toine74 a écrit:Le NYTimes parle de la surreprésentation des auteurs blancs dans la littérature (pas des personnages). Cette surreprésentation est également présente au niveau des honneurs (Pulitzer/Booker/etc.). Je suppose que la situation est similaire pour le cinéma, au niveau des réalisateurs/auteurs.
le NYT rebondit sur une polémique née d'yun tweet de Joyce Carol Oates qui reprend une anecdote ((l'impossibilté pour un jeune homme blanc de se faire publier) que le NYT réfute, chiffres à l'appui. Sachant aussi que les chances de se faire publier varie de 1 sur 100 à 1 sur 1000, il est évident qu'il y a beaucoup d'auteurs frustrés sur le bord de la route et qu'accuser le wokisme comme le seul et unique responsable des refus est sans doute très confortable.
Le monde de l'édition est gangrené par l'entre-soi et un livre plus que moyen d'un auteur installé sera publié beaucoup plus facilement qu'un premier roman. Je me rappelle du cas d'un auteur (je ne me rappelle plus du nom, désolé) très apprécié des intellectuels (tendance le masque et la plume, FOG et autres qu'on ne peut pas soupçonner d'inclinaison gauchiste) dont le dernier ouvrage s'était vendu à 400 exemplaires. Il ne manque pas de zéro. Donc, entre les services presses, les cadeaux de l'éditeurs et les livres qe l'auteur a offert à ses proches, plus de livres ont sans doute été offerts que vendus