Diddu a écrit:Ces premiers retours me refroidissent un peu.
Je trouvais pour le moment que la reprise de la série tenait plutôt bien la route.
Bon, il est vrai que dès la lecture du synopsis, j'ai été moins emballé.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais je trouve que Lefranc aux Etats-Unis, ça ne marche pas trop d'une manière générale, et à Hollywood encore moins.
Nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise pour autant, mais ces premiers retours ne sont guère emballants.
Je vais peut-être attendre quelques autres avis de lecteurs pour me jeter (ou non) sur ce nouveau Lefranc.
D'ailleurs, j'ai l'impression que l'album est sorti dans une certaine indifférence.
En tout cas, nulle opération promotionnelle, peu de visibilité de l'album en boutique.
Cela créé un contraste important avec le 70ème anniversaire de la série l'an dernier, fêté avec la sortie du Scandale Arès et des voitures de Lefranc.
Je viens de terminer la lecture de "La route de Los Angeles", qui avec le recul nécessaire devrait ravir les adeptes de "Code Quantum" avec Sam Beckett dont la construction habile de Corteggiani s'approche, dévoilant progressivement au lecteur par touches successives une histoire dont nous connaissons déjà la fin mais dont l'intrigue riche tissée par le scénariste autour de Guy Lefranc rend incertaine l'issue jusqu'au dénouement.
Certes le sujet est moins original que les deux précédents Tomes "Les Juges Intègres" (du même duo) et "Le Scandale Arès" (Seiter / Régric) qui conservent ma préférence récente, mais le savoir-faire de Corteggiani est palpable avec sa science du découpage ainsi que le dessin détaillé et précis d'Alvès (les arrière-plans sont tous dessinés ...
Enfin, concernant la représentation féminine et sa découverte des prénoms en "M", Guy Lefranc croise ici Mélanie, après Marlène dans le "Scandale Arès", pour des échanges toujours épiques.
Il faut désormais trouver un nouveau scénariste afin de permettre à Christophe Alvès de poursuivre sa collaboration sur la série, y compris en externalisant périodiquement, après la Corée dans "Lune Rouge" ou l'Afrique du Sud dans "La Rançon", le héros dans de nouveaux pays afin d'apporter un peu de nouveauté et de dépaysement tout en respectant la contrainte de la période années 50, voire le faire vieillir tel un "Wayne Shelton" en lui trouvant une partenaire adepte d'une pratique proche du zang !
P.S. : A noter en fin d'album, un Dossier "Hommage à François Corteggiani" de 8 pages sur le parcours et la méthode de travail (deux exemples de planches avec texte, découpage, crayonnés) de celui que ses proches surnommaient affectueusement "Corté" et auquel Christophe Alvès adresse un émouvant clin d'oeil posthume en fin d'album ...




















