Le meilleur Corto

[Alonzo Cabarez]

Message précédent :
Et avant d'être intégré à l'album Vaudou pour Monsieur le Président, il figurait également dans le Publicness 3, dit Corto Maltese tome 2, de 1974.
On le trouve un peu partout, finalement, ce récit, mais il a cette singularité d'avoir donné lieu à un album de luxe isolé.

[jfmal]

Ballade, Ethiopiques et Sibérie.

Les mêmes

Je partage ton sentiment sur "La lagune des beaux songes". Rien que le titre...
C'est d'ailleurs pourquoi, j'aurais tendance à classer en favoris: "Sous le signe du capricorne" et "Toujours un peu plus loin", les 2 recueils d'histoires courtes qui se passent dans les mers du sud, qui ne devraient d'ailleurs en former qu'un, ainsi que "Les celtiques" qui est aussi un splendide recueil.
En fait, je crois que le format "nouvelles" convient merveilleusement à l'art narratif de Pratt.

[Alonzo Cabarez]

C'est avec ces histoires dans les mers du Sud que les plus anciens ont découvert Corto. Ces récits auraient en effet pu être maintenus regroupés, comme ils l'étaient à l'origine, avec les albums Publicness à l'italienne.

[Jeff70]

Oui, je pense aussi que l'art d'Hugo Pratt s'exprime mieux dans des histoires courtes.
Bien qu'intéressantes, ses histoires-fleuves sont d'un intérêt inégal, et comportent souvent des longueurs...

@ Alonzo Cabarez

En fait, non, je préfère relire les albums de la dernière série ( cartonnés, format normal, en couleur), publiée à partir de 1983, que je trouve plus qualitatifs, et avec de plus belles couleurs...

[Alonzo Cabarez]

Oui, je pense aussi que l'art d'Hugo Pratt s'exprime mieux dans des histoires courtes.
Bien qu'intéressantes, ses histoires-fleuves sont d'un intérêt inégal, et comportent souvent des longueurs...

@ Alonzo Cabarez
En fait, non, je préfère relire les albums de la dernière série ( cartonnés, format normal, en couleur), publiée à partir de 1983, que je trouve plus qualitatifs, et avec de plus belles couleurs...

Ces albums-là, sous jaquette, étaient superbes. Mais ils ne constituent pas la dernière série en couleurs.

La dernière série couleurs cartonnée est celle de 2015, très correcte, mais avec des dessins légèrement plus petits que dans l'édition sous jaquette. Cette série n'a pas démarré en 1983 mais en... 2015.
Le BDM mélange à tort, selon mon point de vue, l'album courant en couleurs de La jeunesse 1904-1905 (publié en 1983) — unique titre de la série avec le format des albums de Tintin, Alix, etc...— avec les albums sous jaquette qui constitueront une intégrale complète en couleurs des Corto de Pratt. Et cette série sous jaquette démarra en 1988 avec Les Helvétiques. La réédition de La jeunesse sous jaquette ne paraîtra qu'en 1996.

Mais bon, avec Corto, c'est comme avec Gaston. Un peu toujours le bordel pour s'y retrouver et se comprendre... il faut s'y faire.

[silverfab]

J'ai choisi Tango car c'est un des premiers que j'ai lu et que c'est, à mon goût, le plus sensuel de la série... qui tranche avec le reste dans ce domaine là.

[Le Complot]

Ah ba ça nous change parce qu'il me semble que c'est le seul qui n'ait pas été cité jusque là !

[Alonzo Cabarez]

J'ai toujours du plaisir à relire Tango. Pas trop long, poétique, un peu triste et sensuel effectivement. Ah, la couverture de l'édition originale !

[Le Complot]

Le Capricorne n'est seulement que le 4e que je lis, mais j'ai l'impression d'un classicisme Maltesien poussé à l'extrême dans le déroulement narratif et l'évolution des personnages.

[Alonzo Cabarez]

Sans doute parce que les récits qui composent Sous le signe du Capricorne sont ceux par lesquels le Maltais a accédé au statut de héros récurrent, de personnage principal d'une série.
Il s'agit des véritables débuts de la "série Corto Maltese", même si dans La ballade de la mer salée qui est antérieure, Corto était déjà présent. La ballade était un one shot. Dans l'esprit de Pratt, Corto n'était pas censé représenter LE héros, mais plutôt un personnage pivot, au rôle prépondérant.

[Le Complot]

Ah oui.

[L'Ombre Jaune]

Sans doute parce que les récits qui composent Sous le signe du Capricorne sont ceux par lesquels le Maltais a accédé au statut de héros récurrent, de personnage principal d'une série.
Il s'agit des véritables débuts de la "série Corto Maltese", même si dans La ballade de la mer salée qui est antérieure, Corto était déjà présent. La ballade était un one shot. Dans l'esprit de Pratt, Corto n'était pas censé représenter LE héros, mais plutôt un personnage pivot, au rôle prépondérant.

C'est marrant ce que tu sembles ressentir par rapport à son accession à un statut de héros. En ce qui me concerne je l'ai découvert dans Pif Gadget avec "les Ethiopiques", où là, justement, Corto clame clairement son statut d'anti-héros.
C'est ce qui m'avait intrigué, alors encore jeune adolescent habitué aux héros classiques. C'est sans doute pour cela que j'ai classé cet album en premier.

Mais "sous le signe du Capricorne", que j'ai découvert un peu plus tard, j'ai eu aussi un peu ce sentiment que Corto reprenait un peu des caractéristiques traditionnelles du héros aventurier et vaguement pirate (gentilhomme de fortune).

[Alonzo Cabarez]

Pour te faire plaisir, je peux rectifier ma phrase ainsi :
Sans doute parce que les récits qui composent Sous le signe du Capricorne sont ceux par lesquels le Maltais a accédé au statut de héros ou plutôt de anti-héros récurrent, c'est-à-dire de personnage principal, incontournable, d'une série.

Héros avait un sens générique (englobant les personnages de anti-héros), dans ma phrase, je croyais que ça allait de soi.

[Le Complot]

Très très bon "Toujours un peu plus loin" qui de plus a le mérite d'être une "suite" parfaite au "Capricorne"...

Ca va être très dur de choisir.

[Jr.]

Moi j'ai choisi trois albums qui représentent un peu les trois facettes de Corto :
- Sous le signe du capricorne : la vie sous les tropiques
- La maison dorée de Sarkamand : la grande aventure et ses péripéties
- Fable de Venise : la rêverie et l'introspection

Bien sûr on trouve chaque ingrédient dans la plupart des albums.
Tango est plus exigeant à la lecture mais a comme atout d'être assez unique parmi les différentes histoires de Corto.

[L'Ombre Jaune]

Pour te faire plaisir, je peux rectifier ma phrase ainsi :
Sans doute parce que les récits qui composent Sous le signe du Capricorne sont ceux par lesquels le Maltais a accédé au statut de héros ou plutôt de anti-héros récurrent, c'est-à-dire de personnage principal, incontournable, d'une série.

Héros avait un sens générique (englobant les personnages de anti-héros), dans ma phrase, je croyais que ça allait de soi.

Pas de souci, j'avais pris le terme "héros" au pied de la lettre, malgré ton ajout "personnage principal", car les deux ne sont pas antinomiques, (bon nombre de personnages principaux sont également des "héros") mais j'aurais dû me douter que tu ne confondais certainement pas Corto avec Bob Morane ou Tintin
Mea culpa.

La Mers salée
Celtiques
Sibérie
Tango
En fait tout, à part Mu

Tant qu'on est dans un "classement négatif", pour moi ce serait également "tout est excellent" sauf "les Helvétiques".
Et si je devais faire un podium inversé, je ne sais pas départager "Tango" et "Mû" pour les suivants que j'apprécierais le moins.
(et encore, pour moi, ces deux albums sont encore très très bons, mais moins que les autres, voilà tout.)
Je suis un peu déçu que "La jeunesse" ne remporte aucun suffrage, jusqu'à maintenant, car je le trouve très intéressant, et il n'est certainement pas dans la partie basse de mon classement personnel.
Les goûts, les couleurs, tout ça …

[Le Complot]

La Mers salée
Celtiques
Sibérie
Tango
En fait tout, à part Mu

Mû est pour l'instant mon préféré, j'adore ce genre d'onirisme. Mais bon c'est sûr qu'il est moins classique.

[Le Complot]

Non, superbe post, on comprend parfaitement ce que toi et l'auteur veulent dire.

[marinacamille]

[Le Complot]

:respect:

Voui hein

[Le Complot]

Je vois que quelqu'un d'autre a voté Mû, j'aimerais tellement savoir de qui il s'agit..