jolan a écrit:Ca aurait pu donner lieu à une belle séance comparative au Ciné-Club.
Tiens bah je vais me faire ça comme séance perso (puisqu'il y a désertion du susdit club)
Hello jolan, en effet, le sergent latrique est porté déserteur au club après la séance 104(?) de mémoire avec un film indien , je me fais aussi mes séances perso.
Les exploits du professeurs Challenger, le monde perdu, quand la terre hurla, la ceinture empoisonnée, au pays des brumes... J'ai dévoré ces aventures en parallèle avec les Sherlock Holmes dans mon adolescence dans les éditions Laffont prêtées par un mien voisin. et ça reste de très bons souvenirs. J'ai reconstitué une partie de la collection dans ma bibliothèque. Merci pour le lien ikebukuro
Revu hier toujours aussi parfait. Pas la peine de disgressé sur ce chef d'oeuvre du cinéma. C'est surtout pour dire que pour ceux qui peuvent profiter de la version 4K il faut le faire. On redécouvre vraiment le film avec l'explosion de la symbolique des couleurs. La scène chez Ernie's est incroyable avec ce rouge omniprésent et kim Novak
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé
J'y suis aussi, c'est un délice. Ce film est le miroir du tout aussi brillant Charade, du même Stanley Donen qui décide ici de refaire le même film, mais à l’envers. Dans Charade, la mise en scène était au service du couple Audrey Hepburn-Cary Grant. Alors qu’ici le duo Sophia Loren-Gregory Peck est au service de la mise en scène.
Il y a parmi les voix de doublage celle de Kirk Douglas, aussi je ne vois que lui quand l'acteur parle. Et Sophia Loren, bien loin de son rôle d'Antonietta dans Une Journée Particulière d'Ettore Scola en 1977, nous gratifie d'une somptueuse garde-robe, créée sur-mesure par Yves Saint Laurent et Marc Bohan pour Dior.
Etats-Unis, années 1950. Frank Skeffington, maire débonnaire et roublard d'une ville de la Nouvelle Angleterre, se lance dans sa dernière campagne électorale.
La dernière fanfare, 1958 de John Ford avec Spencer Tracy, Jeffrey Hunter, John Carradine...
Un John Ford plutôt méconnu mais très personnel. L'histoire de cette homme du passé qui tente de vivre, sans pouvoir s'adapter, dans un monde qui n'est plus celui dans lequel il a grandit. On peut y reconnaitre, à ce moment de leurs carrière, John Ford et Spencer Tracy. Film qui a une verve plutôt comique mais tirant sur le tragique. C'est vraiment un film sur la fin d'une époque, le vieil Hollywood se meure et John Ford convie beaucoup de ses acteurs fétiches a venir faire un dernier tour de piste. Une belle réussite.
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé
Alias Nick Beal ou Un pacte avec le diable en français 1949 de John Farrow avec Ray Milland, Thomas Mitchell, Audrey Totter...
Procureur et homme politique honnête, Joseph Foster (Thomas Mitchell) veut devenir gouverneur pour attaquer le monde criminel mais paraît incapable d'incriminer le chef de la mafia Frankie Faulkner. Un jour, un mystérieux étranger, un certain Nick Beal (Ray Milland), lui rend visite et lui propose un marché pour lutter contre le crime.
Une variation sur le mythe de Faust avec un Ray Milland vénéneux à souhait. Encore une réussite pour le réalisateur John Farrow qui, je trouve, est bien mal considéré tant son talent est à nouveau présent dans ce film rempli d'une ambiance gothique qui doit également beaucoup au chef op Lionel Lindon.
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé
Walk on the wild side: 1962 de Edward Dmytryk avec Laurence Harvey, Capucine, Anne Baxter, Jane Fonda, Barbara Stanwyck
En 1930, un paysan du Texas vient à pied jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour y rechercher une jeune fille qu'il a follement aimé et qui, après une douzaine de lettres enflammées, ne lui a plus donne signe de vie.
Film très spécial, parfois vieillot dans sa sensiblerie et parfois extrêmement moderne. Un film d'acteurs ou plutôt d'actrices. Les points faibles, Laurence Harvey acteur que j'apprécie peu et souvent mauvais, on ne croit absolument pas à sa relation avec Capucine, qui pour le coup avec ses robes de luxes et son physique a bien du mal à nous faire croire à son rôle dans la maison close. Les points forts, Jane Fonda qui même si elle en fait des tonnes éclipse complètement le fadasse Harvey dans leurs scènes communes et surtout Barbara Stanwyck actrice incroyable, ici en fin de carrière qui joue une mère maquerelle très dur qui a une scène incroyable ou elle craque. Et on est obligé de parler d'Anne Baxter, une actrice tellement sous estimé, qui est formidable en tenancière de bar hispanique. Quand je parle de la modernité du film elle s'affiche ici avec, il me semble, la 1ère fois qu'une actrice du standing de Barbara Stanwyck qui parle de son homosexualité (elle qui était lesbienne). Et surtout, le film vaut la peine d'être vu presque que pour ses 2 points là, la musique d'Elmer Bernstein qui signe là son meilleur score pour moi et la scène d'ouverture signé Saul Bass. Conclusion, un film parfois très niais mais traversé par des éclairs de génie.
"Des tirs de mortier sur un camp de réfugiés.Tout de même...c'est inconvenant" Moïse Tschombé