Deux réflexions par rapport à ta prose, Kurgan (par ailleurs excellente
)
- Faut-il vraiment s'identifier au "héros" pour qu'une histoire nous touche?
Le terme de héros me semble particulièrement mal choisi pour Marco. De plus, je suis convaincu que l'identification au héros n'est pas forcément le but visé par un scénariste pour que son histoire parle, et parle juste.
- Tu parles de défauts du dessin. Lesquels? Fautes de perspective? Morphologie humaine? J'ai de la peine à voir des défauts de dessin. Larcenet a un style si original qu'on ne peut pas, à mon humble avis parler de faute. Un peu comme si les nez de travers de Picasso étaient des fautes...
Tu as raison sur tes 2 points...
Je parle d'identification par rapport aux personnes qui se sentent proche de Marco en raison de ses crises d'angoisse (voir certains messages précédents)...
De plus, je pense qu'avec l'histoire de Marco, chaque personne y retrouve une part de son vécu. Ceci avec un degré +/- fort. Il s’agit d’une histoire profondément humaine, donc proche de la plupart d’entre nous.
Pour le terme de «
héros », c’est vrai qu’il n’est peut-être pas très bien employé dans ce cas présent. Mais je l’ai utilisé afin d’éviter des redondances avec «
personnage » et «
Marco ». Néanmoins, le personnage central est bien Marco. Toute l’histoire tourne autour de lui. Il n’est pas un héros dans le sens héroïque du terme mais il est le moteur du récit.
Pour le dessin, c’est par rapport aux personnes (dont je faisais partie voici encore un an) qui trouvent que le style n'est pas beau, harmonieux,… (cf un ancien poste sur le bien dessiné).
Dans mon cas, j’adore (maintenant) le style de Larcenet. Ce qui m’a permis de ne plus « voir » les défauts qui me rebutaient dans le passé.
Voilà, j'espére avoir été un peu plus précis par rapport à ma critique...