Les (vraiment) vieux films

[jolan]

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"Brief Encounter" de David LEAN ce soir sur Arte

Pour les ceusses qui affectionnent les belles romances d'antan...

[jolan]

"Femmes entre elles" d'Antonioni ce soir à 23h50 sur Arte

[jolan]

"Kagemusha" ce soir



(Ou "Série noire" avec Dewaere" sur F5)

[rennois]

En train de regarder "pas de printemps pour marnie", vieille marotte pour moi : ça fait des années que je rêve d'une intégrale Hitchcock en blu-ray. Malheureusement pas demain la veille avec les droits studio dispatchés entre Universal et Warner

[Morti]

"Kagemusha" ce soir



(Ou "Série noire" avec Dewaere" sur F5)

Série noire ??? T'es sûr ??? T'as des tendances suicidaires ces jours-ci ???

[jolan]

C'était au mois de mai.

Et je n'ai revu ni l'un ni l'autre finalement, c'était un conseil.

[fanche]

C'était au mois de mai.

Et je n'ai revu ni l'un ni l'autre finalement, c'était un conseil.

Une scéance Kurosawa s'impose au club

[jolan]

Tu auras tout le loisir de la proposer lors d'une séance que tu présideras

[jolan]

Ce soir, je conseille l'excellent western "L'Homme aux colts d'or (Warlock)" sur la 8

[jolan]

Ce soir sur Arte le très beau "Train" avec Trintignant et Romy Schneider

[fanche]

Jolan, notre monsieur Eddy

[Le Complot]

Ce soir sur Arte le très beau "Train" avec Trintignant et Romy Schneider

Ceux qui les aiment le prendront.

[jolan]

[jolan]

Ce soir sur Arte la très chouette comédie d'espionnage de Donen "Arabesque", avec le fabuleux Gregory Peck et Sophia Loren

[Le Complot]

Beyond a reasonable doubt, dernier Fritz Lang américain.

"Un journaliste et le directeur du journal où il travaille décident de monter un « coup ». Ensemble ils fabriquent de toutes pièces des preuves destinées à faire accuser le journaliste d'un crime qui défraye la chronique. Le journaliste est arrêté, jugé et condamné à mort. Après le verdict, ils sont convenus que le directeur du journal se rende au tribunal et révèle la supercherie en dévoilant différents documents. Ils veulent faire prendre conscience à l'opinion publique qu'un homme peut très facilement se retrouver condamné à mort malgré son innocence. Malheureusement, le directeur du journal meurt accidentellement. Leur plan est bouleversé…"

La révélation finale est énorme, du gros film noir, les deux acteurs principaux sont excellents, le scénario tutoie les sommets de l'écriture filmique.

[sergent latrique]

Ce soir sur Arte la très chouette comédie d'espionnage de Donen "Arabesque", avec le fabuleux Gregory Peck et Sophia Loren

Dans la continuité de Charade vu dans le ciné-club du forum. Je me suis laissé tenté parce que je n'avais jamais vu cette Arabesque là. Très chouette et un trio d'acteurs très bons (en comptant Alan Badel qui joue Beshraavi).
Il y avait un documentaire sur Sophie Loren à la suite du film.

Il y a plein de films à voir sur Arte en ce moment (et sur arte.tv itou)

Dans les vieux films la semaine passée, j'ai visionné un trio de films français entre les années 50 et 70, assez mineurs:
La rose rouge de Marcello Pagliero (1951) sur le monde du cabaret, qui se déroule presque entièrement à la Rose rouge à St Germain des Prés avec une pléiade de vedettes de l'époque (Frères Jacques, F.Arnoul, Yves Robert, De Funès etc.)
Strip-tease de Jacques Poitrenaud (1963), que je voulais voir pour Nico (la chanteuse du Velvet Underground) qui tient la tête d'affiche. C'est un film qui se veut une comédie dramatique là aussi dans le milieu du cabaret et avec une histoire entre une danseuse et un riche héritier, mais qui tire plus vers le nanar; Nico n'y est pas transcendante . Là encore des têtes connues comme Darry Cowl, Dany Saval, Robert Rollis, Jean Tissier, Gainsbourg et un play boy qui joue le rôle du play boy friqué (Jean Sobieski)
Et pour avancer dans le temps une espère de road-movie provincial Charlie et ses deux nénettes (1973) de Joël Séria (celui qui a fait les Galettes de Pont-Aven), avec un titre totalement naze. Une sorte de film qui pourrait servir de documentaire sur les marchés de village, les zincs de bistro qui sentent le ricard et les chambres d'hôtel à papier fleuri dans la France du début des années 70. Deux petites nanas rencontrent un marchand de toilé ciré qui vivote et cherche du boulot et qui se laisse conviancre à reprendre la route des marchés. Trios d'acteurs peu connus (sauf la voix du type qui fait le doublage des Columbo) et avec un Jean-Pierre Marielle en guest-star, toujours fidèle à son personnage de macho jouisseur.

[jolan]

Ce soir sur Arte la très chouette comédie d'espionnage de Donen "Arabesque", avec le fabuleux Gregory Peck et Sophia Loren

Dans la continuité de Charade vu dans le ciné-club du forum. Je me suis laissé tenté parce que je n'avais jamais vu cette Arabesque là. Très chouette et un trio d'acteurs très bons (en comptant Alan Badel qui joue Beshraavi).

J'adore l'ironie toute britannique de Peck dans ce film.

[sergent latrique]

Sur Arte.tv des films de Mizoguchi
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021094 ... mizoguchi/
Moi, qui ne regarde que très rarement du cinéma japonais, j'ai visionné La rue de la honte, dernier film de Mizoguchi (1956)
Les destins croisées de pensionnaires d'une maison de tolérance comme on disait autrefois. Destins tragiques ou heureux, une peinture de la société japonaise vue au travers d'un bordel.

[jolan]

Sur Arte.tv des films de Mizoguchi
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021094 ... mizoguchi/
Moi, qui ne regarde que très rarement du cinéma japonais, j'ai visionné La rue de la honte, dernier film de Mizoguchi (1956)
Les destins croisées de pensionnaires d'une maison de tolérance comme on disait autrefois. Destins tragiques ou heureux, une peinture de la société japonaise vue au travers d'un bordel.

Et tu as bien aimé ?

[sergent latrique]

Oui, bien aimé.
En toile de fond, une question qui revient régulièrement, la prostitution va t-elle être abolie (on est dans les années d'après guerre, et cela fait référence à la politique japonaise de l'époque sur la prostitution, merci Wikipédia)
Les informations venues par les postes de radio agitent le microcosme de la maison .
Le maquereau et la maquerelle sont évidemment contre cette loi, et le patron, sorte de notable, veut convaincre "ses filles" qu'elles n'auraient rien à y gagner car lui considère faire du social palliant les lacunes du gouvernement .
Les filles sont très différentes et au delà de leur occupation, on ne peut pas appeler ça un métier, ont des motivations et des caractères tranchés, entre la jeune écervelée qui ne pense qu'à claquer son fric gagné facilement, la mère soutien de famille, les plus agées qui se sont fait une raison, la rapiat qui escroque tout le monde pour accumuler un magot. Au delà de leur condition, il y a une vraie dignité chez certaines de ces femmes courageuses, exploitées et avec cette ambivalence perpétuelle entre leur position de "reine des plaisirs" face au désir des clients et la honte d'un métier humiliant.
Tout cela ne va pas sans des drames familiaux qui surgissent, par la biais de fils, mari ou père suivant l'âge de la fille avec des issues qui peuvent être tragiques.
Et en façade, comme un décor de théâtre, la petite rue de quartier dans Tokyo, bruyante et colorée (même si le film est en NB!), où les filles racolent le client, montrant un visage qui se veut enjoué.
On assiste à des scènes très touchantes, comme le départ de Yorie qui espère une vie rangée et va quitter secrètement l'établissement pour se marier et vivre à la campagne, accompagnée dans une pseudo fête de mariage par le groupe des femmes.
Le dernier plan, est très beau également, à la fois très anodin mais lourd de sens.

Un film qui aurait sa place dans un thème Mizoguchi au ciné-club assurément

[stoney]

Suite au décès de son mari, Martha Price accompagnée de sa fille se rend aux Etats-Unis afin de vendre aux enchères son taureau de race Hereford. Ce mastodonte est repéré assez rapidement par Alex Bowen, un riche écossais qui l’achète au prix fort. Pour transporter cette vache britannique vers son nouveau propriétaire, Martha engage Sam Burnett, un cow-boy très peu distingué. Voulant faire la route avec son taureau, la jeune veuve l'accompagne à travers le désert texan. Un long chemin qui s'annonce plein de péripéties, de rencontres et surtout d'aventures à travers l'Ouest Américain.

Petit western sympathique avec un Jimmy Stewart vieillissant et Maureen O'Hara toujours flamboyante. A noté l'interprétation du propriétaire écossais bourrin par un Brian Keith en mode cabot.