Les (vraiment) vieux films

[Scalp]

Message précédent :

"Warlock" ( L'Homme au colts d'or ), mon western préféré.
J'espère que tu vas apprécier

vu et revu pour moi celui-là! par contre la copie est pourrie... c'est quoi ces couleurs qui font mal aux yeux...
comprends pas, tcm l'an dernier sort une copie nickel, et paris première se récupère une merde... comprendrais jamais... me rappelle le jour où je suis allé voir un western dans un ciné un soir, pan and scan en français... je rentre, il passait juste après sur le câble en cinémascope vostf super belle copie...

Encore un film retitré bizarrement, en Vo c'est Warlock ( le nom de la ville ) qui se transforme ici en l'homme aux colts d'or, histoire de faire passé Fonda pour le héros du film alors que c'est Widmark le premier role, Fonda etant surement plus vendeur que Widmark en france.
Agréable surprise, le western c'est bien y a tellement de classique que je suis jamais a court ( faut dire que les vieux trucs depuis l'arret de la derniere séance j'en ai pas vu des masses, a part les classiques ).
Sur un pitch qui peut paraitre basique, il y a une histoire vraiment riche avec plein de sous intrigue, Dmytryk dresse 3 portraits de personnage bien différents : Fonda campe le pistolero imbattable ( un peu déçu qu'on les voit pas plus les colts d'or, y ont bien la classe, on aura tres peu le temps d'admirer la crosse ) qui va devenir l'homme providentiel ( pour un temps ) dont la devise est "dégaine pour tuer" ( tres important cette devise ), Anthony Quinn a le meilleur role ( et il a aussi les meilleures répliques du film ), celui de l'ami boiteux de Fonda ( un peu sa mauvaise conscience aussi ), qui est capable de tout pour que personne ne se mette entre lui et Fonda, les mauvaises langues parleront d'homosexualité latente mais ça marche pas ici car c'est bien sous entendu que Quinn est amoureux de la blondinette ( dont j'ai zappé le nom ) avec notamment le tableau dans sa chambre, le 3 eme perso est l'excellent Widmark qui campe ici au début un cow boy qui suit la meute et qui pris de remord va devenir sheriff et voudra faire régner l'ordre comme il se doit.
On suit donc chaque personnage, le montage est une merveille, l'histoire alternant tres bien les differents perso.
Dans les seconds roles on retrouve des trognes et des jolies filles donc c'est bon.
Le scénario est plutot habile avec comme question : l’homme peut-il renier certaines valeurs pour installer la loi ?
Le film se termine par 2 climax vraiment bien foutu, on a même failli avoir 3 climax ( j'y ai cru jusqu'au bout mais finalement non ). Un brin déçu par cette fin un peu trop morale finalement mais somme toute logique au vue de l'evolution du personnage.
La mise en scene est classique et tres esthétique : le duel entre Fonda et le gang est bien gérée, le premier face à face dans le saloon est bien tendu du slip comme y faut et le 1 vs 1 tant attendu tient toute ces promesses.
Un grand western qui n'a rien a envier aux classiques du genre, un cast 3 étoiles, une histoire au premier abord classique mais qui se révèle riche et passionnante et pis des gunfights bien entendu.
Vraiment un western a voir qui a dut influencé pas mal de monde, il a pas mal de point commun avec Impitoyable je trouve.
Ah sinon c'est produit par la fox, ça m'a fait tout drole de voir le logo fox suivi d'un bon film, j'en ai plus l'habitude.

8/10

[Morti]

Morti..... Il n’y avait que toi pour me tirer de la nasse.....

Maria Schell, bien sur..... Qu’est ce qu’elle m’a fait bander aimer la poésie, celle là....
Une FEMME, une vraie.....Avec tout, avec toutes, et..... bon j’arrête..... L’émoi de ma jeunesse....
Morti.....
Ou, tu est trop fort..... ou tu aimes trop les femmes....
En tout cas, tu les as tous nické.....
Non, non.... C’est grossier, mais j’aimes bien....

En fait je la trouver superbe aussi...donc c'était facile...
Mias si tu ne l'as pas vu, regarde Le diable par la queue avec Montand, elle est d'une beauté rare dedans...
Quant aux femmes, je les aime bien sûr...surtout la mienne...

[HOCHET Gabriel]

Pas revu ce film depuis très très longtemps. Je me souviens surtout d’elle dans des films plus anciens, y comprit en N&B...

[gotlib-fan]

Heu...Les Chaplin et autres Laurel & Hardy ?

[jolan]

Merci , jolan,
La Colline des potences est un film qui m’avait profondément frappé, et fait réfléchir, fait flipper aussi, quand jétais ado. Jamais revu depuis.

Repasse cette semaine sur TCM, notamment ce soir

[Tobold]

Super topic...
J'adore les vraiment (vraiment) vieux films.
Un de mes préférés est le Cabinet du Docteur Caligari (1919), une histoire racontée via les pensées d'un malade menta et qui traite de nombreux thèmes, en particulier la manipulation des hommes par les hommes. Les décors sont superbes, un film à l'origine de l'expressionisme dans le cinéma.
A voir également dans la même idée : Nosferatu, le Dernier des Hommes, Faust, l'Aurore, M le Maudit, Metropolis (diffusé vendredi dernier sur Arte dans une nouvelle version plus complète), Dr Mabuse...

[HOCHET Gabriel]

Super topic...
J'adore les vraiment (vraiment) vieux films.
Un de mes préférés est le Cabinet du Docteur Caligari (1919), une histoire racontée via les pensées d'un malade menta et qui traite de nombreux thèmes, en particulier la manipulation des hommes par les hommes. Les décors sont superbes, un film à l'origine de l'expressionisme dans le cinéma.
A voir également dans la même idée : Nosferatu, le Dernier des Hommes, Faust, l'Aurore, M le Maudit, Metropolis (diffusé vendredi dernier sur Arte dans une nouvelle version plus complète), Dr Mabuse...

Et merde, j’avais repéré ça, et je l’ai raté....

[LEAUTAUD]

Morti..... Il n’y avait que toi pour me tirer de la nasse.....

Maria Schell, bien sur..... Qu’est ce qu’elle m’a fait bander aimer la poésie, celle là....
Une FEMME, une vraie.....Avec tout, avec toutes, et..... bon j’arrête..... L’émoi de ma jeunesse....
Morti.....
Ou, tu est trop fort..... ou tu aimes trop les femmes....
En tout cas, tu les as tous nické.....
Non, non.... C’est grossier, mais j’aimes bien....

En fait je la trouver superbe aussi...donc c'était facile...
Mias si tu ne l'as pas vu, regarde Le diable par la queue avec Montand, elle est d'une beauté rare dedans...
Quant aux femmes, je les aime bien sûr...surtout la mienne...

Tiens les copains , je m'en vas faire mon pizzanapolitaine , mais tout ce qui suit est rigoureusement authentique !
Quel est le rapport entre Maria Schell et René Goscinny ?...hummmm....
C'est simple , c'est Xavier Gélin !
Il joue le rôle de Charly le garagiste amoureux de Marthe Keller dans Le diable par la queue
Et il a réalisé " Un coup de jeune " en 1993 , film qui n'est autre que l'adaptation du Docteur Gaudéamus une bande dessinée de René Goscinny et Coq , qui paraissait dans Jours de France , et que j'adorais !
En plus , le Xavier Gélin fut mon condisciple au Lycée de St Cloud en 1960 , on s'est même fait alpaguer un jour par la prof de français et collé pour chahut intempestif...
Demain , je vous raconterai ma rencontre avec Jean-Pierre Léaud ( authentique , comme disait Onc' Charlier )

[MacCabbe]

[jolan]

Tiens les copains , je m'en vas faire mon pizzanapolitaine , mais tout ce qui suit est rigoureusement authentique !
Quel est le rapport entre Maria Schell et René Goscinny ?...hummmm....
C'est simple , c'est Xavier Gélin !
Il joue le rôle de Charly le garagiste amoureux de Marthe Keller dans Le diable par la queue
Et il a réalisé " Un coup de jeune " en 1993 , film qui n'est autre que l'adaptation du Docteur Gaudéamus une bande dessinée de René Goscinny et Coq , qui paraissait dans Jours de France , et que j'adorais !
En plus , le Xavier Gélin fut mon condisciple au Lycée de St Cloud en 1960 , on s'est même fait alpaguer un jour par la prof de français et collé pour chahut intempestif...
Demain , je vous raconterai ma rencontre avec Jean-Pierre Léaud ( authentique , comme disait Onc' Charlier )

Pourquoi n'écris-tu pas directement un topic consacré à toutes tes rencontres et à ton érudition ?
Sans déc, ça fait du bien de lire un mec comme toi qui a bien vécu, semble t-il, et à une époque des plus intéressantes - et comme tu le fais souvent sous couvert de pudeur sans trop oser y aller, moi je te dis tout de go : vas-y !
En tout cas, s'il sortait un jour un nouveau volume du Journal de Léautaud, je l'achèterais.

[LEAUTAUD]

Ben ça c'est un post sympa où je m'y connais pas , Jolan !

Un projet pour coucher par écrit des épisodes de ma vie ...comme beaucoup , je ne l'exclue pas ...mais je suis un archiviste invétéré , et je n'ai pas terminé le classement de toutes mes docs . Je finirai bien par m'y mettre...
En fait , j'aurai du tenir un journal , mais c'est trop tard !

[HOCHET Gabriel]

En tout cas, on adore te lire, mon Leautaud....
Le topic qu’il faudrait ouvrir, c’est celui des “fans de Leautaud”....
Comme ça, je pourrai vous raconter mon incroyable rencontre avec Ramses II..... avec Droopy, aussi....

[LEAUTAUD]

Vous en êtes un autre , mon cher Gaby ! Au chapitre des rencontres , je me suis laissé dire que tu pourrai en faire quelques volumes !

Laissons le hasard nous surprendre au gré des topics , c'est encore plus sympa

[monsieur burp]

Un super topic pour trouver des sujets de topic....

[HOCHET Gabriel]

Tu veux parler du topic “qui arrive à péter les carreaux de sa salle de bain.... à jeun....”

[jolan]

L'un des chefs d'oeuvre de Capra, "La Vie est belle" ressort en salle

Aux Etats-Unis, la rediffusion télévisée de La vie est belle est devenue une vraie tradition de Noël. Chaque année, entre les cantiques et le pudding, le conte de Frank Capra propose un voyage en Utopie, ou presque : Bedford Falls, bourgade imaginaire de l'Etat de New York, ses rues enneigées, sa petite communauté chaleureuse, solidaire envers et contre tout.

Film culte aujourd'hui, ce délicat chef-d'œuvre humaniste a pourtant mis bien longtemps à trouver son public. A sa sortie, en 1946, il est fraîchement accueilli. La Seconde Guerre mondiale vient de se terminer. Dans une société morose, hantée par la menace atomique et la Guerre froide, la tendresse fervente de La vie est belle paraît, au mieux, bizarrement anachronique.

Après des années à contribuer, caméra au poing, à l’effort de guerre, à travers la série documentaire commandée par l’état-major américain, Pourquoi nous combattons, Frank Capra ne rêvait, lui, que de renouer avec l'univers lumineux de ses comédies des années 30, de New York-Miami à L'Extravagant Mr. Deeds. C'est une courte nouvelle, The Greatest Gift (« le plus grand cadeau »), de Philip Van Doren Stern, qui lui en fournit le prétexte. Le sujet est mince : au bord du suicide le soir de Noël, un homme retrouve l'espoir grâce à l'apparition d'un mystérieux personnage... Le cinéaste, alors en difficulté avec la RKO, le studio qui l'emploie, s'identifie aux tourments du héros. « C’est l’histoire que j’avais recherchée toute ma vie », expliquera-t-il plus tard. Quelle plus belle occasion d'inaugurer Liberty Films, la société de production qu’il fonde alors avec deux autres réalisateurs, George Stevens et William Wyler, pour s'affranchir enfin de la tutelle hollywoodienne ?

C'est James Stewart, le complice de toujours, l'interprète de Mr. Smith au Sénat ou Vous ne l'emporterez pas avec vous, qui incarne George Bailey, l'homme désespéré, au bord de la faillite, avec une grâce frémissante. Frank Capra ne fait pas que convoquer son acteur fétiche : il s'approprie entièrement le récit d'origine. Le film concentre, et exalte, tous ses thèmes de prédilection : une fantaisie débordante de tendresse, comme dans cette scène mythique où le héros veut attraper la Lune pour sa bien-aimée, et qui rappelle, par exemple, la balade dans le parc de Vous ne l'emporterez pas avec vous, ou le fameux marivaudage de New York-Miami.

Mais surtout, au travers du personnage de George, qui reste à Bedford Falls, en dépit de son besoin d'aventures, pour se dévouer à la communauté et s'opposer au potentat local (interprété par Lionel Barrymore, un autre habitué de l'univers de Capra), le cinéaste expose avec plus de ferveur que jamais son Amérique rêvée, citoyenne et solidaire, celle du New Deal et des Pères fondateurs. Un monde où l'initiative individuelle rejoint l'effort collectif, où les petites gens, les simples travailleurs, peuvent, comme dans L'Homme de la rue, L'extravagant Mr. Deeds ou Mr. Smith au Sénat, résister ensemble aux excès des puissants.

Mais La vie est belle n'est pas qu'une ode simpliste aux valeurs humanistes et chrétiennes chères à Capra. Le conte de fées heureux contient aussi, comme un poison diffus, la hantise d'une autre société. Dans une sorte d'inversion du fameux Conte de Noël de Dickens, où la sécheresse de sa vie apparaît soudain à l'abominable Scrooge, George Bailey va, lui, découvrir l'inestimable valeur de son existence. Clarence, un « ange de deuxième classe », lui apparaît en effet pour lui montrer ce qu'aurait été Bedford Falls s'il n'était jamais né. Un monde désespérant, dominé par la cupidité, les rapports de forces et l'indifférence, une sorte de miteux Las Vegas de cauchemar. L'évocation réaliste et glaçante de cet « autre » Bedford Falls donne au film un formidable relief politique, comme une sorte de mise en garde visionnaire. Chaque année, à Noël, les Américains se réfugient dans le « bon » Bedford Falls... pour oublier, en ces temps de crise et de misère, qu'ils vivent peut-être dans l'autre.

Courrez-y !!

[Morti]

Quand je pense que je n'ai jamais réussi à le voir...

[Coldo3895]

Je continue mon rattrapage sur les films d'Humphrey Bogart avec... African Queen (1951)!...

Ce film a très bien vieilli, en particulier grâce au talent de ses 2 acteurs (Katherine Hepburn) qui passent la quasi-totalité du film seuls sur le bateau.
Hepburn est très bien en vieille fille coincée qui se libère peu à peu devant ce batelier un peu feignant, un peu froussard, beaucoup alcoolique. D'ailleurs... Bogart... c'est incroyable à quel point ce type est laid !...

Alors c'est un peu une Afrique de pacotille, avec ses stock-shots d'hippopotames et de gazelles, mais visuellement ça vaut le coup. Le passage des rapides est sympa, même si certains plans font un peu "maquette".

Sur le fond, c'est une comédie sentimentale, qu'on pourrait imaginer de nos jours avec, pourquoi pas, Matthew McConaughey et Sandra Bullock. Les spécialistes du genre.

Il paraît que le tournage (le film est de John Huston) a aussi été une sacrée aventure, réalisé en partie en Afrique, avec John Huston et Bogart qui buvaient comme des trous, les seuls à avoir échappé à la dysenterie (Hepburn avait dit-on un seau à côté d'elle où vomir entre les prises). Huston aussi obsédé par la chasse aux éléphants, idée reprise par Clint Eastwood dans le film White Hunter Black Heart.

[jolan]

Je continue mon rattrapage sur les films d'Humphrey Bogart avec... African Queen (1951)!... Ce film a très bien vieilli. Huston aussi obsédé par la chasse aux éléphants, idée reprise par Clint Eastwood dans le film White Hunter Black Heart.

Film qui est cent fois mieux que le Huston, qui pour moi a très mal veilli et m'ennuie au plus haut point.

[gotlib-fan]

En français, on va aller voir ça :

Un chef-d'oeuvre parait-il, bah, je vais bien voir...

[Scalp]

Shock Corridor Samuel Fuller - 1963



Afin de me préparer à allez voir le nouveau Scorsese me suis décidé à mater le film de Fuller qui trainait sur mes étagères depuis un moment et comme souvent avec Fuller je suis pas déçu.
Bien entendu ça reste finalement très balisé, l'issue de film ne fait rapidement aucun doute, mais ça reste passionnant de bout en bout car c'est vraiment percutant, chaque scène "d'interrogatoire" est sacrément bien foutu ( la mieux c'est celle avec le scientifique avec Barrett qui n'arrive pas à parler ) et chaque scène aborde un problème de EU a cet époque : communisme via un sudiste qui a trahi son pays en Corée, racisme avec un black qui lynché par des racistes dans son université se prend désormais pour un membre du KKK et nucléaire avec un savant qui a dorénavant l'age mental d'un gosse de 6 ans.
Ca fait plaisir de voir un film dans un asile ou les matons ne sont pas tous des gros sadique prêt à sortir la matraque.
L'enquête en elle même est secondaire ( un journaliste se fait passer pour fou pour pouvoir découvrir le coupable d'un meurtre dans un asile afin de gagner le prix pullitzer ), ainsi la partie thriller est traité vaguement, de plus rien n'est fait pour qu'on devine qui est le tueur ( et le choix du coupable est rapidement limité ).
Fuller était un cinéaste engagé et ça se voit à l'écran, les EU en prenne plein la gueule et il compare son pays à un asile d'aliéné, l'asile étant ici un mini pays ou toutes peurs du pays sont représenté.
Le film est bourré de scènes qui marquent : la découverte de la rue la première fois puis lors du plan final, l'attaque des nymphos, la scène de pluie ou Barrett sain d'esprit d'esprit à son entré, sombre petit à petit entre dans la folie au contact de tout ces collègue zinzin et il y a bien entendu cette fin d'une noirceur total.
Y a quelques trucs qui m'ont chiffonné un peu : la gestion du temps notamment, a un moment on nous dit ça fait 6 semaines qu'il est dans l'asile alors qu'a l'écran on a l'impression que ça fait 2 jours.
L'acteur principal qui a un coté Bruce Campbell est vraiment bon et j'aime bien tout les passages avec sa voix intérieur ( au début c'est excellent, il est fier de lui, fier de se jouer de tout le monde puis plus le film avance plus sa voix est moins présente le summum est atteint quand on l'entend se demander de parler ), et son personnage évolue de façon cohérente, il devient pas fou en 2 secondes.
Le montage du film est vraiment moderne ( comme tout les films de Fuller quoi ) et ça se permet même quelques expérimentations ( bon par contre je suis pas super convaincu par les stock shot en couleur ), le N/B du film est vraiment magnifique.
Le film a été tourné en 10 jours, ce qui vu comment c'est abouti, est vraiment surprenant.
Fuller un réalisateur a découvrir pour tout cinéphile digne de ce nom.

8.5/10