Thierry_2 a écrit:J'ai terminé le tome 2 hier.
Bel objet, belle adaptation. Mais j'ai un gros bémol sur les choix fait par Larcenet.
Qu'il fasse complètement l'impasse sur les soluvenirs de Brodeck dans la ville, lorsqu'il se retrouve confronté aux progroms n'est pas un problème. Le récit se tient parfaitement sans cette partie.
Il fait par contre l'impasse sur une périupétie que je trouvais centrale pour comprendre Brodeck et remettre en perspective la raison qui le pousse à écrire ce rapport, et cette confession qu'il nous livre en parallèle.[Révéler] Spoiler:Pendant le roman, Brodeck fait parfois allusion à quelque chose qu'il a fait. On sent qu'il est rongé par la culpabilité. Dans mon souvenir, il se confesse enfin dans les toutes dernières pages. Lors du trajet en train vers le camp, dans des conditions terribles et terrassé par la soif, lui et un ami ont arraché une petite gourde d'eau qu'elle conservait pour son bébé. Le bébé est mort peu après. Arrivé au camp, l'ami de Brodeck sort volontairement des rangs et se fait exécuter. Il est clair que ce "suicide" est motivé par l'horreur qu'il a commise dans le train.
Cette culpabilité de Brodeck n'est pas anodine lorsqu'il se fait le vecteur de tout le village pour qu'ils se déchargent de leur culpabilié. A ceci près que Brodeck vit avec sa culpabilité alors que le maire brûle le rapport, parce qu'il faut oublier.
Je trouve surprenant que Larcenet ait supprimé ce passage.
ou tu expliques mal le passage du roman, ou j'ai rien pigé à ce que t'as écrit...