Le long voyage de Léna (Juillard, Christin)

[Yoda33]

Message précédent :
J'ai aimé le T1 donc ... je serai client aussi

[Ryuk and roll]

Déja 5 acheteurs, c'est bon à savoir

[Croaa]

A mon avis 6 parce que Dignus ne pourra pas s'empêcher de l'acheter pour venir ensuite dire qu'il n'a pas aimé.
S'il n'a pas son quota d'autoflagélation, il n'est pas satisfait.

[NIKE WAYNE]

Tout un jeu de regards cette couverture

[DIGNUS EST INTRARE]

A mon avis 6 parce que Dignus ne pourra pas s'empêcher de l'acheter pour venir ensuite dire qu'il n'a pas aimé.
S'il n'a pas son quota d'autoflagélation, il n'est pas satisfait.

J'avais lu le premier dans le magazine Bodoï lorsque j'étais abonné. Donc, indirectement, j'avais acheté cette BD Va savoir pour celui ci.
J'ai pêché, j'expie ouille !!!

[carbonnieux]

Tout un jeu de regards cette couverture

oui , peut être même un peu trop , mais au moins c'est captivant ...

[Hugui]

Lu :

Léna retirée en Australie est relancée par les services secret pour infiltrer un groupe terroriste qui prépare un attentat en France.
Et la longue errance reprend, Léna suivant le groupe qui prépare son coup mais il ne se passe presque rien. Juste une ambiance pesante et tragique et un final désabusé qui ne pacifie pas totalement Léna.
Ce scénario est bien dans la veine de Christin qui sait montrer que le terrorisme comme sa traque n'a rien des aventures palpitantes et romantiques que nous servent les films d'action. Et il sait créer une ambiance qui nous prend avec les dessins de Juillard qui deviennent de plus en plus (trop?) dépouillés.
Ce n'est pas l'album le plus gai de la rentrée, c'est exigeant, mais cela reste très bon.

[NIKE WAYNE]

Lu :

Léna retirée en Australie est relancée par les services secret pour infiltrer un groupe terroriste qui prépare un attentat en France.
Et la longue errance reprend, Léna suivant le groupe qui prépare son coup mais il ne se passe presque rien. Juste une ambiance pesante et tragique et un final désabusé qui ne pacifie pas totalement Léna.
Ce scénario est bien dans la veine de Christin qui sait montrer que le terrorisme comme sa traque n'a rien des aventures palpitantes et romantiques que nous servent les films d'action. Et il sait créer une ambiance qui nous prend avec les dessins de Juillard qui deviennent de plus en plus (trop?) dépouillés.
Ce n'est pas l'album le plus gai de la rentrée, c'est exigeant, mais cela reste très bon.

Donc d'après toi, la trame du tome 2 est aussi lente que dans le premier ? Même construction scénaristique ?

[Hugui]

L'ambiance est un peu différente car Léna a moins de mystère que dans le premier tome, on connait déjà son histoire, mais le récit prend son temps et fait sentir la longueur des choses. Et surtout cela reflète très bien l'état de Léna qui est indifférente à (presque) tout, sur qui les évènements semblent glisser comme si elle n'était pas concernée et que ce qui peut lui arriver n'a aucune importance.

[danielsansespace]

Le problème de Lena, c'est qu'il n'y a pas de dialogues, mais ça n'est pas vraiment contemplatif non plus. Je n'ai pas compris pourquoi Lena était repartie dans ce deuxième tome. Mais elle non plus, je crois, ne sait pas bien pourquoi elle est là. ...ou encore là.
Je trouvais la Lena du premier épisode bien plus vivante et habitée. Mais la bd est peut-être contaminée par son personnage qui se désincarne et ne croit plus en rien.
Pourquoi quitte-t-elle des gens qu'elle dit "aimer"? Par sacrifice pour sauver d'autres personnes? Comme les kamikazes qu'elle accompagne se sacrifient pour des causes qu'elles croient justes. Il y a certainement un beau sujet, mais je n'ai pas été transporté.
Le "long voyage de Lena" était un vrai parcours psychologique qui aux yeux des lecteurs la faisait passer de terroriste à victime quand son chemin était celui de victime à bras armé de la vangeance.
Ici, il n'est pas question de parcours. Elle est plutôt voyagiste pour 3 femmes, c'est elle qui est censée leur servir de guide.
Est-elle triste ou désinvolte? De quoi est-elle capable? Quelle est son libre arbitre?
Ce deuxième tome n'a pas révélé grand chose de nouveau sur Lena.

[DIGNUS EST INTRARE]

J'ai feuilleté attentivement ce nouvel album et ce qui m'a le plus surpris ce sont les dessins.
Je les trouve figés et raides. Je ne ressent plus de sensation de mouvement et de fluidité dans le trait de Juillard.
De plus, les personnages ont parfois des postures limite improbables, pour exemple l'avant dernière case de la page 11 où l'on voit Léna courir d'une façon raide et droite.
Est-ce le passage de Juillard vers le style Blake et Mortimer qui provoque l'évolution de son style ? En tout cas, l'ensemble manque de vie et de réalisme.

[Croaa]

En tout cas, l'ensemble manque de vie et de réalisme.

Encore faut-il le lire pour se faire un réel avis qui tient la route.

[DIGNUS EST INTRARE]

En tout cas, l'ensemble manque de vie et de réalisme.

Encore faut-il le lire pour se faire un réel avis qui tient la route.

T'en a mis du temps pour répondre

Je ne parle que du graphisme. Il est pour moi inexpressif et raide. J'ai feuilleté la BD une bonne dizaine de minutes, cela me semble largement suffisant pour analyser les dessins et donner un avis. Ce n'est pas non plus Guerre et Paix de Tolstoï.
Je laisse aux autres le soin de parler de l'histoire.

[lautreamont]

Léna et ses trois femmes est un livre de grande qualité.
Je ne saurais d'ailleurs dire exactement pourquoi, mais j'ai trouvé le dessin d'André Juillard supérieur au Long voyage de Léna. Sans doute a-t-il mieux apprivoisé ce personnage et l'univers qui l'entoure.

[lautreamont]

En tout cas, l'ensemble manque de vie et de réalisme.

Encore faut-il le lire pour se faire un réel avis qui tient la route.

T'en a mis du temps pour répondre

Je ne parle que du graphisme. Il est pour moi inexpressif

inexpressif? certainement pas. il suffit de voir la palette de sentiments, d'émotions que Juillard arrive à faire passer à travers les yeux (au sens propre) des différents personnages, à commencer par Léna dont le regard ne cesse d'évoluer tout au long de l'histoire passant de la quiétude à l'inquiétude, de la détermination à l'accablement, de la conviction au doute.

[Hugui]

Le dessin de Juillard est de plus en plus dépouillé, ce qui peut donner cette impression de raideur.
En tout cas je le trouve moins rond et moins chaud que dans Plume aux vents où je le trouvais à son apogée.
Cela va bien au récit un peu glaçant de l'histoire de Léna, mais l'explication Blake et Mortimer tient la route, série qui ne me plait pas trop, (en ayant juste feuilleté, je vais me faire gronder par Croaa ) ce qui fait que je n'ai pas envie de les lire. Mais je ne suis déjà pas un fan de Jacobs (que j'ai lu ) (Pardon )

Par contre Léna reste une très bonne série mais les dessins me plaisent un (tout petit) peu moins.

[Croaa]

Je pense que l'avis que l'on peut avoir en feuilletant un album, même 10 minutes, n'est pas suffisant, même pour juger le dessin. On peut savoir si oui ou non c'est un style qui nous plait, mais guère plus. L'album est un tout et le graphisme va avec l'ambiance et le rythme, etc...

[DIGNUS EST INTRARE]

Je pense que l'avis que l'on peut avoir en feuilletant un album, même 10 minutes, n'est pas suffisant, même pour juger le dessin. On peut savoir si oui ou non c'est un style qui nous plait, mais guère plus. L'album est un tout et le graphisme va avec l'ambiance et le rythme, etc...

Je ne te parle ni d'ambiance, ni de narration mais de technique de dessin.
Pas besoin de lire entièrement une BD pour voir cette technique. Désolé mais certaines postures ne font pas naturels et le trait est parfois raide.
C'est peut-être un choix délibéré ou une évolution de style de la part de Juillard mais pour moi, ça coince.
Maintenant, ce n'est que l'avis d'un humble passionné de BD qui dessine à ses heures perdues.
Désolé de critiquer Juillard mais je préférais de loin son travail graphique sur les 7 vies de l'épervier. Beaucoup plus vivant et réaliste.

[Croaa]

Lena, c'est clairement une bd qui joue sur le contemplatif. Lena est plus témoin qu'actrice. Rien à voir avec l'action des 7 vies de l'épervier et donc ce n'est pas illogique que le graphisme évolue. Et c'est vrai que Juillard est plus proche de B&M que des 7 vie sur Lena. Maintenant, si l'on peut juger au regard qu'un trait est figé et que des postures sont pas naturelles, en aucun cas cela ne suffit à donner un avis fondé sur l'éventuel "manque de vie et de réalisme" d'un album. Pour cela il faut le lire. Et ce ne sont pas quelques dessins griffonés à temps perdus qui y changeront quelque chose.

[DIGNUS EST INTRARE]

Maintenant, si l'on peut juger au regard qu'un trait est figé et que des postures sont pas naturelles, en aucun cas cela ne suffit à donner un avis fondé sur l'éventuel "manque de vie et de réalisme" d'un album. Pour cela il faut le lire. Et ce ne sont pas quelques dessins griffonés à temps perdus qui y changeront quelque chose.

Pourquoi faut-il toujours que tu ramènes cette analyse à l'album ? Depuis le début, je te parle de la technique graphique. Je parle de réalisme et de dynamisme dans le trait.
Tu ne sais pas analyser un dessin ? Il te faut systématiquement 48 planches de dessins pour juger ?
Donc si je te présente un portfolio, tu ne sauras pas apporter une critique technique sur le dessin ?
Et puis inutile d'employer l'expression péjorative "dessins griffonés" pour faire de l'esprit. Certains dessinateurs de BD ont commencé comme ça, à dessiner ou plutôt griffoner des "petits mickey", de façon autodidacte et sans avoir fait les beaux arts. Ca existe !
Bon, je retourne à mes "griffonages".

[DIGNUS EST INTRARE]

Extrait de la chronique Le mystère de la traction 22 :

"Le trait d’Olivier Marin/Emilio Van Der Zuiden, difficile de savoir qui est responsable de quoi, est séduisant et esthétiquement réussi"

Tu vois, toi aussi, tu critiques le trait d'une BD et tu es même capable de dire qu'il est séduisant et esthétiquement réussi. Et l'esthétisme est bien un aspect physique et technique d'une chose, là un dessin