Effectivement, je peux comprendre le problème de la surproduction (la phrase sur les directeurs de collec qui rêvent d'avoir leur boîte à eux m'a touchée :siffle: )...
Je vois aussi, dans la politique éditoriale de 12bis, un opportunisme économique qui devrait les protéger de la faillite qu'ont pu connaître certains naifs ("BD sociétale" = les BD événementielles qu'achètent les non-amateurs de BD avec une spécialisation "politique", licences mangas sans auteurs à gérer, non-spécialisation pour éviter de mettre tous les oeufs dans le même panier, et, donc, récupération de Bourgeon et de son lectorat)...
Quelque part, François Bourgeon retrouve un peu de "Glénat" dans 12bis, sans aller chez Glénat

Echaudé par ses histoires avec d'autres éditeurs, il a peut-être assuré ses arrières, cette fois-ci, en signant un contrat particulièrement fignolé et sûr, que seule peut proposer une toute nouvelle maison d'édition avide de reconnaissance et d'implantation forte.
Artistiquement, enfin, je pense que l'auteur des "Passagers du vent" va pouvoir continuer son chemin propre, avec ses personnages, dont il est le seul à savoir ce qu'ils vont devenir ou pas, et ses lecteurs n'ont qu'à s'en féliciter [:flocon:2]

(parce que c'est nous qui profitons des largesses d'un auteur et pas lui qui nous "doit" quelque chose
