et se cherche de faux coupables pour mieux cacher ses propres fautes.
8/20
Un Tramway nommé Désir – Elia KAZAN -1951
Dès le début on sent lourdement le poids bavard et déprimant de la pièce de Tennessee. Pas d'humeur, j'ai un peu lâché prise pendant que je dessinais, or il faut plutôt le voir que l'écouter.
?/20
Duel dans le Pacifique – John BOORMAN – 1968
Mouais. Se passe pas grand chose. Décevant. Quand j'étais ado, Boorman était un de mes cinéastes préférés. C'était il y a très longtemps...
6/20
L'Assassinat du Père Noël – CHRISTIAN-JAQUE – 1941
Un petit conte mêlé de petit suspens, le tout bon enfant.
7/20
La Course du lièvre à travers les champs – René CLEMENT – 1972
Un film plutôt bien parti, qui aurait pu ressembler à quelque chose, mais qui s'avère être un ratage complet. Des truands de dernière zone, abrutis, demeurés, sans remords, amateurs comme c'est pas permis, un scénario en carton. Un film de loose sur des gangsters de pacotille. A voir une fois, pour l'ambiance et le dépaysement ( la rencontre improbable Robert Ryan Trintignant Massari ), mais de plus en plus péniblement.
5/20
Armaguedon – Alain JESSUA - 1976
On n'y croit pas vraiment, c'est un peu des bras cassés, devant et derrière le scénario.
5/20
Toute la ville est coupable – R.G. SPRINGSTEEN - 1966
Super, le noeud de l'intrigue, même s'il n'a rien de surprenant, est dans le tire français. Elle a pris un bon coup de vieux Jane Russell. Un film réalisé 10 ans trop tard, ça sent trop le petit western de série B des années 50.
6/20
Avanti ! - Billy WILDER – 1972
Un peu longuet, mais mignonnet. J'aime bien les références.
8/20
Les Pirates du métro – Joseph SARGENT - 1974
Ah ok, donc le remake de Scott était en fait un copié/collé intégral. Celui-ci était très bien.
8/20
Le Plus sauvage d'entre tous – Martin RITT – 1963
Un petit côté Tennessee Williams. Comme souvent avec Ritt, un beau petit film sensible. Et Newman impeccable dans ce rôle ingrat.
7/20
Les Plus belles années de nos vies – William WYLER – 1946
Myrna n'y tient qu'un petit rôle, mais parfaitement à son image : drôle et apaisant, une femme aimante et souriante, qui garde pour elle et aide son époux malgré la douleur. J'aime bien la petite histoire avec Teresa Wright.
8/20
*Scaramouche – George SYDNEY - 1952
Charmant, divertissant, mais à chaque fois que je le regarde je dévisse assez vite.
8/20
Le Convoi – Sam PECKINPAH – 1978
Une comédie routière de base, une poursuite genre "shérif fais-moi peur" longue et vaine sur laquelle se greffe une idéologie anarcho-politico-bidon : on ne sait même pas pourquoi ils roulent, quelle est leur lutte, et eux non plus. Une grosse daube. J'ai vraiment eu l'impression qu'Ali McGraw était la mère d'Angie Harmon, la ressemblance est hallucinante.
4/20
*The Bravados – Henry KING – 1957
Il pouvait très bien se contenter de les arrêter, au lieu de les tuer, mais l'aveuglement de la douleur l'a amené à se venger, et donc pour rien, comme on s'y attendait. Ca m'avait moins heurté la première fois. Je revois la note à la baisse.
10/20
Les Hauts de Hurlevent – William WYLER – 1939
Un bon film romantique, mais basé uniquement sur le début du roman, ce qui en soit n'est pas une mauvaise idée. Mais il manque néanmoins quelques ingrédients qui en auraient fait un grand et beau drame fort. C'était seulement plaisant.
8/20
Sous le plus grand chapiteau du monde – Cecil B. DEMILLE – 1952
Grosse logistique de tournage pour un film sans intérêt. J'ai abandonné en cours de route.
4/20
New York Confidential - Russel ROUSE - 1955
Difficile de prendre fait et cause pour ces gangsters présentés comme des héros, et de vouloir leur survie, la réussite de leurs entreprises illicites, de leurs meurtres, etc. On finit par s'ennuyer, même si l'ensemble tient la route. Le héros est plutôt intéressant, infaillible et implacable, mais on ne le comprend jamais, impossible de s'identifier. Un bon petit film noir.
Belle actrice brune, la fille du patron amoureuse du héros, Anne Bancroft.
LFMDH : La fille du boss s'est tuée en voiture, suicide ou alcool ? Le héros est obligé de tuer son boss et la blonde qui vivait avec lui et le draguait. Il prend sa voiture, larmes aux yeux, et se fait tuer, comme lors de la première scène.
8/20
*Cinq cartes à abattre – Henry HATHAWAY – 1968
Revu, et peut-être davantage apprécié. Un bon petit western avec Mitchum qui reprend de la soutane.
LFMDH : C'est Mitchum qui les tue pour venger son frère, poussé par le petit jeune qui ment en disant que le black et Martin y étaient aussi, mais Martin a pigé le truc et aussi le pistolet caché dans la Bible et tue Mitchum.
10/20
Chuka le redoutable – Gordon DOUGLAS - 1967
Une réalisation avec vingt ans de retard minimum, mélangé à ce qu'il y a de pire dans les années 60 : les mouvements de caméra moisis, les gros plans, les zooms, les mises au point ratées, le tout filmé en studio pourrave alors qu'on est dans un fort militaire. Et un scénar ad hoc. Non mais il ne peut pas leur dire qu'il a vu la patrouille servir de cible dans le camp des indiens avant qu'ils ne débarquent dans le camp déguisés en soldats ? Risible. La scène du repas avec règlements de compte est un peu le seul moment à retenir.
5/20
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.