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"Le Grand Duc" - Yann, Hugault - Paquet

Séries Franco-belge, "récentes" nouveautés "grand public".

"Le Grand Duc" Tome1 (Yann/Hugault)

Messagede superbike69 » 01/01/2009 15:21

Message précédent :
Je viens de lire cette BD et je suis émerveillé par La qualité du dessin et du scénario. Merci pour ce moment de passion partagé.
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Messagede bam01 » 01/01/2009 15:27

La bd est super, comme d'habitude les dessins sont superbe les avions très défini cette bd est la meilleur sur les avions que j'ai acheté cette année
vivement les deux prochain tomes :ok:
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"Le Grand Duc" Tome1 (Yann/Hugault)

Messagede cachou » 01/01/2009 15:35

Je sens que je vais aller le prendre dans peux de temps.
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Messagede cdmdu » 01/01/2009 16:19


Ce qui me gêne c'est le message. Vouloir devenir pilote déjà c'est pas facile à annoncer à ses parents mais quand on est une fille on s'en prend plein la tronche :mrgreen: . Moi j'ai eu droit à "ouais tu parles dans l'armée tu seras juste bonne à apporter le café !" amis là imagine le parent qui lit la BD "tu vois ma fille, dans l'armée aussi faut coucher quand on est une fille" et ça n'est pas exagéré du tout.



En même temps, c'est pas totalement faux, hein!
Il y a quand même dans l'armée certains préjugés sur les féminines, encore de nos jours. Et les plaisanteries ne doivent pas toujours être faciles à accepter.
Une jolie fille qui entre à l'armée (pas une saint-cyrienne, quoi!) ça attire la convoitise des dizaines de mecs qui l'entourent. Après, coucher n'est pas une "obligation", je dirai plus que certaines s'en servent comme d'un piston.

La BD ne subit-elle pas cette même évolution vers l'hyper-réalisme qu'a connu le cinéma ?
Comparons "Le jour le plus long" et 'il faut sauver le soldat Ryan".
Est-ce nécessaire ?

Bonnes fêtes à tous.


Le "soldat Ryan", j'ai vraiment pas accroché, l'histoire était invraisemblable. Et sans montrer l'hémoglobine et les bouts de chair, j'ai trouvé "le jour le plus long" parfois assez dur, de par ses évocations: quand le type explique qu'il a été recousu par des épingles de sûreté ou quand les 2 allemands sortent en faisant des "Bitte, Bitte", et se font dessouder, en même temps qu'un ricain demande d'un air narquois "je me demande ce que "Bitteubitteu" veut dire". A la sortie du film, cette remarque faisait beaucoup rire.
Tintin par exemple n'était pas une BD violente. Et cependant, beaucoup critiquent aujourd'hui "Tintin au Congo" pour les idées racistes qu'il véhiculerait. L'album blesse certaines personnes alors qu'à l'époque, il était tout à fait naturel de représenter les choses de cette façon.
Je ne pense pas que la BD évolue sciemment vers un hyper-réalisme comme tu dis, mais ce sont plus les modes de communication qui ont changé. Ne serait-ce que par la culture commune qui est différente: "Y'a bon banania" pouvait exalter la fibre patriotique des soldats de l'AEF ou de l'AOF dans les années 50. A l'époque, c'était même une sorte d'hommage aux tirailleurs et ces derniers appartenaient à l'imaginaire populaire. En 2009, on interdit cette illustration parce qu'elle rappelle un passé colonial que certains préfèrent évincer de leurs mémoires.
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Messagede Surok » 01/01/2009 16:52



En même temps, c'est pas totalement faux, hein!
Il y a quand même dans l'armée certains préjugés sur les féminines, encore de nos jours. Et les plaisanteries ne doivent pas toujours être faciles à accepter.
Une jolie fille qui entre à l'armée (pas une saint-cyrienne, quoi!) ça attire la convoitise des dizaines de mecs qui l'entourent. Après, coucher n'est pas une "obligation", je dirai plus que certaines s'en servent comme d'un piston.


Donc pour toi
1) les femmes dans l'armée sont source de distraction
2) les femmes dans l'armée sont subalternes ou pistonnées dans tous les sens du terme
3) les saint-cyriennes sont des moches (merci pour Caroline Aigle au passage)

Je résume bien ?
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Messagede cdmdu » 01/01/2009 19:12

fant2 fant2 fant2

Tu résumes tout à fait bien fant2 fant2 fant2

Et du coup, ça les énerve donc elles disent que c'est pas du tout ça, et elles repartent au bras de leur païlote ou de leur bordache smile

Non, en vérité, ce n'est absolument pas mon avis. Mais c'est le genre de préjugé qui existe, et certaines ne se gênent pas pour le faire vivre.

1) Les femme dans l'armée sont une source de richesse, de part leur esprit souvent plus pratique, mais aussi de par leur mental de battante et leur volonté d'aller au bout.
2) Les femmes ne sont pas toutes subalternes, certaines sont même très haut gradées mais il reste certains préjugés qui peuvent freiner l'évolution de leur carrière, ainsi que certaines non-disponibilités "physiologiques" (grossesse notamment). Certaines malheureusement en rajoute lorsqu'elles sont à un poste de commandement et essayent de faire "homme viril". Après, il y en a qui sont pistonnées, d'autres non, c'est pareil chez les mecs.
3) Les saint-cyriennes ne sont pas toutes des Vénus de Botticelli mais je ne juge pas une femme ou un homme à son apparence physique. Et la plupart sont très mignonnes mais tentent de se donner un look masculin pour entrer dans le moule. Au passage, j'ai beaucoup de respect pour Caroline Aigle (qui n'est pas cyrarde) et pour son frère.


Ce qui est encore vrai actuellement, c'est qu'il rentre dans l'armée des midinettes qui jouent de leurs atouts de séduction, le plus souvent pour compenser leur faiblesse physique et gagner quelques avantages. Heureusement, la grande majorité n'est pas là pour ça et certaines n'ont rien à envier aux garçons, tant sur le plan physique qu'au niveau intellectuel.
Cependant, cette évolution récente n'est pas encore entrée dans toutes les mœurs et certains clichés subsistent. Il y a aussi des aménagements à faire auxquels on n'avait pas pensé avant douches, sanitaires et chambres différents, pas de possibilité de mettre "tout le monde à poil" pour se laver ou pour le "bizutage", effet "garçonnisant" de certaines tenues qui n'est pas toujours très bien venu, différence de performances physiques, de réactions émotionnelles et de psychologie. De plus, certaines filles n'assument pas ces différences et tentent de faire "comme les mecs". On voir alors une jolie fille qui jure, qui boit jusqu'à dégueuler pour prouver qu'elle est "un vrai dur" (et des mecs qui l'encouragent). C'est souvent surfait et ça ne joue pas en leur faveur.
(Sans compter les expressions idiomatiques "malvenues" "allez les couillus!", "faites pas les lopettes!", "montrez qu'vous en avez", "mains dans les fouilles, coup-de-pied dans les c...lles", "faites pas les gonzesses" et autres poésies militaires).

Mais chez les mecs, il y a d'autres problèmes des crassus par centaine, des alcolos, des queutards finis, des tanches sur qui tu peux pas compter, des mecs qui se la pète au point de ne voir plus qu'eux, des officiers complètement dépassés, etc.





Je dis donc que ces clichés ne sont pas totalement faux, ils sont fondés sur des faits réels. Mais il ne faut pas faire une généralité de cas isolés. De plus, la cohabitation homme/femme dans un espace confiné peut engendrer des frictions ou des incompréhensions, car les deux sont différents (physiquement et psychologiquement). Je n'ai jamais dit que l'un était meilleur ou supérieur à l'autre, juste que tout n'est pas encore parfaitement au point et que rentrer dans l'armée française quand on est une femme demande encore un certain courage et une bonne dose de volonté, notamment parce qu'elles vont y subir des traitements parfois réducteurs et misogynes.
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Messagede Hugui » 01/01/2009 20:44

Clichés à mon avis réducteur, qui ressemble plus à l'armée que j'ai connu à mon service militaire, il y a maintenant bien longtemps :cry:
Et même si tu dis que ce n'est pas une toujours comme ça, tu contribues à les diffuser.

Dans toute communauté, quelle que soit sa spécialité, l'expérience montre que l'équilibre est le meilleur, et l'équilibre homme femme en particulier, l'armée n'échappe pas à la règle.

Mais il y a encore du boulot pour que ce soit une réalité partout.
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Messagede DIGNUS EST INTRARE » 01/01/2009 21:31

Clichés à mon avis réducteur, qui ressemble plus à l'armée que j'ai connu à mon service militaire, il y a maintenant bien longtemps :cry:
Et même si tu dis que ce n'est pas une toujours comme ça, tu contribues à les diffuser.

Dans toute communauté, quelle que soit sa spécialité, l'expérience montre que l'équilibre est le meilleur, et l'équilibre homme femme en particulier, l'armée n'échappe pas à la règle.

Mais il y a encore du boulot pour que ce soit une réalité partout.


Détrompe toi. J'ai fréquenté (bien malgré moi, je tiens à le préciser) dans un passé récent des anciens militaires (quand je dis ancien, c'est ne sont des anciens combattants de 70 piges, mais des ex militaires occupant désormais un emploi civil :mrgreen: ). Et qui plus est anciens officiers subalternes (lieutenants, capitaines).
Et bien je peux te dire que les mentalités sont très proches de ce qu'a exposé cdmdu.
Ca vole pas vraiment haut. Bonjour les mentalités bien tordues.
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Messagede cdmdu » 01/01/2009 21:43

Tout à fait.
Mais je tiens à rappeler à la demoiselle que je ne partage pas ce genre de point de vue. Je voulais juste à souligner qu'il existe encore tel qu'exprimé dans la BD.

L'un de ces aspects étant notamment dans le commentaire que font certains: "Dans l'armée, le sexe, ça n'existe pas. Pour moi, il n'y a pas de filles et pas de garçons."
C'est tout aussi réducteur (voire nihiliste) que de dire: "y'a les mecs, les hommes. Et y'a les gonzesses, elles sont bonnes à laver nos slips".
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Messagede Surok » 01/01/2009 23:14

bin moi je considère que la différence physique hommes femmes est trop largement accentuée, sans parler de cette pseudo différence psychologique. Ca m'a carrément révoltée de voir que les tests étaient différents du tout au tout pour les femmes et les hommes, que les barêmes aient été différents auraient pu laisser une chance aux femmes de prouver que c'était des conneries, mais forcer les femmes à faire des suspensions plutôt que des tractions ne permet pas la comparaison.

Enfin bref, ceci est un débat fermé, je l'ai entretenu quelques fois sur certains forums mais personne ne bouge de ses positions donc, advienne que pourra.

(et je jure pas pour me faire un style, c'est MON style, point barre)
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Messagede cdmdu » 02/01/2009 01:05

le coup des barèmes différents, je suis d'accord, c'est une vaste connerie. D'abord parce que certains mecs sont bien moins performants que leurs homologues à forte poitrine, ensuite parce qu'un ennemi ne va pas ralentir (ou un obstacle s'abaisser ni un chemin se raccourcir) sous prétexte qu'il n'a pas un couillu en face de lui.

Après, la différence psychologique, là, je t'assure qu'elle existe et que le rapport aux choses comme aux autres est différent entre hommes et femmes. Ce n'est pas une tare, c'est naturel, physiologique.


Sinon, ben bravo et merci pour tes précisions historiques, je ne savais pas tout ça et je me serai contenté de l'évocation faite par cette BD (qui, du point de vue d'inculte que j'ai du sujet, me plaît beaucoup et me paraît très bien). Je n'aurai pas cru qu'il y eu autant de femmes impliquées à des postes de combat dans l'armée soviétique, et ce, de façon tout à fait officielle (nos résistantes à nous n'étant pas vraiment inscrites sur des registres). Après, s'agissait-il d'une "opération commerciale" (propagande) du gouvernement soviétique ou vraiment d'une mentalité locale qui ne semblait pas possible chez nous?
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Messagede wormy » 02/01/2009 10:16

Un très bon premier tome, par contre une édition de luxe qui n'apporte rien à l'édition normal.
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Messagede Surok » 04/01/2009 03:05

le coup des barèmes différents, je suis d'accord, c'est une vaste connerie. D'abord parce que certains mecs sont bien moins performants que leurs homologues à forte poitrine, ensuite parce qu'un ennemi ne va pas ralentir (ou un obstacle s'abaisser ni un chemin se raccourcir) sous prétexte qu'il n'a pas un couillu en face de lui.

Après, la différence psychologique, là, je t'assure qu'elle existe et que le rapport aux choses comme aux autres est différent entre hommes et femmes. Ce n'est pas une tare, c'est naturel, physiologique.


Sinon, ben bravo et merci pour tes précisions historiques, je ne savais pas tout ça et je me serai contenté de l'évocation faite par cette BD (qui, du point de vue d'inculte que j'ai du sujet, me plaît beaucoup et me paraît très bien). Je n'aurai pas cru qu'il y eu autant de femmes impliquées à des postes de combat dans l'armée soviétique, et ce, de façon tout à fait officielle (nos résistantes à nous n'étant pas vraiment inscrites sur des registres). Après, s'agissait-il d'une "opération commerciale" (propagande) du gouvernement soviétique ou vraiment d'une mentalité locale qui ne semblait pas possible chez nous?


Nous en resterons là pour la différence psychologique je pense, c'est une perception personnelle.

Sinon justement le thème du livre que j'écris c'est "les femmes pilotes militaires françaises avant 1946", donc si tu veux plus d'infos faudra attendre qu'il sorte... je rigoleuh (ouais je sais, foirée la blague mais à 3h du mat' je fais pas mieux, j'ai la tête dans mon livre là). Je te copie des données que j'ai trouvé et pas encore recoupées, faut que je contacte au minimum le SHD et la Musée de l'Air, à noter que nous avons eu une pilote civile, Marie Marvingt, décorée à titre militaire pour une mission de bombardement pendant la Première Guerre Mondiale (citation à l'appui) et que dés 1914 des françaises (déjà aviatrices chevronnées) voulaient s'engager dans l'Aviation française (Union Patriotique des Aviatrices Françaises).

1934 : création d'une section Aviation de la Croix-Rouge par Françoise Schneider, marquise de Noailles, et Lilia de Vendeuvre : les Infirmières de l'Air, de formation médicale ces jeunes femmes ont pour mission de secourir en tant qu'infirmières ou pilotes d'avions sanitaires.
1937 : les parachutistes rejoignent les pilotes. Des infirmières sont formées dans le but d'être parachutées dans des zones inaccessibles pour accomplir leurs missions sanitaires. Le terme d'Infirmières Pilotes – Parachutistes Secouristes de l'Air (IPSA) est alors utilisé.
1936 : les IPSA participent a des manœuvres d'évacuation sanitaire
1939 : la Guerre éclate, les IPSA ne peuvent pas s'engager en tant que pilotes, leurs avions sont cloués au sol et l'armée ne veut pas d'elles. Elles continuent de servir auprès de la Croix Rouge.
21 avril 1940 : le gouvernement accorde un statut et une solde aux auxiliaires féminines des formations militaires, elles sont engagées pour un an.
27 mai 1940 : Maryse Bastié, Maryse Hilsz, Claire Roman et Paulette Bray-Bouquet, volontaires au service en tant que pilotes militaires, sont appelées a servir en tant que convoyeuses d'avions militaires légers.
17 juin 1940 : deuxième décret mobilisant les pilotes auxiliaires féminines pour des missions de convoyage, les pilotes reçoivent le grade de sous-lieutenant et la solde idoine. Leur engagement est limite a la durée du conflit. Ce décret ouvre la porte a une généralisation de l'engagement féminin au titre de convoyeuse dans l'Armée française mais la débâcle y met un terme.
Aout 1940 : accréditation des IPSA a la recherche des morts et disparu de l'Armée de l'Air française. Mission de petite envergure, 6 bénévoles, dirigée par Germaine L'Herbier-Montagnon.
1er octobre 1942 : les 7 bénévoles IPSA ont pu retrouver et identifier 431 aviateurs français.
De mai a décembre 1945 : les IPSA sont chargées du rapatriement de milliers de prisonniers et de déportés. Les IPSA de Bordeaux et Paris établissent des lignes aériennes avec les grandes villes européennes libres pour rapatrier les français déportés ou prisonniers. Au cours de 961 missions elles rapatrient 9098 déportés, 7512 prisonniers de guerre et 3517 STO (Service de Travail Obligatoire).
1er novembre 1945 : le général Valin, sur proposition du Colonel Alias, offre aux IPSA volontaires de devenir les premières convoyeuses de l'Air de l'armée de l'Air.
1er avril 1946 : une première unité est constituée sous la direction de Marie-Thérèse Palu, les convoyeuses ont un statut de personnel civil de la Défense.
1er Juin 1946 : Premier concours de recrutement de convoyeuses de l'Air. Critères : être infirmière diplômée d'État, avoir moins de 30 ans, être apte physiquement, célibataire ou veuve sans famille à charge. Épreuves : médecine générale et aéronautique, anglais, géographie.
3 juillet 1946 : la première promotion de convoyeuses compte 35 jeunes femmes dont une vingtaine d'IPSA. Elles conserveront leur statut de civiles jusqu'en 1952.


Et puis j'allais oublier, les pilotes de combat soviétiques, c'était pas une idée des hommes mais une idée des femmes. Il y en avait avant 1942 ici et là, surtout des instructrices et des convoyeuses et quelques pilotes de bombardier (au moins 2) et pas mal de pilotes d'essais héritées de la propagande qui avait emmenée à battre toujours plus de records (masculins comme féminins) et donc à former des pilotes (masculins comme féminins !). Donc finalement les femmes militaires, ce n'est pas l'action d'un gouvernement mais les pressions de groupes de femmes sur les membres du gouvernement et autres autorités. Voir biographie de Marina Raskova (yen a plein le net).
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Messagede kantessekonmange » 04/01/2009 11:09

j'aimerai bien me faire dédicacer mes albums par Romain Hugault... une visite dans l'ouest est-elle prévue ?
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Messagede cdmdu » 04/01/2009 15:33


Nous en resterons là pour la différence psychologique je pense, c'est une perception personnelle.


Je dirais plus une perception scientifique, mais bon. Enfin, la différence est principalement hormonale, mais aussi constitutionnelle (pas le même physique), mais ça va ensemble. Après, la malléabilité du cerveau humain est assez grande pour compenser une partie de la différence, mais pas tout. Je maintiens donc que les psychologies féminine et masculine sont différentes.



Sinon justement le thème du livre que j'écris c'est "les femmes pilotes militaires françaises avant 1946", donc si tu veux plus d'infos faudra attendre qu'il sorte... je rigoleuh (ouais je sais, foirée la blague mais à 3h du mat' je fais pas mieux, j'ai la tête dans mon livre là). Je te copie des données que j'ai trouvé et pas encore recoupées, faut que je contacte au minimum le SHD et la Musée de l'Air, à noter que nous avons eu une pilote civile, Marie Marvingt, décorée à titre militaire pour une mission de bombardement pendant la Première Guerre Mondiale (citation à l'appui) et que dés 1914 des françaises (déjà aviatrices chevronnées) voulaient s'engager dans l'Aviation française (Union Patriotique des Aviatrices Françaises).

1934 : création d'une section Aviation de la Croix-Rouge par Françoise Schneider, marquise de Noailles, et Lilia de Vendeuvre : les Infirmières de l'Air, de formation médicale ces jeunes femmes ont pour mission de secourir en tant qu'infirmières ou pilotes d'avions sanitaires.
1937 : les parachutistes rejoignent les pilotes. Des infirmières sont formées dans le but d'être parachutées dans des zones inaccessibles pour accomplir leurs missions sanitaires. Le terme d'Infirmières Pilotes – Parachutistes Secouristes de l'Air (IPSA) est alors utilisé.
1936 : les IPSA participent a des manœuvres d'évacuation sanitaire
1939 : la Guerre éclate, les IPSA ne peuvent pas s'engager en tant que pilotes, leurs avions sont cloués au sol et l'armée ne veut pas d'elles. Elles continuent de servir auprès de la Croix Rouge.
21 avril 1940 : le gouvernement accorde un statut et une solde aux auxiliaires féminines des formations militaires, elles sont engagées pour un an.
27 mai 1940 : Maryse Bastié, Maryse Hilsz, Claire Roman et Paulette Bray-Bouquet, volontaires au service en tant que pilotes militaires, sont appelées a servir en tant que convoyeuses d'avions militaires légers.
17 juin 1940 : deuxième décret mobilisant les pilotes auxiliaires féminines pour des missions de convoyage, les pilotes reçoivent le grade de sous-lieutenant et la solde idoine. Leur engagement est limite a la durée du conflit. Ce décret ouvre la porte a une généralisation de l'engagement féminin au titre de convoyeuse dans l'Armée française mais la débâcle y met un terme.
Aout 1940 : accréditation des IPSA a la recherche des morts et disparu de l'Armée de l'Air française. Mission de petite envergure, 6 bénévoles, dirigée par Germaine L'Herbier-Montagnon.
1er octobre 1942 : les 7 bénévoles IPSA ont pu retrouver et identifier 431 aviateurs français.
De mai a décembre 1945 : les IPSA sont chargées du rapatriement de milliers de prisonniers et de déportés. Les IPSA de Bordeaux et Paris établissent des lignes aériennes avec les grandes villes européennes libres pour rapatrier les français déportés ou prisonniers. Au cours de 961 missions elles rapatrient 9098 déportés, 7512 prisonniers de guerre et 3517 STO (Service de Travail Obligatoire).
1er novembre 1945 : le général Valin, sur proposition du Colonel Alias, offre aux IPSA volontaires de devenir les premières convoyeuses de l'Air de l'armée de l'Air.
1er avril 1946 : une première unité est constituée sous la direction de Marie-Thérèse Palu, les convoyeuses ont un statut de personnel civil de la Défense.
1er Juin 1946 : Premier concours de recrutement de convoyeuses de l'Air. Critères : être infirmière diplômée d'État, avoir moins de 30 ans, être apte physiquement, célibataire ou veuve sans famille à charge. Épreuves : médecine générale et aéronautique, anglais, géographie.
3 juillet 1946 : la première promotion de convoyeuses compte 35 jeunes femmes dont une vingtaine d'IPSA. Elles conserveront leur statut de civiles jusqu'en 1952.


Et puis j'allais oublier, les pilotes de combat soviétiques, c'était pas une idée des hommes mais une idée des femmes. Il y en avait avant 1942 ici et là, surtout des instructrices et des convoyeuses et quelques pilotes de bombardier (au moins 2) et pas mal de pilotes d'essais héritées de la propagande qui avait emmenée à battre toujours plus de records (masculins comme féminins) et donc à former des pilotes (masculins comme féminins !). Donc finalement les femmes militaires, ce n'est pas l'action d'un gouvernement mais les pressions de groupes de femmes sur les membres du gouvernement et autres autorités. Voir biographie de Marina Raskova (yen a plein le net).


Merci pour toutes ces précisions.
Il est vrai qu'à la 1ère GM, beaucoup d'évènements se sont passés sans avoir été codifiés avant. On a ainsi vu des élèves médecins militaires devenir pilotes et revenir bardés de décorations. Mais à l'époque il n'y avait pas de femmes dans les écoles de formation des médecins militaires. Par contre, Durant, la 2e GM, pas mal de femmes ont servi en tant qu'infirmières (voire médecin??) dans les avions et, après la guerre, ont été les premières féminines à intégrer ces écoles du service de santé pour parachever leur formation.
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Messagede Surok » 04/01/2009 17:00

Convoyeuse ne veut pas dire médecin, les convoyeuses de 40 c'était comme les WASP, les ATA etc. elles transportaient les appareils (d'une usine à une base après réparation par exemple... ou d'une base à une usine pour réparation !), c'est ainsi que les ATA ont volé sur le fameux Spitfire. Quand on y regarde de plus prés je crois qu'il y a vraiment très peu d'avions de la Seconde Guerre Mondiale sur lesquels une femme n'a pas volé.
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Messagede DIGNUS EST INTRARE » 04/01/2009 17:25

Convoyeuse ne veut pas dire médecin, les convoyeuses de 40 c'était comme les WASP, les ATA etc. elles transportaient les appareils (d'une usine à une base après réparation par exemple... ou d'une base à une usine pour réparation !), c'est ainsi que les ATA ont volé sur le fameux Spitfire. Quand on y regarde de plus prés je crois qu'il y a vraiment très peu d'avions de la Seconde Guerre Mondiale sur lesquels une femme n'a pas volé.


Hormis l'armée rouge, je ne crois pas qu'il y ai eu des femmes pilotes combattantes dans les autres armées.
Elles étaient cantonnées aux convoyages des zincs.
Côté Luftwaffe, je connais Hanna Reitsch, mais uniquement comme pilote d'essai.

Edit : Errare Humanum Est. Je viens de lire un article sur des femmes pilotes américaines ayant participées à des combats. Elles étaient surnommées les Guêpes.
D'après l'article, elles ont volées sur tous types d'appareils P-47, Spitfire, Corsair, ou bombardiers. Une de ces "Guêpes" n'était autre que Jacqueline Cochran.

Comme quoi, ces femmes héroïques devaient bien gêner leurs homologues masculins pour qu'on les évince de l'histoire....
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"Le Grand Duc" Tome1 (Yann/Hugault)

Messagede emariani » 04/01/2009 17:53

ça reste une bd, il ne faut pas le perdre de vu ...
partir de faits historiques et réels n'empêche pas de romancer ou de créer sa propre histoire ...
en tout cas merci pour toutes ces infos surok ;)

Okay
T'as vu ces incohérences tu en as loupé une belle, le fait que le théatre d'opération du He 219 était plus le front ouest que celui de l'est.
Un pilote de He 219 n'a pas du en voir beaucoup des avions russes.
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Messagede sebchoq » 04/01/2009 18:02

??? comprends pas ... j'ai rien vu moi ...
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Messagede Surok » 04/01/2009 18:25


Hormis l'armée rouge, je ne crois pas qu'il y ai eu des femmes pilotes combattantes dans les autres armées.
Elles étaient cantonnées aux convoyages des zincs.
Côté Luftwaffe, je connais Hanna Reitsch, mais uniquement comme pilote d'essai.



j'ai pas dit le contraire :)
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Messagede cdmdu » 04/01/2009 21:33

Convoyeuse ne veut pas dire médecin, les convoyeuses de 40 c'était comme les WASP, les ATA etc. elles transportaient les appareils (d'une usine à une base après réparation par exemple... ou d'une base à une usine pour réparation !), c'est ainsi que les ATA ont volé sur le fameux Spitfire. Quand on y regarde de plus prés je crois qu'il y a vraiment très peu d'avions de la Seconde Guerre Mondiale sur lesquels une femme n'a pas volé.



Pour moi, les convoyeuses de l'air étaient comme Geneviève de Galard en 1954, qui était infirmière, mais pas médecin.
C'est à dire le même rôle que les convoyeuses de l'air actuelles.

Je ne savais pas qu'il y avait eu d'autres affectations sous le même nom durant la guerre 39-45.
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