Blackfrag a écrit:Vinc'B a écrit:Blackfrag a écrit:Là, si on doit commencer à se dire que tel ou tel auteur ne dessine pas en dédicace car il en est incapable sans sa tablette graphique ou que ça lui prendrai 1 heure de faire un crobard ça devient inquiétant...
C'est sûr que le fétichiste de la dédicace qui n'achète pas un album parce qu'il ne peut pas recevoir son petit mickey bien à lui ça n'a strictement rien d'inquiétant...
Des phrases pareilles me fait parfois douter de l'importance de mon travail... pourquoi se faire chier à raconter une histoire après tout ?
Tout d’abord je ne me sent pas concerné car j'en possède que peu et seul le souvenir des quelques rencontres que j'ai pu faire se suffisent à elles mêmes, mon message était peut être un peu provocant mais la question que soulevait Silverfab au dessus m'interpellait. Je ne remet en aucun cas l'importance du travail d'un dessinateur pas plus que de celui du scénariste, de l'éditeur et de tout ceux qui font que je puisse comme des milliers de gens assouvir ma passion ( celle de la BD et pas de la dédicace...) mais je peux comprendre que certains puissent être déçus de ne pas obtenir ce qu'un libraire leur vends comme rêve... Si certains auteurs font l'effort de faire des dédicaces, certains lecteurs font aussi l'effort de faire des dizaines voir centaines de Kms pour venir les rencontrer, la moindre des choses et là je ne met pas les auteurs en question responsables mais les organisateurs de prendre des pincettes avant d'annoncer des choses qui ne serons pas.
Tout d'abord, cher Blackfrag, ma réponse est générale et ne vous vise pas spécialement. Votre phrase (un poil maladroite néanmoins) m'a permis de réagir, tout simplement.
Je vais juste reprendre la phrase "certains lecteurs font aussi l'effort de faire des dizaines voir centaines de Kms pour venir les rencontrer"...
J'appuis sur le terme "rencontrer". Henninot était là. Présent, avec son album, prêt à échanger autour de celui-ci, de raconter l'origine et la création de son album, voir faire quelques blagues et raconter des conneries de manière détendue et souriante (mais ça, c'est plus moi en fait). Une petite signature pour rappeler la rencontre et paf, tout va bien.
Bref, Henninot fait le job. Lui aussi il a fait des bornes, passer un week-end loin de chez lui.
Le Mickey est un PLUS. Point barre.
Une fois encore, vous semblez être d'accord avec moi là-dessus, et même souligner mon propos. Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt à défendre les quelques fétichistes malpolis qui peuvent ruiner ses séances de dédicaces et fatiguer l'ensemble de la profession vis à vis de cette pratique. Parce que, en effet, vous avez 80% à 90% de bonnes rencontres et d'échanges aimables pour 10% de trou du cul qui ne sont là que pour le mickey.
Cependant, une fois rentré chez soi, dans les esprits de beaucoup d'auteurs, ce sont ces 10% qui restent en tête et qui énervent. Et c'est bien dommage.
Alors, nuancez le propos de Mr Degryse, en trouvant un tas d'excuse aux trous du cul, et bien NON. Mr Degryse a les mots justes.
Je suis navré (en fait non, c'est juste une formule), mais ce type de personne ne mérite aucune excuse. Rien, nada. Lorsqu'un gamin de 6 ans à ce genre de comportement, tout parent a le devoir de lui faire comprendre que ce n'est ni correct, ni approprié. Qu'il y a des règles de savoir-vivre à suivre en société. Et quand on se permet ce genre de propos et d'attitude, bah faut pas s'étonner à recevoir des volées de bois verts en retour (Et là, Blackfrag, j'espère que vous aurez compris, je ne m'adresse pas à vous).
J'ai parfois vu certains de mes "confrères" avoir des attitudes plus que limite face au public, le prendre par-dessus la jambe, cependant, à chaque fois, je me suis alors posé cette question : combien de trous du cul a-t-il rencontré depuis le début de sa carrière ?
De même, (et là je m'adresse tout particulièrement aux trous du cul), sachez que la dédicace, comme la réalisation d'une couverture par exemple, est un exercice qui demande des compétences très particulières et très différentes de celles qu'un illustrateur utilise tout les jours sur ses albums. Et tout les auteurs ne sont pas égaux face à cet exercice. Pour certains, c'est même une très grosse difficulté, voire une souffrance. Certains illustrateurs de mes amis m'ont même avoué s'entraîner avant de venir en dédicace... personnellement, je préférerais les voir travailler sur leurs oeuvres et je suis sûr de ne pas être le seul.