adricube a écrit:Rien compris au deuxième dessin, en effet. Ca doit être mon côté mâle hétéro blanc (et pas médecin pourtant).
Le premier, qui effectivement ne fera pas rire d'éventuelles victimes, a quand même le mérite d'élargir le débat : dans ce genre de problème, c'est parole contre parole, et aucune preuve matérielle.
On peut d'office faire le choix de croire sur parole, ou a priori, l'accusation ou la défense, mais faute de témoignage d'un tiers ... un juge ou n'importe qui se voulant objectif et impartial va avoir bien du mal à déterminer la vérité ...
adricube a écrit: dans ce genre de problème, c'est parole contre parole, et aucune preuve matérielle.
ubr84 a écrit:adricube a écrit: dans ce genre de problème, c'est parole contre parole, et aucune preuve matérielle.
C'est bien ça, le dessin est dégueulasse
Brandir cet argument est la clé de voute de tous les gens qui nient les violences faites aux femmes : presque toutes les affaires de viol, d'attouchement, de violence se font dans le secret familial, médical, professionnel à l'abri des yeux tiers.
toque a écrit:Quand tu commences à avoir plusieurs témoignages de patiente qui ne se connaissent pas, ce n'est plus vraiment parole contre parole
Ajoutons que les faux témoignages pour violence sexuelle restent marginal.
rahoul a écrit:Plusieurs témoignages qui tombent comme par hasard juste après sa nomination, et pour lesquels on s'empresse de faire la comparaison avec les affaires Darmanin, Abad, etc....
Olaf Le Bou a écrit:c'est qui ces fameux "gens qui nient" les violences faites aux femmes ? méritent-ils vraiment qu'on s'intéressent à eux au point de biaiser tout discours sur le sujet ? j'ai du mal à concevoir un tel groupe d'humains. qu'il y ait des enflures qui justifient ces violences, d'autres qui s'en accommodent, certes, mais les négationnistes en la matière, c'est comme les platistes en astrophysique, leurs arguments n'ont aucun intérêt.
« Il y avait autrefois les viols et il y a maintenant la culture du viol. Il y a toujours les viols. Autrefois on parlait des viols et, par les viols, on dénonçait le passage à l’acte, la pénétration forcée. Aujourd’hui, il y a la culture du viol. Cela englobe les blagues salaces, les dragueurs lourds, les attouchements et jusqu’à la galanterie. De nombreux chercheurs et chercheuses parlent de la galanterie comme une forme de culture du viol. Ainsi assiste-t-on à cette extension du concept de sexisme. Il y aurait, en France, énormément de violeurs en puissance. »
ubr84 a écrit:Olaf Le Bou a écrit:c'est qui ces fameux "gens qui nient" les violences faites aux femmes ? méritent-ils vraiment qu'on s'intéressent à eux au point de biaiser tout discours sur le sujet ? j'ai du mal à concevoir un tel groupe d'humains. qu'il y ait des enflures qui justifient ces violences, d'autres qui s'en accommodent, certes, mais les négationnistes en la matière, c'est comme les platistes en astrophysique, leurs arguments n'ont aucun intérêt.
Tu es sérieux ?
Il y a pléthore de personnes dans l'espace public qui nient (nier et négationnisme n'ont pas tout à fait le même sens ) :
- le droit des femmes à parler des violences subies (cf les réactions suite à #metoo, les appels à "attendons la plainte" puis à "attendons la condamnation" que l'on lit largement par ici)
- le droit des femmes à disposer de leur corps qui est en soi une violence (c'est au coeur de l'actualité, notamment aux USA)
- la portée des violences sournoises du genre : remarques sexistes répétées, harcèlement de rue...
- la responsabilité politique d'avoir des ministres ayant admis avoir perpétré des violences (on rappelle que Darmanin n'a jamais nié avoir reçu une faveur sexuelle contre une faveur municipale, il ne nie que la qualification de violence...)
- l'égalité hommes / femmes
- ...
Si tu veux des noms, tu as donc Darmanin (ministre), Zemmour (7% à la présidentielle), la cour suprême américaine (une partie du pouvoir du pays le plus puissant du monde), Finkelkraut (émission hebdomadaire sur le service public de France Culture et rond de serviette sur tous les médias). Voilà pour les plus affreux qui me viennent à l'esprit spontanément, mais la liste est bien évidemment bien plus longue. A commencer par toute personne accusée (mais bon ça à la limite c'est presque normal).
Leurs arguments n'ont aucun intérêt à tes yeux peut être, mais ils touchent politiquement du monde et font florès.
Ils permettent de gagner des électeurs et peut être demain de prendre le pouvoir avec des conséquences très concrètes pour tous !
Je finis par cette horrible citation de négation claire et sans appel du sujet par Finkelkraut qui nous explique que c'était mieux avant (je nous fais grâce de citer du Zemmour) :« Il y avait autrefois les viols et il y a maintenant la culture du viol. Il y a toujours les viols. Autrefois on parlait des viols et, par les viols, on dénonçait le passage à l’acte, la pénétration forcée. Aujourd’hui, il y a la culture du viol. Cela englobe les blagues salaces, les dragueurs lourds, les attouchements et jusqu’à la galanterie. De nombreux chercheurs et chercheuses parlent de la galanterie comme une forme de culture du viol. Ainsi assiste-t-on à cette extension du concept de sexisme. Il y aurait, en France, énormément de violeurs en puissance. »
ubr84 a écrit:Olaf Le Bou a écrit:c'est qui ces fameux "gens qui nient" les violences faites aux femmes ? méritent-ils vraiment qu'on s'intéressent à eux au point de biaiser tout discours sur le sujet ? j'ai du mal à concevoir un tel groupe d'humains. qu'il y ait des enflures qui justifient ces violences, d'autres qui s'en accommodent, certes, mais les négationnistes en la matière, c'est comme les platistes en astrophysique, leurs arguments n'ont aucun intérêt.
Tu es sérieux ?
Olaf Le Bou a écrit:le libidineux qui pelote des femmes, il ne va pas nier que ça existe, mais il trouve que son plaisir prime sur toute autre considération.
nexus4 a écrit:Le dessin de Coco ne me semble pas dégueulasse, il est à double détente avec deux inconnus qui n'ont rien à foutre là qui violent l'intimité de la patiente pour garantir la légalité du geste médical. Avec cette histoire on va arriver à faire signer un consentement éclairé pour un acte d'une grande banalité. C'est peut-être nécessaire, peut-être que les médecins qui font 30 frottis par jour n'ont pas/plus la moindre idée que ce soit ressenti comme un geste invasif. Si il faut un papier pour ça, vu qu'il en faut un pour à peu près tout le reste, on n'est plus à ca prêt.
Après ca ce sera un papier pour autoriser le médecin à palper le ventre d'une patient qui fait une péritonite. Et puis sil elle refuse elle crèvera sur le brancard.
A mon avis, la ministre concernée doit tomber des nues.
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