choregraphe a écrit:deux ans que les parités fixes entre bric est en discussion et qu'ils veulent s'affranchir du $
mais evacuer 5000 milliard de $ et les refourguer a la fed prend du temps
j'estime qu'ils en ont evacué la moitié entre l'achat de terre et de d'usine US plus l'or
Pouffy a écrit:Pour ceux qui doutent des fluctuations immobilières...
http://www.independent.ie/business/personal-finance/property-mortgages/still-tumbling-dublin-apartment-prices-now-down-62pc-says-cso-3061280.html
... -62% sur les appartements à Dublin depuis le crise de 2007.
2/3 des prêts immo en cours sont en negative equility.
Mais bon, ils ont le mérite de purger.
Je ne comprends toujours pas la position de l'Espagne qui en est seulement à -22% sur cette même période (un -75% voire -80% serait plus réaliste).
Pour la France... je sens que ça va être plus long, plus dur, plus pénible... pour finir pareil.
Philemon a écrit:Parce que tu pronostiques que le marché immobilier français va chuter de 62 % ???
Pouffy a écrit:Philemon a écrit:Parce que tu pronostiques que le marché immobilier français va chuter de 62 % ???
Ce serait dans la logique des choses. Cependant la france n'ayant pas cette capacité à faire table rase... cela risque de prendre du temps (un peu comme au Japon). De plus les français ont énormément d'épargne personnelle donc cela devrait ralentir le phénomène.
or - Italie dope ses...
Hier à 21:29
exportations !
En février, les italiens ont réalisé des exportations en hausse de 35.6% vers la Suisse comparé à février 2011 essentiellement sous forme de lingots.
Ce qui est comique est de lire que cela a contribué à réduire le déficit de la balance commerciale à -1.1 Md€.
eBry a écrit:Et encore, ce ne sont que des promesses qui peuvent changer d'un instant à l'autre.
Fait marquant, les USA et le Canada refusent d'aider l'Europe mais veulent bien aider le reste du monde...
Le glas se remet à sonner sur l'économie européenne et, par extension, sur les marchés mondiaux. Cette fois, les mauvaises nouvelles partent de l'autre rive de la Méditerranée : une Espagne en situation critique pourrait occuper l'actualité des prochains mois.
Depuis la Grèce, le scénario, connu, obéit à une mécanique infernale. Quelles sont les étapes qui ne manqueront pas de se produire avant la fin 2012 ? L'État espagnol devra lever des fonds pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance. La situation se dégrade si vite que les investisseurs exigeront des taux d'intérêt intenables. Le gouvernement en appellera à la solidarité européenne ; l'audit mené sans doute encore par la « troïka » (Communauté européenne, BCE et FMI) rendra un diagnostic attendu : l'Espagne est incapable, à moyen ou à long terme, d'honorer la plus grande partie de sa dette. Les créanciers perdront donc les fonds prêtés. Ceux qui devront prendre les pertes seront d'abord les banques privées, sommées depuis des années de souscrire les bons émis par leur propre ministre des Finances.
C'est là qu'interviendra la variante espagnole, différente du cas grec ou irlandais. Ces banques espagnoles sont parmi les plus importantes du monde. Plusieurs ont été déclarées « systémiques » par les autorités monétaires internationales, c'est-à-dire susceptibles, en cas de faillite, d'entraîner la totalité du système financier planétaire. En clair, les pertes liées à un défaut de l'État espagnol feraient exploser l'Europe, et en suivant, le reste du monde.
Donc, il n'y aura pas le choix : il faudra renflouer, et la facture sera très lourde pour les rares cautions de la zone. Le singulier suffirait en l'espèce : la seule garantie digne de ce nom se nomme l'Allemagne, dont la capacité de résistance se trouverait alors mise à rude épreuve. Dès lors, le colmatage impératif deviendrait le seul sujet de conversation des chefs d'État d'Occident, reléguant aux calendes « grecques » d'hypothétiques plans d'investissement ou de relance.
D'autant que le cas espagnol illustre à quel point le mal est ancien, profond et récurrent. Le déséquilibre de l'économie ibérique date de près de vingt ans, quand il devenait nécessaire de trouver un relais aux premières décennies de démocratie, de transferts européens et de comblements des retards en tous genres. Au lieu d'une croissance certes lente, mais solide et structurelle, on préféra une fuite en avant, fondée sur le développement immobilier, des réseaux de transports surdimensionnés, des équipements publics aberrants. À titre d'exemple ou de symbole, on peut citer l'un des plus beaux aéroports d'Europe, à Ciudad Real, près de Madrid, censé absorber le trafic low-cost. L'aéroport est neuf, superbe… et vide. Une structure fantôme, inutile, dramatique.
Le résultat de ces politiques à courte vue ? Un système bancaire chargé d'actifs surévalués, donc de pertes potentielles, une spécialisation à outrance de la main-d'œuvre locale, mise au chômage en même temps que s'arrêtaient les innombrables chantiers de la Péninsule. Le travail n'est pas près de revenir, à moins, bien sûr, que des apprentis sorciers ne décident de relancer pour quelques mois encore la folie furieuse pour finir en krach plus dramatique encore.
La seule solution passera par une restructuration de la société espagnole, de fond en comble, supposant notamment un effort titanesque de formation, que le pays ne pourra assumer sans aide extérieure ; et avec peut-être aussi un début de tutelle : il fut révélateur de constater que les milliards d'euros libérés par la Banque centrale européenne furent utilisés par les banques espagnoles ces dernières semaines à… racheter à bas prix leurs propres dettes pourries. La tentation du pire anime une population désespérée, et l'Europe se doit de constater que son bien commun le plus précieux, la démocratie, pourrait se trouver en danger, ne serait-ce qu'en raison des scandales de corruption dans les « comunidades », les entités régionales, toutes en quasi-faillite. Il est terrible d'ajouter à ce sombre tableau la brusque déconsidération de l'un des derniers ciments du pays, la famille royale, dont l'image est écornée par plusieurs scandales, touchant même la personnalité du roi.
Pour les pays de l'Union approche le moment de vérité, où les choix du long terme devront prendre le pas sur ceux du court terme.
Samedi prochain, chronique de Michel Winock
Philippe Dessertine
économiste
Philemon a écrit:Plus besoin d'aller au cinéma pour voir des films d'horreur, suffit de lire qqes chroniques économiques...
Demain, on vote en Grèce. Les neo-nazis prévus à 5%...
Il s'agit de ségréguer les actifs immobiliers problématiques des bilans bancaires afin de regagner la confiance des marchés, inquiets par l'exposition immobilière des banques espagnoles. Celle-ci s'élève à 368 milliards d'euros, dont 184 milliards d'actifs problématiques.
Le but est de forcer la reconnaissance de la perte de valeur des biens immobiliers par les banques et de les pousser à les mettre en vente aux prix du marché, permettant ainsi de faire d'une pierre deux coups : assainir les bilans et relancer le marché immobilier. L'assainissement total doit atteindre 53 milliards d'euros.
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