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Les (vraiment) vieux films

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Scalp » 24/02/2010 19:43

Message précédent :
Shock Corridor Samuel Fuller - 1963

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Afin de me préparer à allez voir le nouveau Scorsese me suis décidé à mater le film de Fuller qui trainait sur mes étagères depuis un moment et comme souvent avec Fuller je suis pas déçu.
Bien entendu ça reste finalement très balisé, l'issue de film ne fait rapidement aucun doute, mais ça reste passionnant de bout en bout car c'est vraiment percutant, chaque scène "d'interrogatoire" est sacrément bien foutu ( la mieux c'est celle avec le scientifique avec Barrett qui n'arrive pas à parler ) et chaque scène aborde un problème de EU a cet époque : communisme via un sudiste qui a trahi son pays en Corée, racisme avec un black qui lynché par des racistes dans son université se prend désormais pour un membre du KKK et nucléaire avec un savant qui a dorénavant l'age mental d'un gosse de 6 ans.
Ca fait plaisir de voir un film dans un asile ou les matons ne sont pas tous des gros sadique prêt à sortir la matraque.
L'enquête en elle même est secondaire ( un journaliste se fait passer pour fou pour pouvoir découvrir le coupable d'un meurtre dans un asile afin de gagner le prix pullitzer ), ainsi la partie thriller est traité vaguement, de plus rien n'est fait pour qu'on devine qui est le tueur ( et le choix du coupable est rapidement limité ).
Fuller était un cinéaste engagé et ça se voit à l'écran, les EU en prenne plein la gueule et il compare son pays à un asile d'aliéné, l'asile étant ici un mini pays ou toutes peurs du pays sont représenté.
Le film est bourré de scènes qui marquent : la découverte de la rue la première fois puis lors du plan final, l'attaque des nymphos, la scène de pluie ou Barrett sain d'esprit d'esprit à son entré, sombre petit à petit entre dans la folie au contact de tout ces collègue zinzin et il y a bien entendu cette fin d'une noirceur total.
Y a quelques trucs qui m'ont chiffonné un peu : la gestion du temps notamment, a un moment on nous dit ça fait 6 semaines qu'il est dans l'asile alors qu'a l'écran on a l'impression que ça fait 2 jours.
L'acteur principal qui a un coté Bruce Campbell est vraiment bon et j'aime bien tout les passages avec sa voix intérieur ( au début c'est excellent, il est fier de lui, fier de se jouer de tout le monde puis plus le film avance plus sa voix est moins présente le summum est atteint quand on l'entend se demander de parler ), et son personnage évolue de façon cohérente, il devient pas fou en 2 secondes.
Le montage du film est vraiment moderne ( comme tout les films de Fuller quoi ) et ça se permet même quelques expérimentations ( bon par contre je suis pas super convaincu par les stock shot en couleur ), le N/B du film est vraiment magnifique.
Le film a été tourné en 10 jours, ce qui vu comment c'est abouti, est vraiment surprenant.
Fuller un réalisateur a découvrir pour tout cinéphile digne de ce nom.

8.5/10
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HOCHET Gabriel » 26/02/2010 20:25

Morti a écrit:Quand je pense que je n'ai jamais réussi à le voir... :roll:

Je suis pas sur de l’avoir vu non plus.....

Par contre, le fait de voir l’air abattu de James Stewart sur la photo, me rappelle un film (pas vraiment vieux) auquel je ne pense que rarement, et qui pourtant m’avait mis une énorme claque : “Mort d’un commis voyageur”, de Volker Schlöndorff, ou Dustin Hoffman m’avait ému comme rarement...Putain de film...., années 80 je crois.
Quelqu’un a aimé ?
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Morti » 27/02/2010 13:33

HOCHET Gabriel a écrit:
Morti a écrit:Quand je pense que je n'ai jamais réussi à le voir... :roll:

Je suis pas sur de l’avoir vu non plus.....

Par contre, le fait de voir l’air abattu de James Stewart sur la photo, me rappelle un film (pas vraiment vieux) auquel je ne pense que rarement, et qui pourtant m’avait mis une énorme claque : “Mort d’un commis voyageur”, de Volker Schlöndorff, ou Dustin Hoffman m’avait ému comme rarement...Putain de film...., années 80 je crois.
Quelqu’un a aimé ?


Oui je l'ai vu et c'est vrai que Hoffman était sensationnel. J'avais toujours fait un blocage sur cette histoire, souvent mise en scène au théâtre, mais là j'ai regardé...excellent...
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HOCHET Gabriel » 28/02/2010 00:56

Morti a écrit:
HOCHET Gabriel a écrit:
Morti a écrit:Quand je pense que je n'ai jamais réussi à le voir... :roll:

Je suis pas sur de l’avoir vu non plus.....

Par contre, le fait de voir l’air abattu de James Stewart sur la photo, me rappelle un film (pas vraiment vieux) auquel je ne pense que rarement, et qui pourtant m’avait mis une énorme claque : “Mort d’un commis voyageur”, de Volker Schlöndorff, ou Dustin Hoffman m’avait ému comme rarement...Putain de film...., années 80 je crois.
Quelqu’un a aimé ?


Oui je l'ai vu et c'est vrai que Hoffman était sensationnel. J'avais toujours fait un blocage sur cette histoire, souvent mise en scène au théâtre, mais là j'ai regardé...excellent...

Bravo, Morti, c’était (et c’est toujours) avant tout une pièce de théâtre.... je l’avais un peu oublié. Raison de plus pour applaudir ce formidable film. cette année là, perso, j’aurais donné l’Oscar à Dustin....
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 04/03/2010 16:33

Mes vieux films de février

Massacre pour un fauve ( Rampage ) – Phil KARLSON - 1963
Un modèle de film mal réalisé. Il me faudrait voir ne serait-ce qu’un deuxième film de lui et je crois que ce pourrait être le pire que j’aie jamais vu. Ne reste que la rencontre entre les deux futurs amants ( Mitchum et la charmante Elsa Martinelli ), et les dialogues sur la femme convoitée en parallèle avec la chasse. Apparemment elle est consentante...
5/20

Le Cabinet du docteur Caligari - Robert WIENE - 1919
J’aime le vieux cinéma, mais il y a quand même des limites. Et puis là c’est du théâtre, même si c’est du cinéma. Bref, j’ai trouvé que c’était lent, bien sûr, et que le film ne commençait qu’à la moitié, lorsqu’il se passe l’ébauche de quelque chose en fait. L’énigme est ensuite assez plaisante, et la conclusion non dénuée d’intérêt. Qui est fou, qui est sain, qui a rêvé quoi, qui a vécu quoi ? Mais l’ensemble m’a laissé relativement froid. Je n’attribuerai donc pas de note extraordinaire, car je considère que c’est un document intéressant, juste cela.
7/20

*La Perle noire - Richard THORPE - 1953
Aventures exotiques sur fond de rivalité fraternelle, de chasse au trésor, et de chasse à la jeune mariée.
9/20

*La Griffe du passé ( Out of the past ) - Jacques TOURNEUR - 1947
Un film très beau visuellement, peut-être le plus beau de Musuraca avec les deux Welles. Le film respire la maîtrise totale, comme son héros. Mais niveau scénario, la deuxième partie est trop complexe, voire confuse, et on se perd un peu, sans pouvoir accrocher à l‘intrigue.
12/20

Un Homme fait sa loi - Burt KENNEDY - 1969
Un western - enfin, si peu - à moitié crétin, qui flirte avec la comédie grotesque.
6/20

*La Nuit du chasseur - Charles LAUGHTON - 1955
Un film ambitieux. D’emblée le ton est donné, sarcastique et ironique, quasi burlesque, avec le personnage de Mitchum, le pasteur Harry Powell, qui se croit guidé par dieu, ou qui s’en moque ouvertement et s‘adresse sans cesse à lui par jeu, ou peut-être par habitude d‘un passé pieu, mais qui en tout cas se cache derrière lui et son arbitraire divin pour commettre ses méfaits. Les enchaînements aussi sont ironiques ( les inserts du train qui arrive, avec les sursauts de musque, alors que la femme dit ne plus vouloir se marier ). Puis, après la mort du père ( le vrai, condamné à mort, pas le faux dévot ) on rentre dans la première histoire : celle de John ( Jean ? ) et Pearl, les deux pauvres agneaux, qui protègent l’argent caché par leur père dans la poupée ( le veau d’or ?), et dont la mère épouse le pasteur. Le loup est dans la bergerie. Grâce à sa belle cargaison d’interdits et de dogmes divins tout préparés, il parvient à se faire bien voir de tous, et à tartuffier tout son monde ( la séquence sur Abel et Caïn, avec les fameux Love and Hate de gangster tatoués sur ses doigts ), parvenant même à décrédibiliser la parole des enfants, dont la bouche abrite la vérité, c’est bien connu. Magie et folie de la religion, même lorsque la mère découvre qu’il est réellement à la recherche de l’argent, il est trop tard : elle s’est déjà intimement persuadée qu’il est venu pour elle, pour le salut de son âme, et elle ne tarde pas à en faire l’amère expérience. Depuis le début, nous avons un large parallélisme avec des notions religieuses : le pasteur qui devient le « père » adoptif, la figure de l’oncle, les pécheurs et la rivière ( le Mississsippi et le Nil ), où vivent les « mauvais poissons » et qui sera le tombeau de la mère, du silence de la confession et du secret que doivent garder les enfants. Et tout le film en est rempli, de manière plus ou moins explicite, mais nettement critique. Après la séquence de la cave ( d’ailleurs le garçon joue terriblement mal ), nous assistons à une longue séquence « onirique » de leur fuite ( l’exil d’Egypte ? ), qui s’ouvre sur un très beau plan de la barque quittant la rive, et articule le film sur un axe pivot. On rentre alors dans un passage qui dure le temps d’une nuit - comme un rêve d’enfant qui tourne au cauchemar - fait d’animaux nocturnes ( Il faudrait que je réécoute, mais il se pourrait bien que les éléments qui apparaissent ensuite, pendant qu’ils se laissent emporter par le fleuve ( toile d’araignée, grenouille ), soient présents dans la petite comptine que chante la petite fille ), de ciel étoilé et d’ombres chinoises ( la campagne en studio, c’est pas top, mais à partir du moment où c’est délibéré et exagéré d’ailleurs, ça passe ), de vaches au sein maternel dans la grange du repos ( une berceuse chantée par le souvenir de la mère ? ) puis au réveil la rumeur lancinante de la chanson du prêcheur qui les suit à la trace et se rapproche. Nous arrivons alors, échoués tel Moïse sur le Nil, à la troisième et dernière partie, chez les trois Grâces, sous la houlette de Rachel ( prénom hébreux qui symbolise le judaïsme et signifie brebis – les brebis égarées, les enfants qu’elle appelle ses agneaux ), interprétée par Lilian Gish, dans l’un de ses rares rôle parlant. Dans une sorte de Jardin d’Eden, les deux orphelins réapprenant le bonheur. Nous avons là encore quelques symboles religieux : la pomme, l’histoire des enfants d’Israël tués par Hérode, le jour de Noël. Jusqu’ici, le film montrait la religion sous un jour peu favorable, mais cette figure maternelle de bonté et d’humanité, de charité et d’amour, permet de rééquilibrer les choses. Ayant tout de suite compris que le pasteur en voulait aux enfants, elle les protège et veille alors qu’il attend, tapis dans l’ombre. J’ai lu ceci sur Wikipédia, qui me semble bien intéressant, et qui rejoint l’idée de la chanson féminine qui bascule en rengaine du pasteur à l’aube de la « fuite » : L'affrontement entre Rachel Cooper et Harry Powell est aussi celui de deux spiritualités / religiosités toutes personnelles, opposition qui est symbolisée dans la scène où chacun interprète sa propre version de la chanson « Leaning on the Everlasting Arm », dont le révérend Powell oublie des mots. Le film appuie sur la fin de manière plus pointue sur la vision misogyne du pasteur, qui considère les femmes juste bonnes à enfanter et promptes à la débauche - puisque la femme est cause de notre déchéance - mais qu’il ne peut se résoudre à aimer ( car en bon catholique, il n’aime que l’argent ). Il n’a d’ailleurs pour sexe qu’un substitut caché dans sa poche, mais qu’il manipule et ouvre lorsque le désir – ou l’impossibilité du désir -.le submerge, et dont il n’use que pour tuer : son couteau. Pulsions et dangers que Rachel résume assez bien lorsqu’elle s’aperçoit que Rubis, la jeune fille dont les sens s’éveillent, est amoureuse du pasteur - qui sait si bien tenter le diable, son véritable dieu – et qu’elle dit que les « enfants sont seuls et sans défense » ( petit insert illustratif du jeune lièvre capturé par le hibou ). Le film s’achève sur l’arrestation et le lynchage du pasteur, qui finit donc comme le véritable père des enfants ( d’ailleurs l’arrestation ressemble à la première, et John finit par lui jeter l’argent, qui ne représente à ses yeux que le dernier leg de son père qu’il protégeait par obéissance et respect de la dernière volonté paternelle, pas une richesse en soi ), puis par la célébration de Noël ( Christmas, la messe du Christ ) dans la neige et la pureté retrouvée.
Une réalisation soignée. Au début, quelques plans d’hélicoptères un peu cahotants mais soit, ils symbolisent sans doute le regard que porte le Créateur sur ses ouailles. Puis un beau travail sur la lumière et le cadrage, de beaux effets dans la séquence centrale. L’œuvre est finement ciselée, chaque plan est à sa place, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce niveau-là. Mais je n’avais pas souvenance qu’il se passait aussi peu de choses ( il n’y a quasiment pas d’affrontements directs, ni même de poursuite au sens strict, on dirait que l’action se déroule d‘elle-même comme dans un conte ) et que l’intérêt résidait dans le traitement et la symbolique des différents antagonismes : le bien et le mal, le jour et la nuit, la vérité et le mensonge, le rêve et la réalité, le monde des enfants et celui des adultes, la richesse et la bonté d’âme, le noir et le blanc, les plans en extérieur ou en studio, etc. C’est donc intéressant, très prometteur ( dommage qu’il n’ait pas réalisé d’autres films ), mais pas passionnant pour autant. C’est aussi le seul film - d’après tout ceux que j’ai vus récemment - où Mitchum ne fume pas de cigarette…
11/20

Hélène de Troie - Robert WISE - 1956
J’aime bien le début, parce qu’on a vraiment une histoire d’amour entre Hélène et Paris, pendant une bonne heure, avant que la guerre de Troie ne commence. Après, j'ai lâché prise, il me faut revoir la fin.
7?/20

Belle mais dangereuse ( She couldn’t say no ) - Lloyd BACON - 1954
Une petite comédie avec Mitchum et Jean Simmons, à l’opposé de leur drame « Angel face ». C’est plaisant, mais ça remue un peu beaucoup de bruit et de monde pour rien.
8/20

*Celui par qui le scandale arrive ( Home from the hill ) – Vincente MINNELLI - 1960
Un drame comme il faut, avec son histoire de famille honteuse, son histoire d’amour contrariée, l’initiation du garçon à la vie d’adulte et ses malheurs, et les découvertes ou malentendus qui mènent au dénouement fatal. C’est plaisant, sans plus, et un poil long. Mais c’est bien du Minnelli, avec ses décors en technicolor éclatant.
10/20

Broadway qui danse – Norman TAUROG - 1940
Une bonne petite comédie musicale où Fred Astaire s’efface derrière son compagnon moins talentueux, avant de ravir le succès et l’amour.
9/20

Amanda – Mark SANDRICH – 1938
Fred Astaire en psychiatre et Ginger Rogers en fausse patiente. Une belle petite comédie sentimentale, mais les fans de danse n’auront pas grand-chose à se mettre sous la dent ( ce qui me convient parfaitement, si ce n’est que hop, ils se mettent à danser et ils sont des génies de la danse, c’est un peu incongru, mais soit )
10/20

Countdown – Robert ALTMAN – 1968
Un mec, James Caan, est envoyé sur la Lune, à la place d'un autre, Robert Duvall. Voila. Rien de bien captivant.
5/20

L’homme qui tua Liberty Valance – John FORD – 1962
Un très grand western. J’ai beaucoup aimé.
13/20

Paris Blues - Martin RITT - 1961
Il y a plein de belles choses dans ce petit film, ce qui en fait un très beau film : Paris, l’automne ( déjà, ça ça me parle beaucoup ), les décors de Trauner, le jazz blues lancinant dans la nuit, qui révèle l’âme de la ville, l’insouciance de cette génération d’après-guerre, cette vie de bohème, un peu comme dans le roman de Déon. Puis, il y a les rêves de Paul Newman – qui s’espère compositeur - et de Sydney Poitier – qui veut s’émanciper, du racisme et de son mentor -, les balades blanches ( le jour ) et noires ( la nuit ) dans Paris, entre les pauses amoureuses sur les quais de Seine et les silences du départ annoncé, sur les quais de saint Lazare, les soupirs des sentiments nouveaux, et les croches du passé, cette réalité que les deux héros préfèrent occulter dans ce « havre de paix ». Les personnages évoluent dans l’improvisation amoureuse, cherchant l’harmonie du moment puisqu’ils savent que la fin de la partition est déjà écrite. Après le jeu et les rêves, il faudra revenir à la vraie vie, celle des adultes, celle qui fait souffrir. « Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour » dit-on chez Carné. Ici c’est Paris qui sépare les amants qui s’aiment, au son des feuilles mortes, celles de la partition de la nostalgie, car ce film est surtout beau pour ce qu‘il montre de cette époque magique et révolue. On sent aussi l’amour du réalisateur pour cette ville. Une très agréable surprise que ce film dont je n’avais jamais entendu parler mais qui s’avère très réussi, beaucoup plus profond qu’il n’y paraît.
13/20

Entrons dans la danse – Charles WALTERS - 1949
Une comédie musicale centrée sur Ginger Rogers, tentée de quitter Astaire pour jouer de la tragédie. Leur dernier film ensemble, après dix ans de séparation. Le couple a vieilli, mais ça reste fort sympathique.
8/20

Demoiselle en détresse – George STEVENS – 1937
Une charmante petite comédie musicale avec Astaire et la ravissante Joan Fontaine. Le rôle de la petite secrétaire est aussi très amusant.
9/20

La Femme aux Chimères – Michael CURTIZ - 1950
Un beau film sur un trompettiste ( Kirk Douglas ) qui voue sa vie à son art, et qui s’aperçoit qu’être virtuose ne permet pas de bien conduire sa vie pour autant. L’histoire d’amour avec Lauren Bacall est un peu étrange – puisqu’on ne ressent pas d’amour entre eux - mais elle illustre bien le sentiment général de loupé personnel. Sinon, les dialogues creusent une psychologie intéressante, et l’aspect jazzy de film noir sans être un polar est très bien faite. J’aime beaucoup cette phrase de son père spirituel « j’ai l’impression de jouer pour des sourds ». Bref, la réflexion sur l’art et l’importance de la création dans notre existence m’a interpellée.
10/20

En suivant la flotte – Mark SANDRICH – 1936
Une gentille petite comédie musicale, qui alterne deux histoires d’amour de deux marins avec deux sœurs, dont Astaire et Ginger. L’autre marin se comporte comme un mufle et délaisse la jeune femme qui a renfloué un bateau pour lui. Tout se conclue en une minute, sans qu’on n’assiste à quoi que ce soit, une chanson et hop c’est réglé, c’est tout pourri comme final.
8/20

Goodbye Mr. Chips – Herbert ROSS – 1969
Un beau film étonnant, avec un Peter O’Toole impeccable en professeur d’université anglaise coincé, qui se marie avec une jeune actrice, Petula Clark. Le film joue sur deux registres, le drame et la comédie ( voire musicale, avec de petits extraits de la narration chantés ), ce qui en fait un objet hybride très surprenant. La conclusion, avec la mort de la femme et le départ à la retraite du héros, est assez émouvante. Mais c’est un peu tard, et alors que je m’attendais à une sorte de « Cercle des poètes disparus », je suis agréablement surpris, mais quelque peu déçu.
9/20

Carioca – Thornton FREELAND - 1933
Le premier film avec Astaire et Ginger. C’est puéril et mal fichu, on s’ennuie comme jamais, bref, heureusement qu’ils ont fait de belles choses par la suite parce que là c’est très mauvais , et je suis très content de ne pas l’avoir vu en premier.
4/20

Un Homme de fer – Henry KING – 1949
Un très beau rôle pour Gregory Peck, un de mes acteurs favoris. Mais l’histoire de cette escadrille de bombardiers durant la seconde guerre mondiale, malgré de vraies variations psychologiques, ne me passionne pas pour autant.
9/20

Sur les ailes de la danse – George STEVENS – 1936
Une petite comédie musicale avec le duo Astaire-Ginger, un brin plus ennuyeuse qu’à l’accoutumée. L’histoire d’amour est bâclée, et les numéros sont ratés.
7/20

*Week-end à Zuydcoote – Henri VERNEUIL – 1964
Revu ce très bon film. Dans mon esprit, la jeune femme était jouée par Marie Dubois, mais elle n’a qu’un rôle minuscule, et c’est en fait la ravissante Catherine Spaak, la fille du célèbre scénariste. Je ne sais pas pourquoi Verneuil avait cette fascination pour les plages comme symbole de la guerre, comme dans « Un Singe en hiver ».
10/20
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HAL9000 » 04/03/2010 16:50

Moi qui trouve qu'en général tout le monde note trop haut le moindre film un peu apprécié, pour le coup, j'ai dû mal à comprendre une notation aussi sévère. :ouch:
Par curiosité quels sont les films, vieux ou pas, qui trouvent grâce à tes yeux et dont les notes décollent vraiment ? :?
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 04/03/2010 17:18

L'éternel débat...
J'ai déjà dû m'expliquer dans ce topic ( il y avait d'ailleurs un top quelque part si je me souviens bien ), mais pour faire vite, comme films au-dessus de 14, je donnerais "Stalker", "Nostalghia", "Mauvais sang", "La Double vie de Véronique", "Cyrano" et "Un Coeur en hiver", pour les films récents.
Pour les vieux films, "Peter Ibbetson", "La Vie est belle", "Horizons perdus", "Les Lumières de la ville", "L'Ombre d'un doute", "Le Portrait de Jennie", "Huit heures de sursis"...

Je ne note jamais au-dessus de 18.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HAL9000 » 04/03/2010 17:36

Merci pour ta réponse. Les films que tu cites sont en effet excellents. Ce qui m'interpelle dans ta notation, et qui me dérange en tant que lecteur recherchant aussi l'avis des autres, c'est que j'ai beaucoup de difficulté à percevoir à travers tes avis ce qui pourraient ou non me plaire. Pour la plupart, je les ai vus (tu as l'air notamment d'être comme moi un fidèle de TCM, non ?), mais c'est toujours intéressant de lire des avis pouvant indiquer de nouveaux films à découvrir. Par exemple, ton 11/20 sur La nuit du chasseur, je ne le comprends absolument pas au regard de ta longue explication. Est-ce la peine de noter dans ce cas, l'explication ne se suffit-elle pas à elle-même ? :?
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Le Complot » 04/03/2010 18:18

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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 04/03/2010 20:11

@HAL ( IBM ) 9000 : Pour le Laughton c'est différent : sur mon chti forum perso on se mate le même film à plusieurs et on envoie nos commentaires en même temps, ce qui fait que je me sens obligé de faire un topo assez détaillé. Et puis c'est un film revu après plus de dix ans, donc c'est vrai que j'ai moins aimé et ma note actuelle s'en ressent. Il était meilleur dans mon souvenir.

Oui, je note dur, ça tout le monde l'aura remarqué, et je le reconnais, mais j'ai besoin de bien différencier et de hiérarchiser ( "Sévère mais juste" dirait l'autre, en tout cas on essaie ). Comme je le dis souvent, il faut que vous envisagiez que je note 5 points en-dessous de vous, puisque je ne note quasiment jamais au-dessus de 14. Donc tous les films que je trouve bien, à partir de 8, pour vous ils sont déjà à 13. Ca fait plein de bons films à voir non ?

:D

Yep, je suis abonné depuis peu à TCM, donc je mate plein de trucs.
Du coup je serais aussi très curieux d'avoir ton avis sur les films que tu as vus.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HOCHET Gabriel » 05/03/2010 20:24

jolan a écrit:Mes vieux films de février
*Week-end à Zuydcoote – Henri VERNEUIL – 1964
Revu ce très bon film. Dans mon esprit, la jeune femme était jouée par Marie Dubois, mais elle n’a qu’un rôle minuscule, et c’est en fait la ravissante Catherine Spaak, la fille du célèbre scénariste. Je ne sais pas pourquoi Verneuil avait cette fascination pour les plages comme symbole de la guerre, comme dans « Un Singe en hiver ».
10/20

Vu la moyenne des notes que tu dispense, cher jolan, 10/20 c’est pas mal....
Mais je trouve ça un poil radin. Il y a tellement de bonnes choses dans ce film, qui me surprends à chaque fois que je le revois, alors que je l’ai vu je ne sais combien de fois.
Je serais curieux de savoir quels sont pour toi des films à note :
12/20
15/20
18/20
20/20...... si, si, ça existe, selon mon barème perso, je t’en cite plein....
Mais bon, moi je suis assez bon public, et j’aime tellement le cinéma... :D

PS : Et c’est vrai que Catherine Spaak est éblouissante dans ce film. D’ailleurs, pourquoi n’a-t-elle pas eu une carrière plus consistante ? Perso, je me le demande.... Trop blonde ?.... [:kusanagui:6]
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 05/03/2010 21:18

Eblouissante, faut ptet pas éxagérer. Sauf si tu parles de sa blondéité...

Eh oui, je suis très radin au niveau de la qualité cinématographique.
Franchement, un film à 10/20 ( 15 pour vous ), c'est un bon film, donc ce Verneuil est vernis.
Mais avec "Un Singe en hiver" à 14, je ne peux décemment pas mettre plus à celui-ci.

Des films 12/20 ( 17 pour vous ) : tous les bons films auxquels il manque un petit quelque chose pour atteindre le palier supérieur

Des films 15/20 ( 20 pour vous ) : c'est très rare, mais dans ce cas ce sont de très grands films. Je n'en ai pas attribué depuis des mois, même aux meilleurs films vus récemment, comme "Loin de la foule déchainée" ou "L'Homme qui tua Liberty Valance" qui cependant le méritent. En ce moment mon sommet est plutôt 13 ( 18 pour vous ).

Des films 18 et 20 : Une petite dizaine de films, dont ceux cités plus haut. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'un film a atteint la perfection. Comme tu le dis, chacun son barème, et moi je trouve toujours des défauts, même quand j'aime bien. Et je trouve rassurant de laisser une marge pour les films qui dépasseraient ( c'est sans doute une illusion, mais rien n'est impossible ) les films de mon panthéon.

Mais j'ai aussi beaucoup de mal à coller un 0 ( enfin, j'ai quelques 0, sans compter ceux que je ne note pas, et aucun 20 ), parce qu'il y a toujours au moins une qualité, même très superficielle, comme une belle actrice qu'on a plaisir à revoir, même dans un navet...
On est entre connaisseurs hein ;)
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HOCHET Gabriel » 05/03/2010 21:43

jolan a écrit:Eblouissante, faut ptet pas éxagérer. Sauf si tu parles de sa blondéité...

Eh oui, je suis très radin au niveau de la qualité cinématographique.
Franchement, un film à 10/20 ( 15 pour vous ), c'est un bon film, donc ce Verneuil est vernis.
Mais avec "Un Singe en hiver" à 14, je ne peux décemment pas mettre plus à celui-ci.

Des films 12/20 ( 17 pour vous ) : tous les bons films auxquels il manque un petit quelque chose pour atteindre le palier supérieur

Des films 15/20 ( 20 pour vous ) : c'est très rare, mais dans ce cas ce sont de très grands films. Je n'en ai pas attribué depuis des mois, même aux meilleurs films vus récemment, comme "Loin de la foule déchainée" ou "L'Homme qui tua Liberty Valance" qui cependant le méritent. En ce moment mon sommet est plutôt 13 ( 18 pour vous ).

Des films 18 et 20 : Une petite dizaine de films, dont ceux cités plus haut. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'un film a atteint la perfection. Comme tu le dis, chacun son barème, et moi je trouve toujours des défauts, même quand j'aime bien. Et je trouve rassurant de laisser une marge pour les films qui dépasseraient ( c'est sans doute une illusion, mais rien n'est impossible ) les films de mon panthéon.

Mais j'ai aussi beaucoup de mal à coller un 0 ( enfin, j'ai quelques 0, sans compter ceux que je ne note pas, et aucun 20 ), parce qu'il y a toujours au moins une qualité, même très superficielle, comme une belle actrice qu'on a plaisir à revoir, même dans un navet...
On est entre connaisseurs hein ;)

Très très intéressante ta prose, et je n’y vois pas grand chose à redire, si ce n’est que j’aurais aimé des exemples...
Pour la note maximale, ton raisonnement me parait très sage, ne pas dépasser 18 (voir 17), pour laisser de la marge à de futurs films pouvant, un jour, bien plus que nous “trouer le cul”....
Tu parles des “défauts”, dans un grand film, personnellement c’est quelque chose que je ne relève même pas. J’ai plutôt tendance à “juger” les très grands films, simplement par rapport à ceux qui ne sont “que” des grands films... Et là, nous ne sommes que bien évidemment dans le domaine du subjectif.
Et des milliers de questions peuvent se presser au portillon pour nous obliger à être plus précis;
Dans le désordre, que manque-t-il à “Lawrance d’Arabie” ou à “Apocalypse Now” pour ne pas mériter direct le 20/20 ?
Ou “Amarcord”, ou “La fin du jour”, ou “Platoon”, ou “Le voleur de byciclette”, ou "Mort d’un commis voyageur”, ou “Vol au dessus d’un nid de coucou”, etc.... etc....
Moi je me simplifie la vie... tous ces films — et d’autres — je leur mets 20/20, et basta...
Bon, allez.... 17.... Mais y’en a certains, c’est 0,2, car je suis bon public.... :D
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 05/03/2010 22:41

Eh bien il ne manque pas forcément quelque chose aux films que tu cites, mais comme dans tout jugement critique, la question n'est pas "est-ce que le film est bon ?" mais "est-ce que j'y trouve mon plaisir, est-ce qu'il correspond à mon idée du cinéma dans ce qu'il montre des aspects de la vie qu'il peut faire résonner en moi, et à quel niveau - par rapport à mes échelles de valeur personnelles, mon goût pour les choses - est-ce que je m'y retrouve ?". En gros, est-ce que le sujet me parle et est-ce que le contenu est proche de ma sensibilité ? Et toute la subjectivité qui va avec.
Et le décalage qu'il peut y avoir entre mes notes et les autres.
HAL9000 parlait du fait que bien souvent les films sont surnotés, et bien je crois que j'agis aussi en réaction à cela. Une très bonne note doit être plus que justifiée. Heureusement, je ne suis que prof de guitare :)

Pour les films que tu cites, ça tombe mal, pour la plupart je les ai vus il y a trop longtemps, et je ne saurais noter comme ça sur de trop vagues souvenirs. Mais le LEAN et le SICA auront un 14.

Bon, des exemples :

13 : Les Rêveurs, Le Violon rouge, Un Monde sans pitié, Stalingrad, Wonder Boys, Le Docteur Jivago, Raphaël ou le débauché, Le Mouton enragé, Le Train, Coup de tête, Lune froide, Profession : reporter, Rusty James, Rendez-vous, La Mort en direct, Birdy, Blade Runner, Brazil, Chambre avec vue, Paris s'éveille, Ice Storm, De beaux lendemains, Les Yeux noirs, Rien sur Robert, Dieu seul me voit, Ecoute le temps, Equilibrium, Garden State, Bienvenue à Gattaca, Loin de la foule déchainée, L'Homme qui tua Liberty Valance, Danse avec les loups, Ma vie de chien, Le Grand chemin, Après la guerre, Dead Zone, Highlander, Travelling avant, Le Grand bleu, Nocturne indien, Black Rain, Le Tambour
14 : Before Sunrise, Les Lumières de la ville, Les 39 marches, Vertigo, Huit heures de sursis, Les Portes de la nuit, Les Enfants du paradis, Le Temps de l'innocence, 2001, Blow up, Solaris, Manhattan, L'Ami américain, Serpico, La Vallée perdue, Les 3 jours du Condor, Buffet froid, Shining, Beauté volée, L'Armée des 12 singes, Conte d'été, Minority Report, Les Fils de l'homme, Match Point, L'Impasse
15 : Le Portrait de Jennie, Warlock, Il était une fois en Amérique, Le Nom de la Rose, César et Rosalie, Les Ailes du désir, La Liste de Schindler, Au fil du temps, Peter Ibbetson, Bleu, Les Amants du Pont-neuf
16 : Un Coeur en hiver, La Vie est belle, Horizons perdus, L'Ombre d'un doute, Rouge
17 : Mauvais sang, Nostalghia, La Double vie de Véronique
18 : Stalker
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Morti » 05/03/2010 23:15

T'as oublié Cyrano... :siffle:
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 05/03/2010 23:28

Ah oui.
"Cyrano" a 16.
Comme "La Vie est belle".
Hein Morti ?

;)
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede HOCHET Gabriel » 05/03/2010 23:37

jolan a écrit:Eh bien il ne manque pas forcément quelque chose aux films que tu cites, mais comme dans tout jugement critique, la question n'est pas "est-ce que le film est bon ?" mais "est-ce que j'y trouve mon plaisir, est-ce qu'il correspond à mon idée du cinéma dans ce qu'il montre des aspects de la vie qu'il peut faire résonner en moi, et à quel niveau - par rapport à mes échelles de valeur personnelles, mon goût pour les choses - est-ce que je m'y retrouve ?". En gros, est-ce que le sujet me parle et est-ce que le contenu est proche de ma sensibilité ? Et toute la subjectivité qui va avec.
Et le décalage qu'il peut y avoir entre mes notes et les autres.
HAL9000 parlait du fait que bien souvent les films sont surnotés, et bien je crois que j'agis aussi en réaction à cela. Une très bonne note doit être plus que justifiée. Heureusement, je ne suis que prof de guitare :)

Pour les films que tu cites, ça tombe mal, pour la plupart je les ai vus il y a trop longtemps, et je ne saurais noter comme ça sur de trop vagues souvenirs. Mais le LEAN et le SICA auront un 14.

Bon, des exemples :

13 : Les Rêveurs, Le Violon rouge, Un Monde sans pitié, Stalingrad, Wonder Boys, Le Docteur Jivago, Raphaël ou le débauché, Le Mouton enragé, Le Train, Coup de tête, Lune froide, Profession : reporter, Rusty James, Rendez-vous, La Mort en direct, Birdy, Blade Runner, Brazil, Chambre avec vue, Paris s'éveille, Ice Storm, De beaux lendemains, Les Yeux noirs, Rien sur Robert, Dieu seul me voit, Ecoute le temps, Equilibrium, Garden State, Bienvenue à Gattaca, Loin de la foule déchainée, L'Homme qui tua Liberty Valance, Danse avec les loups, Ma vie de chien, Le Grand chemin, Après la guerre, Dead Zone, Highlander, Travelling avant, Le Grand bleu, Nocturne indien, Black Rain, Le Tambour
14 : Before Sunrise, Les Lumières de la ville, Les 39 marches, Vertigo, Huit heures de sursis, Les Portes de la nuit, Les Enfants du paradis, Le Temps de l'innocence, 2001, Blow up, Solaris, Manhattan, L'Ami américain, Serpico, La Vallée perdue, Les 3 jours du Condor, Buffet froid, Shining, Beauté volée, L'Armée des 12 singes, Conte d'été, Minority Report, Les Fils de l'homme, Match Point, L'Impasse
15 : Le Portrait de Jennie, Warlock, Il était une fois en Amérique, Le Nom de la Rose, César et Rosalie, Les Ailes du désir, La Liste de Schindler, Au fil du temps, Peter Ibbetson, Bleu, Les Amants du Pont-neuf
16 : Un Coeur en hiver, La Vie est belle, Horizons perdus, L'Ombre d'un doute, Rouge
17 : Mauvais sang, Nostalghia, La Double vie de Véronique
18 : Stalker

Oh la vache....
D”abord, c’est le minimum du minimum, je ne peux que te remercier de l’étendue ( :D ) de ta réponse.
Mais il va me falloir un certain temps pour digérer la dite réponse.
Je suppose que tu m’accorde une certaine “armistice”....
Je ne veux pas bâcler.
Disons, un réponse demain..... de tête froide.... OK ?
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede rahoul » 06/03/2010 09:34

le Cyrano de Depardieu :? ou celui de Sorano ? :love:
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 06/03/2010 16:51

Celui de Rappeneau
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede rahoul » 06/03/2010 18:55

beuhhhhh :no: :nononon:
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede gotlib-fan » 02/04/2010 18:03

Y'a eu Le Salaire De La Peur sur Arte y'a quequ' temps...
Malgré quelques longueurs, c'est plutot un bon film avec des scènes marquantes et une très bonne fin.
14/20
Voilà. :D
Et Freaks qu'on a vu au ciné "dans le cadre du programme scolaire"...
Excellent film, n'a pas vieilli, émouvant et parfois drole.
16/20
Re-Voilà. Re- :D
Et je signe, saignant :
Stèque.
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