stephane_ a écrit:zourbi le grec a écrit:
Mais bon, les gouts et les couleurs ...
... ou tout simplement le niveau d'exigence

L'exigence est souvent considérée de façon négative alors qu'il me semble qu'elle est plutôt positive dans le sens où elle reflète l'estime et la considération que l'on porte au domaine (ici la bd). Il est parfois des indulgences qui dénotent l'indifférence voire parfois le mépris.
Je pense qu'une des raisons pour laquelle nous avons souvent la dent si dure pour la bd francophone, c'est que la génération qui a commencé en gros dans les années 50 dont Hergé était le précurseur (Franquin, Tillieux, Morris, Will, Peyo, Macherot, Roba, Jacobs, Martin, Goscinny, Uderzo, Greg, Charlier, ...) avait une telle exigence pour son travail qu'elle a réussi à donner ses lettres de noblesse à la bd et à atteindre un niveau de production insurpassable et très difficilement égalable. Et je suis conscient que cela doit être cruel pour les générations qui suivent d'être toujours comparés à ces "maîtres étalons"

surtout à notre époque de production de masse où l'on ne donne plus la possibilité aux jeunes de se former confortablement dans les périodiques bd et de forger leur style, mais à notre décharge, il faut reconnaître qu'il est très difficile de boire de la piquette après avoir gouté les grands crus ...

Le plus important n'est-il pas l'amour du bon vin et de la bonne bd ?