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Les (vraiment) vieux films

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 12/06/2019 14:14

Message précédent :
The narrow margin (1952) de Richard Fleischer. En français, L'Enigme du Chicago Express.
Alors il y a une semaine, j'ai vu Transamerica Express qui va de Los Angelès à Chicago par le train, et dans ce film, noir, très noir, on prend le train de Chicago à Los Angelès !
Retour à l'envoyeur, mais pour accompagner un témoin, la femme d'un parrain de la mafia, jusqu'à un procès. L'époque est différente, le style aussi. C'est du polar noir où l'on ne sait plus trop qui est dans quel camp à certains moments.
Le film est serré (1h11) mais efficace et laisse peu de place au glamour, malgré deux femmes sensuelles et sans suite. Des acteurs pas connus (pour ma part) mais qui font leur job et un garnement à tête à claque qui vient perturber l'action.
Bien.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 14/06/2019 12:31

Assassins et voleurs (1957) de S.Guitry avec Poiret, Serrault, Magali Noël
Un homme sur le point de se suicider se confie à un cambrioleur de passage sur ses motivations
Un numéro de duettiste Poiret Serrault toujours épatant et une Magali Noël sensuelle en femme fatale.


La poison (1951) Sacha Guitry (2 pour le prix d'un !)
Guitry dans ses oeuvres, parle beaucoup de lui, et donne toujours ou presque à ses génériques un traitement original, basé sur un scénario ou montrant l'envers du décor de cinéma. C'est le cas ici.
Michel Simon, en homme désabusé par trente ans de mariage avec une horrible mégère alcoolique, qui descend ses trois kils de rouge par jour, en vient à se demander comment s'en débarrasser.
Un avocat célèbre entendu à la radio, habitué des acquittements lui fournit au cours d'un entretien et bien involontairement un scénario parfait pour arriver à ses fins.
Guitry pointe l'hypocrisie des hommes (des femmes bien sûr aussi, il ne s'en prive jamais) et de la morale sociale jusqu'à l'absurde. Michel Simon parfait en homme du terroir, honnête, simple mais poussé à bout et plus malin qu'on pourrait le penser.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Le Complot » 14/06/2019 12:33

Tiens, l'année de sa mort, le mec réalise. C'est vrai qu'il fallait pas des plombes, c'était pas Soda XIV, à l'époque. :D
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 01/09/2019 13:12

Le roman d'un tricheur (1936) de S.Guitry avec S.Guitry
En 1936, époque du film, un homme à la terrasse d'un café, joué par S.Guitry lui-même raconte ses mémoires de trichment eur.

La particularité de ce film est qu'il est presque intégralement en voix-off (toutes les scènes racontant les mémoires en flash-back et S.Guitry interpréte toutes les voix des acteurs) et il reste de rares scènes au café avec des dialogues rééls.

Pour inconditionnels de S.Guitry et des scènes de la belle époque (les mémoires s'étendent grosso-modo entre les années 1880 à l'après-guerre de 14).
Spirituel et dans la veine théatrale de Guitry avec ses mots, ses sentiments envers les femmes et les autres hommes.

Aujourd'hui, c'est clairement daté, même si on peut considérer que les caractères décrits par Guitry sont intemporels, et pour amateurs de vieux films uniquement.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede stoney » 06/09/2019 15:21

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All that heaven allows: 1955 de Douglas Sirk avec : Jane Wyman, Rock Hudson, Agnes Moorehead,...

Cary, riche veuve esseulée, tombe éperdument amoureuse de son jeune jardinier, Ron Kirby. Ils décident de se marier. Mais très vite ce projet est contrarié par les enfants et amis de Cary qui voient d'un mauvais oeil cette liaison "marginale"...

La force de Sirk pour faire passer ce qui chez d'autres serai affreusement kitsch est vraiment incroyable.
Le pitch est digne du plus banal des romans de gare et pourtant on est emporté par cette histoire et ce couple formé par Jane Wyman et Rock Hudson.
Un grand bravo à Russell Metty, le directeur de la photo qui est pour beaucoup dans la réussite de ce film avec des images sublimes.

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Bigger than life: 1956 de Nicholas Ray avec : James Mason, Barbara Rush, Walter Matthau,...

A la suite de plusieurs malaises, Ed Avery est conduit à l’hôpital où les médecins diagnostiquent une maladie mortelle. On lui propose alors un nouveau médicament, la cortisone. Les effets semblent rapides et bénéfiques mais peu à peu son comportement change. Le père de famille perd rapidement ses repères et sombre dans la folie...

Une fois de plus Nicholas Ray démontre qu'il était l'un des réalisateur les plus modernes de son temps en dynamitant l'american way of life sous couvert d'une histoire de médicamentation douteuse.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede stoney » 12/09/2019 17:05

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Dark command - 1940 - de Raoul Walsh avec John Wayne, Claire Trevor, Walter Pidgeon, Roy Rogers...

1859. Le Kansas est en proie aux prémices de la guerre civile. Bob Seton (John Wayne), simple cow-boy bagarreur, devient shérif de Lawrence au détriment de l’instituteur Will Cantrell (Walter Pidgeon). Dépité, ce dernier se jette dans le trafic d’armes avant de tirer profit du début des hostilités entre le Nord et le Sud, se plaçant à la tête d’une bande de mercenaires sans foi ni loi pour mettre la région à feu et à sang en prétendant lutter pour la cause de la Fédération. Le shérif n’aura alors de cesse de le traquer, d’autant plus qu’ils sont amoureux tous deux de la même femme.

Loin des chefs d'oeuvre de Walsh ce "petit" western est tout de même plaisant. Dans une première partie très Hawksienne on suit le Duke se faire élire Shérif d'une petite ville au détriment du cultivé instituteur qui n'est qu'autre que le sinistre Quantrill.
A partir de là un second film démarre plus accès sur les exactions faite par Quantrill pendant la guerre de sécession.
Point faible du film, son scénario qui oscille entre film de bon camarade et une partie plus sombre pas toujours maîtrisé. Le pire revenant au personnage interprété par Claire Trevor pas loin de la nunuche.
Pour le plaisir de revoir Wayne dans un registre comique qu'il a toujours maîtrisé et pour voir la seconde,après lui avoir donné son 1er grand rôle dans "La piste des géants", et dernière collaboration entre 2 légendes de Hollywood.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 13/09/2019 20:31

La cité sans voiles (The naked city) de Jules Dassin 1948

Film policier classique des années 40. Une femme jeune et belle mannequin, est assassinée par des cambrioleurs, une enquête
du commissariat est menée pour retrouver le ou les meurtriers.
On voit la scène de meurtre nocturne en partie et les silhouette des assassins mais on ne découvre qu'avec l'enquête leurs identités réelles.
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Le film est plutôt agréable et bien tourné, mais le plus intéressant réside dans l'aspect quasi documentaire sur la ville de New York avec des vues aériennes, des plongées dans les quartier populaires, la vie quotidienne des New Yorkais à la fin des années 40 avec la touche Weegee (qui participe au film).
Le ton est résolument tourné vers le photo journalisme et lui donne un aspect moderne.
A voir pour ça au moins.


Violent saturday (Les inconnus dans la ville) Richard Fleischer 1955
Un film noir en technicolor !!!! Voilà ce qu'il faut :bravo: :bravo:
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Pour une fois, je préfère le tire traduit que le titre original car il peut être à double sens.
Une bande de malfrat organise une attaque de banque dans une ville minière. On retrouve des acteurs connus: Victor Mature, Lee Marvin en truand (forcément) et Ernest Bornigne en fermier Amish (ah ah )
L'action est bien menée jusqu'à un confrontation finale bien dans la veine du film de gangster des années 50. Ce film a aussi l'avantage de décrire les travers et défauts des diverses personnalités de la ville qui ne
sont pas blanc bleus non plus.
Un bon polar comme je les aime.

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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede stoney » 14/09/2019 10:45

Un très bon film que 'Les inconnus dans la ville" comme souvent avec Fleischer
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede stoney » 25/09/2019 16:45

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Film de Richard Brooks 1952 avec Humphrey Bogart, Ethel Barrymore, Kim Hunter

George Burrows, reporter au Day, enquête sur un caïd de la pègre, Thomas Rienzi. Malgré les pressions et les menaces, il fera éclater la vérité grâce à son rédacteur en chef, Ed Hutcheson.

Après un début un peu mou on est happé par la description de ce journal en mode baroud d'honneur.
Voir Bogart dans un autre rôle que celui du détective ou du bad boy est plaisant mais c'est surtout la vitalité de la réalisation de Brooks qui est le point fort du film.
Une belle découverte
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede stoney » 30/09/2019 13:56

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Film de Billy Wilder 1961 avec James Cagney, Horst Buchholz, Pamela Tiffin, Red Buttons...

À Berlin-Ouest, l'ambitieux MacNamara représente les intérêts de Coca-Cola. Il voudrait bien conquérir le marché de l'Est, ce qui lui vaudrait à coup sûr de l'avancement. Il entreprend donc de convaincre un trio d'attachés commerciaux soviétiques. Sur ces entrefaites débarque Miss Coca, fille du grand patron de la firme et séductrice impénitente. Les tracas ne font que commencer...

Du rythme, du rythme, du rythme. Incroyable comédie de Billy Wilder avec un James Cagney qui prouve qu'il était également un grand acteur de comédie où ici son "débit mitraillette" est tellement approprié. Et pourtant il y eu beaucoup de tension entre l'acteur et son réalisateur et également le jeune premier Horst Buchholz qui sortait du succès des 7 mercenaires.
Le film n'a jamais trouvé son public à l'époque, faute à un timing malheureux avec les tensions à Berlin et les gens abattus qui tentaient de passer à l'ouest avant la construction du mur.
Cela n'en reste pas moins l'une des meilleures comédies que j'ai pu voir avec une histoire digne d'un vaudeville mais transcendé par l'humour de Wilder que je trouve extrêmement oser pour l'époque.
Direct dans mon top 10 des meilleurs comédies.

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Film de Delmer Daves 1950 avec James Stewart, Jeff Chandler, Debra Paget, ...

L'Arizona en 1870. Le pionnier Tom Jeffords, las des hostilités incessantes entre Blancs et Peaux-Rouges, prend l'initiative d'établir un traité de paix avec les Apaches. Il apprend leur dialecte et entre seul sur le territoire de Cochise. A sa grande surprise, il découvre un peuple paisible, auquel il tente bientôt de s'intégrer. Devenu frère de sang de Cochise, il épouse une jeune princesse, Sonseeahray. Les accords de paix avec les Apaches sont conclus mais, pendant la période probatoire de trois mois préalable à la signature définitive, des Indiens renégats attaquent une diligence. Des Blancs, en représailles, tendent une embuscade dans laquelle périt Sonseeahray...

Sonseeahray, quel nom merveilleux. Depuis tout petit et la découverte de ce film (Certainement lors de "La dernière séance". Merci Eddy et papa) je suis tombé amoureux de cette indienne interprété par la sublime Debra Paget.
Je ne savais pas encore que cela serait également l'un de mes westerns préférés.
L'un des premiers à montrer un visage différent des indiens. On doit cela à un réalisateur très humain qu'était Daves qui passa plusieurs mois avec les indiens pour connaitre leur culture et coutumes.
Filmé dans de superbes paysages avec un James Stewart comme toujours impeccable (La scène finale magnifique) et un Jeff Chandler dans le rôle de sa vie (Il réinterprétera plusieurs fois Cochise dans différents films). Un classique à voir et revoir.

Pour les amateurs de vieux films et les autres également 2 films à connaître absolument.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede BOBetBOBETTE » 03/10/2019 13:08

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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 03/10/2019 16:42



A mon humble avis, je suis persuadé que Lang, à condition que la couleur et le son existassent à cette époque, eut réalisé un film sonore et en couleurs. Cependant, ces procédés n'existant pas, il a fait un film avec le NB et muet; aussi c'est un exercice vain, à mon point de vue, de le transformer avec des techniques modernes. La couleur ne me choque pas trop, mais le jeu très théâtral et exagéré propre au muet ne s'accorde pas avec une bande son moderne. On croirait une caricature.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Mr Degryse » 03/10/2019 16:49

le noir et blanc est somptueux dans le film. Là, la couleur gâche la beauté des plans
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede toine74 » 03/10/2019 18:48

Pis ça a déjà été fait :D

« Les gouvernants ont décidé de retarder la concrétisation de l'utopie tant que les citoyens ne seront pas parvenus à un consensus. »

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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 12/12/2019 12:52

Chronique d'un été J.Rouch (1960)
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Du "cinéma-vérité" mi documentaire mi reportage sociologique concocté par Edgar Morin et Jean Rouch.
Film récompensé à Cannes (il ne manque pas de le souligner longuement au début ! comme pour se donner une légitimité dans le fait d'être un vrai film de cinéma)
A voir pour l'aspect sociologique plus que comme du cinéma à mon point de vue. Les vues de Paris en NB de 1960 sont plutôt bien faites et donnent un cachet nostalgique (aujourd'hui) à ce film.

La machine à explorer le temps (1960) George Pal ( The time machine ) avec Rod Taylor
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J'avais gardé un bon souvenir de ce film vu il y a très très longtemps à la télé.
Evidemment, au vu des productions actuelles, même si l'histoire reste, les amateurs d'effets spéciaux vont tomber de l'armoire.
Les méchants Morlocks sont à pisser de rire.
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Forcément, ça se laisse encore regarder car l'histoire de la machine à explorer le temps basée sur le roman de Wells est ... intemporelle !
Le remake de 2002, si'l est plus abouti techniquement n'a pas vraiment le charme désuet du premier.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 13/12/2019 22:39

Image Costa gavras (1965)

Une bonne histoire (roman de Sébastien Japrisot)
Un bon réalisateur (Costa Gavras qui signe son premier long métrage)
Une pléiade de stars (Montand, Signoret, Perrin, Mondy, C.Allégret, Piccoli, Trintignant, C.Denner)
Plein de seconds rôles justes
Musique de Michel Magne
Des images de Paris des années 60
Et un compartiment couchettes comme il n'en existe plus
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Autant de bonnes raisons qui font de ce film un classique du polar à la française. Ca se laisse voir et revoir sans effort. :bravo:
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede rennois » 02/01/2020 09:53

Alec Guinness :love:

En plein cycle de ce grand Monsieur, j'ai enchaîné :

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"Tueurs de dames" : Le « professeur » Marcus et ses complices, se faisant passer pour des musiciens, louent une chambre chez la vieille madame Wilberforce, pour préparer le vol d'un transfert de fonds à la gare de King's Cross voisine. Ils réussissent leur coup, mais se font repérer par la vieille dame. Ils décident alors de l'éliminer, mais le passage à l'acte s'avère plutôt difficile.
Si le jeu de l'actrice principale, Katie Johnson, apparait un brin désuet aujourd'hui ( elle avait eu le BAFTA pour ce rôle ), que dire de la merveilleuse composition des bras cassés de la bande de truands, Guinness en particulier, grimé comme un Hyde.
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"Noblesse oblige" : Louis Mazzini, issu d'une union inégale entre un ténor italien et la fille cadette du duc de Chalfont, de la famille D'Ascoyne, anoblie par le roi Charles II, n'a jamais connu son père, mort d'une crise cardiaque le jour de sa naissance.

Il est élevé pauvrement mais dignement par sa mère, en ayant pleinement connaissance de la noblesse de son extraction du côté maternel et développe avec les années un désir de venger sa mère, victime de l'ostracisme de sa famille, en devenant lui-même duc de Chalfont.

Il lui faut pour mener à bien ce projet éliminer successivement, par des méthodes aussi variées qu'inventives, tous les prétendants qui le séparent du titre, avant finalement de tuer le duc lui-même lors d'une partie de chasse, en maquillant l'assassinat en accident.

Une référence absolue dans l'humour noir à la britannique, et une charge grinçante contre l'aristocratie et ses codes d'"entre soi" !
Guinness interprète lui-même les 8 membres de la famille D'ascoyne, sur son insistance après avoir constaté les difficultés de la production à trouver des acteurs qui lui ressemblent un peu. Grande performance !
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede sergent latrique » 02/01/2020 12:19

Bonne idée de film à voir ou revoir ! :ok:
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede Morti » 02/01/2020 12:42

Fabuleux acteur...pour moi son rôle dans Le pont de la rivière Kwai est inoubliable... :respect:
"Les cons, ça ose tout...c'est même à ça qu'on les reconnaît... (M.Audiard)
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede jolan » 02/01/2020 20:02

"Les Lumières de la Ville" ce soir sur Arte.

L'un des plus beaux films qui soit.

Vais commencer l'année avec ce chef d'oeuvre, ça va faire du bien :love:
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
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Re: Les (vraiment) vieux films

Messagede makidoo » 02/01/2020 20:11

Rigolo, avec les enfants on s’est regardé plusieurs soirs des films de Chaplin, des courts mais aussi Le Kid, la Ruée vers l’or, Les lumières de la Ville et Les temps Modernes. Ils adorent, comme quoi, ce style de comique est intemporel.
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