Message précédent : Pour ce qui est des chanteurs "sans voix", le manque de voix n'est pas nécessairement le problème, il y a l'interprétation, la justesse et le feeling. Si quand j'écoute Nougaro ou Brel, j'ai les poils, ça ne veut pas dire que je n'aime pas écouter Salvador, Jane Birkin ou Alain Chamfort...c'est autre chose qui passe. Mais lorsque j'ai entendu pour la première fois Vincent Delerm (exemple), je me suis demandé si le DJ ne passait un un vinyl gondolé qui tournait mal...c'est hallucinant comme ce gars ne sait pas chanter...
"Les cons, ça ose tout...c'est même à ça qu'on les reconnaît... (M.Audiard)
Pour revenir sur la chanson française, que finalement j'écoute assez peu parce que souvent je lui trouve un déficit "musical" comparé à ses cousines d'outre-manche et d'outre atlantique. Quel groupe français ets capable de balancer le son de Wilco, de ciseller une pop-folk comme Grizzly Bear ou Sufjan Stevens ? Dans un autre ordre d'idée, la pauvreté de vocabulaire des artistes français contemporains ne cesse de m'effrayer. Des types comme Nougaro ou Brassens avaient bien piger où faire jouer la langue française. Il semblerait que nul ne le sache plus actuellement. Bref, je force le trait volontairement (pour que Morti puisse suivre ) et s'il y a beaucoup d'artistes que j'aprécie, il y a aussi beaucoup de moments où je "tique" sur les paroles. Miossec par exemple propose des textes sublimes quelques fois et il retombe comme une merde la chanson suivante. Même si à y regarder de près, faut avouer que le bougre fait clairement partie du haut du panier. Dans ceux que j'aime : Miossec donc, Dominique A, Jean-Louis Murat, Rocé et Oxmo Puccino pour certains textes, Pauline Croze sur ses deux premiers disques, Emily Loizeau pour réellement son premier disque (depuis elle a semble-t-il oublié comment écrire une chanson), Arthur H par moments (mais toujours sur scène), Gaëtan Roussel (parce que j'adore ce mec, je vois pas d'autres explications). Armand Méliés a lui aussi de très belles chansons, notament un duo avec Bashung qui fonctionne très bien. Florent Marchet est souvent impeccable, Franck Monnet a fait un be album (Malidor), Emily Simon est surement la plus musicienne du lot, Keren Ann est LA vraie pop-folkeuse de la bande. je crois que j'ai fait le tour. C'est vite fait quand même...
Un dernier truc pour Morti : http://www.jukebo.fr/roce/clip,ma-salet ... 8ur3f.html (je précise que c'est juste comme ça, pas du tout un graal en aucune façon, mais un simple morceau qui illustre une partie de ce que je disais plus tôt sur le rap )
Enfin rivaliser avec les anglo-saxons c'est pas trop le job de la chanson française, plus pop que rock ou folk depuis longtemps. AS Dragon avait réussi à mêler les deux, je les regrette encore...
JL Murat avait fait un super album avec leur premier bassiste d'ailleurs (avec comme guest la chanteuse d'Elysian Fields)
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.
Je ne t'excuse pas parce qu'on ne parle pas de la même chose.
Comparer Wilco et Keren Ann, pourquoi pas, le déficit sera pour les français, forcément. C'est leur terrain, leur culture, le groupe de musiciens ou les racines de la musique noire. On peut faire des trucs plutôt bien dans le genre, Noir Désir en est la preuve, mais c'est rare et pas dénué de défaut (le batteur de Noir Désir ). De notre côté c'est plus le texte à base de paroles réalistes et d'orchestration soignée, et là, contrairement aux américains qui peuvent sortir Seven Nation Army, nous on a rien, du vent. Les paroles c'est licence poétique pourrie sur licence poétique pourrie et orchestration... hum... non rien!
La solution ça pourrait d'être de faire comme les ricains, mais à quoi bon, on est servis de leur côté, alors que de la chanson française mainstream de qualité, c'est désert et qu'il y a une demande.
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.
oui sauf que ce n'est pas unique à la France. Cette chanson à texte existe aux USA et en Grande-Bretagne par la folk-song, et lorsque tu prends Neil Young ou Bob Dylan, t'as autant de qualité dans les mots que dans la musique. Le problème c'est justement de se croire unique(s), alors que pour prendre un exmple de chason francophone réussie, il faut aller piocher chez Gainsbourg, Brassens et Brel, bref, des trucs d'il y a 40 ans. Quelque part, on devrait accepter que les canons internationaux existent bel et bien et tenter d'y ajouter notre grain de sel. Quand Noir Désir fait du rock "à la française", c'est tellement réussi qu'on en parle toujours au présent alors que le groupe est mort voilà dix ans. Mais idem pour un Louise Attaque dont l'album a cartonné en Europe. Bref, faut arrêter de se prendre pour des Lumières et considérer d'un peu moins haut notre différence. Bien entendu qu'on fait de très beaux textes en France, mais ailleurs aussi, sauf qu'eux, ils réussissent à y adjoindre un fond musical qu'on a pas chez nous. D'ailleurs en France on parle pas d'un album, on parle "d'arrangements" sur une chanson. Ainsi, t'écoutes un disque et t'as un rock, un reggae, un rap pourri avec le dernier connard, un truc dansant pour passer en boite, etc etc... Des mecs qui livrent un album dansu n genre précis, t'en as pas tant que ça. J'aime les Keren Ann, Murat, Dominique A pour ça : ils te livrent leur came dans son jus, et les deux sont intimement liés.
Oublier les Têtes Raides (que l'on aime ou pas le style) pour parler de chanson française, et leurs compagnons de la Tordue ou des Ogres de Barback, c'est un crime de lèse-majesté. Ce sont de vrais textes qui utilisent la langue française comme le faisait des Brassens ou des Gainsbourg.
Pour les "arrangements", ou plutôt "orchestration", pour rebondir sur les propos de Thuig, y'a eu un réel désert à partir de la fin des années 70 et début des années 80. Tu réécoutes un Sardou, un Julien Clerc, un Cloclo, (je prends des grands exemples hein), ou n'importe quel truc de variété d'avant, t'es frappé, voir choqué par la richesse d'orchestration par rapport à ce qu'on a connu dans les années 80 et l'arrivée des "arrangements électroniques".
Exactement. On pouvait même faire des chansons sans batterie autrement qu'avec une guitare seule en accompagnement!
Mais bon, ça doit coûter une blinde de refaire des disques comme ça. Zappa s'est souvent plaint de ça, en plus des problèmes liés aux règlements du travail en Europe avec les musiciens.
Pour les Têtes Raides, c'est très agréable à écouter, le chanteur a une voix d'enfer mais le sax soule un peu...
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.
Croaa a écrit:Oublier les Têtes Raides (que l'on aime ou pas le style) pour parler de chanson française, et leurs compagnons de la Tordue ou des Ogres de Barback, c'est un crime de lèse-majesté. Ce sont de vrais textes qui utilisent la langue française comme le faisait des Brassens ou des Gainsbourg.
Ca n'est pas spécialement un oubli, je n'ai pass vraiment d'emballement pour eux, ni pour a Tordue. J'ai beaucoup écouté les albums Viens et Mange tes Morts, ensuite ça m'a lassé, je n'y ai pas vu de renouvellement.
Brian Addav a écrit:Pour les "arrangements", ou plutôt "orchestration", pour rebondir sur les propos de Thuig, y'a eu un réel désert à partir de la fin des années 70 et début des années 80. Tu réécoutes un Sardou, un Julien Clerc, un Cloclo, (je prends des grands exemples hein), ou n'importe quel truc de variété d'avant, t'es frappé, voir choqué par la richesse d'orchestration par rapport à ce qu'on a connu dans les années 80 et l'arrivée des "arrangements électroniques".
Oui, tu as parfaitement raison. Voir les albums de Nino Ferrer notament. Mais disons que depuis, la musique a pris lentement l'eau dans notre hexagone.
Y'avait une interview y'a un an ou deux, peut-être Hubert Mounier, Cleet Boris de l'Affaire Louis Trio. (ou c'est un mix de plusieurs interviews ??? me souviens plus merdum) Il racontait qu'effectivement, d'un coup, avoir une orchestration de folie, c'était devenu cher, et comme y'avait plus de fric, et que l'électronique s'était imposée c'était facile, mais quand le fric est revenu, les maisons ont préféré le mettre dans les clips, où a priori ça claquait un max de blé sévère comme on imagine pas. Mais que plus personne ne voulait revenir à des trucs "compliqués" en terme de musiciens, même si on pouvait se le payer, que surtout, les mecs qui savaient écrire pour ça n'étaient plus là.
(à réfléchir, je crois que l'histoire du fric dans les clips est confirmée ou racontée aussi par Hubert Mounier dans sa BD, la flemme d'aller chercher...)
thyuig a écrit: Ca n'est pas spécialement un oubli, je n'ai pass vraiment d'emballement pour eux, ni pour a Tordue. J'ai beaucoup écouté les albums Viens et Mange tes Morts, ensuite ça m'a lassé, je n'y ai pas vu de renouvellement.
Oui, ils sont dans leur style. Mais Brassens, Brel (A part Les Marquises qui est beaucoup plus posé, normal vu son été de santé et son état psychologique qui devait aller avec), Nougaro, ils ont évolués ? Pas plus. Je ne parle pas de Gainsbourg qui est un des seuls à vraiment avoir innové et évolué au cours de sa carrière. Mais des bonhommes comme lui, il y a en a 2 par décennies, et encore. Bref, ce que l'on reproche à de nombreux artistes actuels, on ne le reproche pas aux anciens qui sont auréolés. Un peu comme dans la BD en fait. Les Têtes Raides auraient chanté dans les années 50/60, ils seraient des dieux.
Croaa a écrit: Mais Brassens, Brel (A part Les Marquises qui est beaucoup plus posé, normal vu son été de santé et son état psychologique qui devait aller avec), Nougaro, ils ont évolués ? Pas plus..
Brel avait connu un premier saut qualitatif entre le troisième et le quatrième album, avant sa longue période de maturité, et puis le miracle du dernier album, chef d'oeuvre inégalé.
Même Brassens a évolué vers plus de gravité dans les thèmes, et plus de diversité dans les mélodies, dans ses derniers albums.
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux
En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
Olaf Le Bou a écrit: Brel avait connu un premier saut qualitatif entre le troisième et le quatrième album, avant sa longue période de maturité, et puis le miracle du dernier album, chef d'oeuvre inégalé.
Même Brassens a évolué vers plus de gravité dans les thèmes, et plus de diversité dans les mélodies, dans ses derniers albums.
Pas plus que les Têtes Raides entre "Not Dead but bien Raides" et "Lan demain". On fait souvent un procès au récent sans oser analyser pleinement l'intouchable ancien, mais Brassens ou Brel ne sont pas les artistes qui ont le plus évolués, loin de là. Ce qui n'enlève rien à leurs qualités.
S'interroger sur les bases musicales de la chanson française revient à poser le problème de la musique en France d'une manière plus générale et non seulement en rapport avec la chanson. Il faut effectivement le faire, sous peine de rater 50% du débat.
L'âme de la musique française vient d'abord de ses régions. Le centralisme francilien s'est construit artificiellement et progressivement au fil des siècles. Or, ironie de l'Histoire, la région qui a hélas réussi à s'imposer à toutes les autres pour notre plus grand malheur, la région parisienne donc, est aussi celle qui possède l'identité culturelle la plus faible, par voie de conséquence la musique la plus fade et la moins savoureuse.
Demandez vous s'il existe seulement une musique régionale typique de Paris, puis comparez-là aux folklores breton et corse. C'est assez parlant. Au bout du compte, pour le soi disant rayonnement de la France dans le monde autour du Roi Soleil, notre peuple se retrouve avec la musique classique d'un Lully empoudré qui, même avec une critique nuancée, fait pâle figure à côté d'un Bach ou même d'un Vivaldi ou d'un Sammartini.
Mais comme on parle d'une tendance dominante et non d'une réalité absolue, il y a quand même, à la base de notre tradition classique, de jolies choses. Déjà dit plus haut, les classiques restent indémodables et permettent l'actualité non seulement d'un patrimoine préservé mais aussi d'un renouvellement des interprètes. Exemple, "Forêts paisibles" de Rameau, en chanson à partir de 2:15:
La négation de l'identité musicale française ne date pas d'hier. Le très académique mais non moins talentueux Gustav Mahler allait même jusqu'à affirmer, avec le plus grand mépris, qu'il n'existait pas de compositeurs français. Le vingtième siècle, plus que les précédents, allait lui opposer un démenti qu'il n'aurait pas accepté sur toute la ligne, car provenant de brillantes initiatives individuelles qui, elles, adhéraient à l'idée de progrès musical, et dont Debussy reste l'un des meilleurs exemples. Ceux qui ne trouvent aucun charme à la désuétude n'aimeront pas "La flûte de Pan", dommage:
Mais que l'on aime ou pas, il faut se souvenir que nos compositeurs classiques ont contribué à la chanson française. Donc Boulez a eu tort d'affirmer catégoriquement qu'"il ne faut pas mélanger les serviettes de la musique classique avec les torchons du jazz et de la chanson". S'il avait lui-même appliqué ce principe à la lettre, il n'aurait pas travaillé avec Zappa et on aurait loupé quelque chose.
Cette catégorisation élitiste, d'ailleurs partagée par l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, qui ne goûtait pas trop les mélanges de genres, a quand même affecté la chanson en l'éloignant de sa source d'inspiration savante, qui aurait pu lui donner une couleur locale. Parce que la France n'avait guère le choix: c'était soit les régions, soit la musique classique.
La chanson populaire de par chez nous a toujours existé indépendamment de la musique de conservatoire, mais en terme d'harmonie il existe une référence commune. Résultat, on n'a pas vraiment de grand chanteur qui soit en même temps un grand chercheur, un grand expérimentateur musical. Il faut remonter à la jeunesse de Brigitte Fontaine pour apprécier une curieuse et superbe alchimie entre jazz déconstruit et chanson française:
Les Américains nous ont libérés, et tant bien que mal nous avons fait nôtre leur jazz, leur soul et leur rock. A terme, un chanteur français se condamne donc à plaquer du texte de sa langue sur des sons américains, ou à se contenter de paroles plus ou moins inspirées sur des musiques sans identité forte.
C'est finalement l'école de Jean-Jacques Goldman, qui ne s'est jamais caché des clichés musicaux qui l'ont nourri ni de son admiration pour des musiciens à la fois bons et très classiques dans leur approche des sons populaires, tel Mark Knopfler. Entre parenthèses, il n'y a pas lieu d'opposer U2 et Dire Straits aux Pixies et aux Smiths, à cause de finalités trop différentes pour ne pas rendre absurde une telle comparaison.
Goldman, le meilleur du copié-collé américain en France, merci à Carole Federicks, ne pouvait s'exporter qu'à travers une variété internationale très classique elle aussi: Céline Dion ou Ray Charles à la fin de sa carrière. Globalement, c'est une variété inexportable. Sauf exceptions, il apparaît impossible que le résultat d'une importation puisse s'exporter en retour. Importez en France un produit américain, traduisez le mode d'emploi en Français et essayez de l'exporter aux Etats-Unis. Les Américains n'en voudront pas.
Heureusement, il s'agit là aussi d'une tendance. Hors de la chanson, les Français ont contribué à entretenir la créativité des musiques inspirées du jazz. Les inclassables Magma, qui ont créé leur propre langue Zeuhl, car d'une syntaxe propre au caractère inclassable du groupe avant de devenir un genre musical dont d'autres formations se sont réclamées, a quand même intégré ici et là quelque paroles en français, et magnifiquement, y compris sur leur album de 2012.
Dans le rock, nous avons eu notre lot de vrais créatifs, qui ont valorisé le texte en français par leur musique d'ailleurs partiellement teintée de jazz. Les Américains de Morphine n'ont pas à avoir honte d'une comparaison avec nos Kat Onoma, car les seconds ne sont pas une imitation des premiers. Les deux se tiennent.
Ne déduisons pas, avec hâte, de leur relative impopularité une injustice propre au système français. Les Australiens de The Apartments ont eu, eux aussi, plus de succès d'estime qu'autre chose, alors qu'ils représentent, avec d'autres, le summum de la musique pop. Pour en revenir à Kat Onoma, on peut faire de la bonne chanson rien qu'en parlant, un peu comme Gainsbourg:
Toujours dans la créativité, les Diabologum n'imitaient pas les mouvances indie et shoegaze outre-Manche ou outre-Atlantique. Ils apportaient leur pierre à l'édifice, au même titre que les Jesus & Mary Chain, My Bloody Valentine, Echobelly et autres Bang Bang Machine:
Voici venu le temps du rap. Bizarre de ne définir la musique que par la mélodie. En adoptant cette définition réductrice, un amateur de jazz passe à côté d'Art Blakey et doit s'ennuyer ferme pendant les solos de batterie. Dommage pour lui, mais c'est son choix, c'est sa liberté, comme disait Jean-Sol Partre à Saint-Germain-des-Prés. La musique combine des sons et des silences. Et, en musique, parfois on chante, parfois on parle, parfois on rappe.
Qu'est-ce qui est remarquable chez Joey Starr? Avant que le rap ne s'impose comme musique de référence dans les cités, les jeunes des HLM français écoutaient du hard-rock. Joey Starr a grandi en écoutant Trust et AC/DC. L'influence majeure de Joey Starr, outre Louis Armstrong et Big Daddy Kane, c'est Bon Scott, et ce avant même que Ja Rule et sa voix grave et rocailleuse ne se fassent connaître aux Etats-Unis. Joey Starr sait donc chanter:
Le r&b contemporain des années 1990-2000, ou hip-hop soul, est arrivé, outre l'exquise sensualité féminine de ses chanteuses, à réaliser un total paradoxe musical, qui continue encore de me fasciner aujourd'hui: donner au rythme du rap une dimension mélodique. Rarement dans l'histoire de la musique un genre vocal n'avait réussi un équilibre aussi parfait, aussi tendu, entre le rythme et la mélodie. Ce que je trouve enthousiasmant dans un titre comme "Special" sur le premier album de The Game, je le retrouve par exemple chez Wallen dans nos contrées. J'aime vraiment Wallen. Cette fille était droite.
J'aime Saya aussi:
A la manière du rap, le raï et le zouk ont permis à la francophonie musicale de se renouveler, de trouver un sang neuf. Toute identité ethnique insufle force et joie de vivre à la chanson. Le terroir hexagonal n'est pas en reste. Je laisse le dernier mot à la Bretonne Gwennyn, preuve jeune et actuelle que, avec la musique d'une région, la chanson française se porte au meilleur de sa forme:
D H T a écrit:la région parisienne donc, est aussi celle qui possède l'identité culturelle la plus faible, par voie de conséquence la musique la plus fade et la moins savoureuse.
« Java c'est pas de la menthe à l'eau, Java c'est du rock'n roll, Java c'est le vrai son parigot, La devise : sexe, accordéon et alcool. »
Personne ne t'y oblige. Personne ne t'en empêche non plus.