de jolan » 30/01/2010 18:34
Tiens, je vous mets mes vieux films de ce mois de Janvier :
"Les Bons vivants" de Gilles GRANGIER et George LAUTNER - 1965
Trois sketches plaisants, comme une suite aux tontons flingueurs, avec madame Mado. Il y a aussi la pétillante Mireille Darc, et une ironie générale, qui tendent à attribuer un modéré
8/20
« L’Eternel Retour » de Jean DELANNOY - 1943
C’est charmant, poétique. J’avoue ne pas avoir été capté et avoir regardé sans regarder.
8/20
"La Planète des Singes" de Franklin J.SCHAFFNER - 1968
C’est malgré tout ( le maquillage et le kitsch ) un bon film de SF. Et puis il y a Linda Harrison. Une belle femme muette : une certaine idée du bonheur…
9/20
"Le Secret de la planète des singes" de Ted POST - 1970
Un gros délire psychédélique assez indigeste basé sur l’idée finale du précédent : le péril atomique, mixé avec un poil de contestation de la guerre du Vietnam par la jeunesse simiesque, et beaucoup de mystique à gerber.
1/20
"La Tour, prends garde !" de Georges LAMPIN - 1957
C’est parfois plaisant de voir un vieux film de capes et d’épées. Ici nous avons aussi droit à Jean-Pierre Léaud gamin ( deux ans avant le Truffaut ) qui vient en aide à Jean Marais.
6/20
"Le Faucon maltais" de John HUSTON - 1941
Un très bon polar. Un scénario complexe, mais solide, de bons dialogues, une réalisation fluide, et un rôle sur mesure pour Bogart, entre cynisme et romantisme.
12/20
« Macadam » de Marcel BLISTENE - 1946
Avec Signoret et Meurisse. Un bon film sur les truands et la rue, avec les combines et les trahisons, et quelques sentiments aussi.
9/20
« La Brigade des stupéfiants » ( Port of new York ) de Laszlo BENEDEK - 1949
Petit polar sans grand intérêt, si ce n'est de voir Yul Brenner - parfait en caïd sans états d'âmes - avec des cheveux.
7/20
« Double énigme » ( The dark mirror ) de Robert SIODMAK - 1946
Très bon polar psychanalytique, avec une magnifique Olivia de Havilland qui amorce sa deuxième carrière dans le double rôle d'une jumelle manipulant l'autre. La fin est très habile.
12/20
« Lame de fond » ( Undercurrent ) de Vincente MINNELLI - 1946
Drame croissant sur fond de Brahms, avec Katharine Hepburn hantée par le frère de son mari, qu'elle n'a jamais vu.
12/20
« Forty Guns » de Samuel FULLER - 1957
Western agréable et iconoclaste, filmé de manière très moderne, avec beaucoup de mouvements de grues, et un montage préfigurant les Sergio Leone.
10/20
« Les Combattants de la nuit » ( Night fighters ) de Tay HARNETT - 1960
Bon film sur la résistance irlandaise, avec un bon Mitchum et une belle comédienne, Marianne Benet. J'aurais d'ailleurs bien aimé que la relation frère/soeur soit plus prononcée, ainsi que le succès de celle-ci avec les garçons du village, amenant au drame final.
11/20
« Le Vagabond des mers » de William KEIGHLEY - 1953
Film de pirate et d’insurrection écossaise, avec Errol Flynn, plutôt sympa
7/20
« Chair de poule » de Julien DUVIVIER - 1963
Un bon petit policier, avec Hossein et la sculpturale Catherine Rouvel
7/20
« Mon Passé défendu » ( My forbidden past ) de Robert STEVENSON - 1951
J’avais déjà vu et beaucoup aimé ce court drame romantique avec Mitchum et une Ava Gardner admirable, causant le malheur de tous les hommes qui l’approchent. Il y a même en une heure dix ce que peu de films de deux heures parviennent à dire.
13/20
« La Comtesse aux pieds nus » de Joseph Leo MANKIEWICZ – 1954
Un film multiple, complexe, très intéressant, avec un rôle sur mesure pour la magnifique Ava Gardner, « le plus bel animal du monde ».
13/20
« Drame de la jalousie » d’Ettore SCOLA – 1970
Mastroianni ( prix d’interprétation à Cannes ), et la belle Monica Vitti, dans un film à la narration très originale. Beaucoup d’ironie dans cette satire, mais du coup le second degré atténue l’impact de l’histoire d’amour, qui est absurde.
9/20
« L’Homme qui rétrécit » de Jack ARNOLD - 1957
C’est original, moderne pour l’époque, bien réalisé, mais j’ai fini par trouver le temps long à partir de la très longue séquence dans la cave. Le film s’achève sur une réflexion philosophique incongrue par rapport au reste, et j’ai trouvé ça ridicule, d’autant qu’il aurait pu y avoir un développement fort intéressant. Dommage.
8/20
« Un si doux visage » ( Angel face ) d’Otto PREMINGER - 1952
Un très beau drame, de beaux rôles pour Mitchum et Jean Simmons ( qui est morte le lendemain ). Comme souvent chez Preminger, le film ne souffre d’aucun défaut majeur.
11/20
« Impasse des Deux-Anges » de Maurice TOURNEUR – 1948
Un très beau polar romantique, poétique, avec d’excellents dialogues. C’est le dernier film de Tourneur ( la réalisation est d’ailleurs parfaite ), mais lorsque le polar s’éloigne, on se croirait plutôt du côté de chez Carné.
12/20
« Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse » de Vincente MINNELLI - 1962
L’histoire d’un peintre dandy ( Glenn Ford ) qui veut ignorer la guerre, se croyant protégé par sa famille, puis qui en profite pour aider la résistance, par amour. Beaucoup trop kitsch et long.
7/20
« Danger, planète inconnue » ( Journey to the far side of the sun ) de Robert PARRISH - 1969
Un film qui commence comme un navet intégral, avec des séquences de préparation qui s’éternisent, puis qui sur la fin amène une théorie fascinante et une deuxième partie intéressante. Un remake moderne et un poil plus poussé, plus angoissant, serait de bonne augure.
8/20 ( pour la deuxième partie )
« Rachel et l’étranger » de Norman FOSTER – 1948
Deux amis, un père veuf et Mitchum en trappeur solitaire, se disputent l’amour de la domestique Loretta Young, dont personne ne voulait au départ. Un bon western sentimental original.
10/20
« A l’abordage » de George SHERMAN – 1952
Encore un film de pirate avec un Errol Flynn vieillissant, tombant sous le charme de l’effectivement charmante rousse Maureen O’Hara.
7/20
« Marché de brutes » ( Raw Deal ) d’Anthony MANN – 1948
Un bon petit polar, la vengeance d’un truand évadé de prison. Mais rien d’extraordinaire.
8/20
« Le Médaillon » ( The Locket ) de John BRAHM - 1946
Un très beau film, avec une structure en miroir et une trame psychanalytique très intéressantes. Mitchum excelle encore une fois dans un rôle romantique, et la belle Laraine Day se montre magnifiquement perverse.
13/20
« Une minute avant l’heure » de Tay Garnett - 1952
Deux films de guerre en une soirée ( après "Les Rois du désert" ), c’est plutôt rare chez moi, mais bon, je n’y peux rien. Ici aussi c’est assez violent, et la romance naissante – qui aurait pu emmener le film sur un terrain plus léger – est vite abandonnée pour une démonstration des efforts de quelques militaires américains, menés par un Mitchum miné par son métier de tueur, mais qui fait son métier au lieu d’aimer tranquillement la gentille veuve et l’orphelin. Je préfère nettement leur « Combattants de la nuit », huit ans plus tard.
8/20
« Les Clefs du royaume » ( The Keys of Kingdom ) de John STAHL - 1944
Ecrit par Manckiewicz et Nunnally Johnson, un beau film sur le destin d’un homme d’église – Gregory Peck toujours aussi parfait - envoyé en mission en Chine. La religion est finalement remplacée par l’humanisme et la bonté du héros, et même critiquée lors de la visite de son ami d’enfance devenu son supérieur. Comme souvent avec ce réalisateur, j’ai tiré ma larme sur la fin.
12/20
« Adieu ma jolie » ( Farewell my lovely ) de Dick RICHARDS – 1975
Une enquête de Marlowe ( Mitchum ) avec Charlotte Rampling en ersatz de Lauren Bacall. On croise John Ireland, une sacré gueule vue dans « Marché de brutes » l’autre jour et dans de nombreux polars, Dean Stanton et Stallone tout jeunot. Mais c’est un peu creux. Une ambiance avec voix off sympathique, mais pas passionnant, et puis la couleur restreint énormément le côté Chandler/Marlowe des années 30.
6/20
« Le Grand sommeil » ( The Big sleep ) de Michael WINNER – 1978
Un remake made in England, avec encore Mitchum en Marlowe, ainsi que Joan Collins et James Stewart dans de tout petits rôles. L’original était inutilement complexe : là c’est encore plus compliqué, mal filmé, avec couleurs des 70’s, et acteurs ratés ( non mais c’est quoi cette actrice immonde censée remplacer Lauren Bacall ? ). On croirait un vieux téléfilm pourri. Une seule question : pourquoi faire un remake pour faire « ça » ?
2/20 ( Pour Mitchum, Collins et Stewart )
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