xof 24 a écrit:LEAUTAUD a écrit:Virginie Despentes à la dalle en pente, complètement givrée !
Pour ce qui est des décès dans le monde du travail, et même si un patron tue rarement directement un salarié, il y a quand même 4 fois plus de décès que pour les féminicides (et encore je ne prends pas en compte les accidents mortels de la route liés au travail)
Comparer un décès dans le monde du travail à un meurtre, pire un féminicide...Tu tombes bien bas ami Léautaud...
La comparaison vaudrait entre un décès au travail et un décès à la maison
Ensuite il y a ces lieux de travail où le risque de mourir est bien plus grand...mais mourir à cause d'un con et cela parce que l'on est une femme, là c'est autre chose et je pense difficilement comparable à toute autre façon de mourir
Mourir à cause d'un con c'est souvent le cas dans ces accidents de travail où la sécurité est défaillante : le "con" est celui qui est responsable de cette carence criminelle.
Ne me fais pas l'injure de croire que je met sur un pied d'égalité un féminicide et un salarié décédé dans le cadre de son travail, je serai bien e seul au monde à entretenir une telle confusion tellement elle est inenvisageable.
Mon message faisait suite au texte de Virginie Despentes qui mettait en avant un meurtre de patron par un employé : éventualité dénuée de fondement; ça n'arrive quasiment jamais !
Alors que l'inverse est plus fréquent. En 2019 plus de 500 décès de salarié sont survenus au travail (les accidents de trajet étant exclus de ce chiffre)
Je notais qu'en volume ces décès sont 4 fois plus nombreux que les féminicides, c'est une réalité. Et donc Despentes est à côté de ses pompes avec son exemple inverse (des patrons tués par leurs salariés), son approche est étrangère aux faits.
A trop vouloir bien faire elle s'égare dans l'imaginaire.
Cette réalité des accidents mortels dus au travail je l'ai connu comme délégué d'un Comité d'Entreprise d'une grosse boîte (5.000 personnes) en appartenant au Comité Hygiène Sécurité (dans les années 70), le sujet me tient à coeur.