Les (vraiment) vieux films

[makidoo]

Message précédent :
Rigolo, avec les enfants on s’est regardé plusieurs soirs des films de Chaplin, des courts mais aussi Le Kid, la Ruée vers l’or, Les lumières de la Ville et Les temps Modernes. Ils adorent, comme quoi, ce style de comique est intemporel.

[jolan]

Ce n'est pas que du comique.
Il y a surtout de la tendresse, de l'émotion, de la poésie.
Mais oui, je crois que le génie de Chaplin fait que les enfants (et pas qu'eux) de toutes les générations l'aimeront.

[makidoo]

Ce n'est pas que du comique.
Il y a surtout de la tendresse, de l'émotion, de la poésie.
Mais oui, je crois que le génie de Chaplin fait que les enfants (et pas qu'eux) de toutes les générations l'aimeront.

Ha oui bien sûr, mais ce qu’ils préfèrent (ils encore petits je précise), ce sont les gags visuels où ils se tapent des grosses marades

[rennois]

Suite et presque fin de mon petit cycle de 4 films :



Sidney Stratton est chimiste. Des recherches le conduisent sur la voie d'une découverte susceptible de révolutionner l'industrie textile : le tissu inusable et insalissable. Afin de tester sa découverte, il se fait embaucher dans les filatures et parvient à s'introduire dans les services de recherche. Après de nombreux essais infructueux et autant de dégâts dans les laboratoires, avec l'appui d'Alan Birnley, un gros industriel, la découverte de Stratton semble tout d'abord être un succès.

Cette première impression d'un film fait par les anglais, exclusivement pour les anglais...
Fugace sentiment balayé par ce message lié à l'industrie manufacturière dans son ensemble qui voulait la révolution ( procédés de fabrication, nouvelle découverte ), mais sans détruire le profit général des barons de tout un secteur. " Faire face à l'avenir sans vouloir quitter le passé".
Un bon film de Guinness, mais qui ne me semble pas essentiel dans sa filmographie. Les oscillations permanentes entre les éléments de comédie et le drame me sont apparues un poil maladroites, avec une théâtralité excessive de l'un à l'autre.
C'était une des marques de fabrique des studios Ealing, qui passe légèrement moins la rampe que les deux chroniqués avant.

[sergent latrique]

Alors j'ai vu "Noblesse oblige" en suivant l'idée de rennois que je n'avais en fait jamais vu. Petit bijou d'humour noir britannique Pour ladykillers, j'ai regardé la version de 2004 par les frères Coen (jamais vu non plus), transposée dans le delta du Mississippi à l'époque actuelle mais dans une atmosphère très spéciale aussi, et le rapprochement entre les Coen et l'humour macabre est très bon.
Et j'ai enchainé sur le cirque de Chaplin, vu et revu mais c'est personnellement un de mes préférés (devant la ruée et le kid dans les longs métrages muets ). Je ne résiste jamais devant la scène du funambule avec les singes
Le cirque, est en plus un symbole du métier d'acteur, un monde à part qui fascine toujours autant.
Effectivement, au delà du comique la force de Chaplin est d'être aussi universel dans lla description des rapports humains avec beaucoup de poésie.

[Olaf Le Bou]

j'ai pareillement enchaîné avec le cirque, et même s'il y a une petite baisse de rythme dans le dernier tiers, ça demeure un must absolu (et l'un des plus drôles de tous les moyens/longs métrages de Chaplin selon moi).
(le début à la fête foraine est une merveille de drôlerie, et les essais de Charlot au cirque sont hilarants)
(et n'empêche que ce putain de macaque à l'air de lui mordre férocement le nez, il a dû bien douiller le pauvre Charlie)

[rennois]

Alors j'ai vu "Noblesse oblige" en suivant l'idée de rennois que je n'avais en fait jamais vu. Petit bijou d'humour noir britannique

Purée, vous allez vite pour découvrir dès qu'on parle d'un truc, aussi ancien soit-il

[junjun]

Ah ben moi aussi j'ai regardé Le Kid (Charlie Chaplin) cette semaine !! je compte bien revoir d'autres Chaplin ces prochains jours...

sinon d'autres films vus récemment :

The walking dead (Michael Curtiz, 1936)


The Last Man on Earth (1964)


Plan 9 From Outer Space (1958)


Forbidden Planet (1956)

[sergent latrique]

Ah ben moi aussi j'ai regardé Le Kid (Charlie Chaplin) cette semaine !! je compte bien revoir d'autres Chaplin ces prochains jours...

sinon d'autres films vus récemment :

The walking dead (Michael Curtiz, 1936)

The Last Man on Earth (1964)

Plan 9 From Outer Space (1958)


Forbidden Planet (1956)

Mais, mais, mais, qu'attends tu pour rejoindre le ciné club ?

[euh... si vous le dites]

Mais, mais, mais, qu'attends tu pour rejoindre le ciné club ?

On pourrait d'ailleurs adresser cette remarque à tous ceux qui postent ici.

[junjun]

Ah ben moi aussi j'ai regardé Le Kid (Charlie Chaplin) cette semaine !! je compte bien revoir d'autres Chaplin ces prochains jours...

sinon d'autres films vus récemment :

The walking dead (Michael Curtiz, 1936)

The Last Man on Earth (1964)

Plan 9 From Outer Space (1958)


Forbidden Planet (1956)

Mais, mais, mais, qu'attends tu pour rejoindre le ciné club ?

bah en fait, je me demandais quelle était la différence entre ces 2 topics...
Tiens, en regardant le topic du Ciné Club, j'ai vu que le premier Godzilla a été mentionné il y a peu, et je l'ai également visionné il y a quelques mois
Je suis plutôt intéressé par les films horreur/fantastique, et/ou comique (Chaplin, Keaton, Lloyd, ...)

[rennois]

Fin de mon petit cycle de 4 films Guinness avec :



"Dans un restaurant de luxe au Brésil, un Anglais, monsieur Holland, raconte son parcours à un compatriote. Employé depuis vingt ans pour le transport de lingots d'or entre une fonderie et la banque pour laquelle il travaille. Il fait tous les trajets enfermé dans le fourgon, accompagné par deux chauffeurs armés. Il imagine voler l'or un jour, mais le principal problème est de trouver un moyen de faire sortir l'or d'Angleterre.

Un jour, un nouveau pensionnaire, monsieur Pendlebury, arrive à une pension où il réside : la Lavender Hill. Son travail consiste à concevoir, puis fondre des articles en plomb pour les magasins de souvenirs, qu'il envoie dans des pays étrangers. Holland a alors l'idée de dérober des lingots, puis de les fondre en petite tours Eiffel-souvenir pour les envoyer en France. Un promotion inattendue le force à accélérer ses plans."

Considéré comme un classique, j'ai bien peur d'être plus circonspect. Ou les limites du studio Ealing, quand il mettait absolument des doses de comédie ( ou d'absurdité à l'anglaise, comme on veut ) dans des sujets qui ne le demandaient pas, un peu comme le précédent évoqué. Une vision de nos jours peut donner une perspective bancale à l'ensemble...

[junjun]

Vu ce film hier :



C'était bien sympa de retrouver le Monstre de Frankenstein, Dracula (Bela Lugosi !), le Loup-Garou (Lon Chaney Jr) dans ce film d'horreur comique même si bien sûr, certains gags sont prévisibles...

[sergent latrique]

HEllzapoppin (1941) Henry C.Potter

Affiche française du film sorti en 1947
Une comédie musicale hollywoodienne croisée génétiquement avec Tex Avery pour le rythme le jeu et les trucages et les frères Marx pour la loufoquerie et les dialogues.
Je ne l'avais jamais vu en entier mais je connaissais la scène de lindy hop acrobatique qui pour moi reste la pépite du film.

[Morti]

HEllzapoppin (1941) Henry C.Potter

Affiche française du film sorti en 1947
Une comédie musicale hollywoodienne croisée génétiquement avec Tex Avery pour le rythme le jeu et les trucages et les frères Marx pour la loufoquerie et les dialogues.
Je ne l'avais jamais vu en entier mais je connaissais la scène de lindy hop acrobatique qui pour moi reste la pépite du film.

"Miss Jones ! I've something for Miss Jones"...

Ce film m'a fait hurler de rire, c'est complètement loufoque, ça part dans tous les sens, c'est portnawak dès le début.
Un film à voir absolument au moins une fois...

[sergent latrique]

Le fruit défendu de Henri Verneuil (1952) avec Fernandel et Françoise Arnoul

Un médecin de campagne, veuf et père de deux fillettes et accompagné de sa vieille mère s'installe en Arles.
Le film débute par son 45 ° anniversaire et retrace son parcours des 5 dernières années depuis son arrivée.
Il rencontre une veuve séduisante et l'épouse. Rapidement il se rend compte que son désir sincère de reformer
un foyer est incompatible avec les aspirations de sa nouvelle femme qui ne recherche qu'une position sociale.
Lors d'un déplacement de travail à Marseille il rate son train et rencontre par hasard une jolie jeune femme.
Françoise Arnoul (Martine) est une ravissante garce habituée à se faire entretenir et à mener les hommes.
Le Dr Pellegrin (Fernadel) saisi du démon de midi, va tomber éperdumment amoureux et ce qui ne devait rester
qu'une aventure va devenir une liaison difficile à cacher dans le milieu des notables de la ville, le Dr étant
connu de tous.
Le deuxième long métrage de Verneuil. Fernandel dans un rôle dramatique d'homme à la merci de la gent féminine,
légèrement naïf avec elles, mais pas idiot et plutôt d'un bon caractère en général. Et cela change de ses rôles de comédie.
L'histoire d'une liaison qu'on devine vouée à l'échec.
Le livre de Simenon dont le film est inspiré doit avoir plus de nuances et de recherche psychologiques qui sont esquissées ici.
Le montage vers la fin du film est un peu bizarre.
Un film des familles sulfureux à point (pour l'époque) avec une ravissante quoique insupportable F.Arnoul, juste comme il faut
dans la jeune séductrice. Le tout a quand même pas mal vieilli et représente une époque et une façon de filmer franchement révolues.

[sergent latrique]

Les yeux sans visage de G.Franju (1960) avec Pierre Brasseur et Edith Scob .

Film policier-fantastique (pas tant que ça en fait) assez macabre. Un chirurgien de renom voulant transplanter un visage sur sa fille défigurée utilise des jeunes filles dans le laboratoire secret de sa clinique privée.
Le scénario de Boileau et Narcejac est solide, mais la réalisation a vieilli et est très datée années 50 à mon avis..
Les éclairages violents dans les scènes d'extérieur sont assez curieux. A voir peut être pour la curiosité et l'atmosphère sombre avec un P. Brasseur en pleine forme.

[jolan]

Ces derniers temps, j'essaie de me mater un vieux film français par nuit, et cette nuit j'ai regardé "Les Petites du quai aux Fleurs" un mignon petit film d'Allégret avec Blier, Joyeux et Delorme, et une actrice que je n'avais jusques à présent jamais remarquée, Simone Sylvestre, qui était ma foi fort jolie, qui a peu tourné, mais qui est encore vivante, à 96 ans, l'une des doyennes donc, avec Micheline Presle et la mère Deneuve (Simonot).



Je vais tâcher de regarder ses autres films (beaucoup de Decoin, un peu d'Allégret, un Dréville)

[Brian Addav]

Je poste ça ici, je crois qu'on en a parlé ailleurs, mais la Cinémathèque continue de mettre en ligne, en streaming, plein de vieux films.
https://www.cinematheque.fr/henri/

Y'a des vrais perles du muet français. Le Manoir de la Peur (avec son singe voleur...), Le Lion des Mogols, avec l'incroyable Ivan Mosjoukine, le premier Duvivier, les premiers Fairbanks, etc...

[Morti]

Tiens en parlant de vieux films, je viens de relire la BD Zaroff et je me demandais s'il y avait un remake du film original qui valait la peine.
J'ai peur que l'original soit un peu vieillot et décalé mais j'aime bien cette histoire.
Sur Wiki on propose une liste mais je n'en connais aucun...

Merci d'avance.

[euh... si vous le dites]

Tiens en parlant de vieux films, je viens de relire la BD Zaroff et je me demandais s'il y avait un remake du film original qui valait la peine.
J'ai peur que l'original soit un peu vieillot et décalé mais j'aime bien cette histoire.
Sur Wiki on propose une liste mais je n'en connais aucun...

Merci d'avance.

L'original est toujours très bien.
Et si j'ai bon souvenir, il ne dure qu'un peu plus d'une heure donc tu n'auras pas vraiment le temps de t'ennuyer.