JYB a écrit:herve26 a écrit:Comme d'autres l'ont déjà souligné, les récitatifs de Dufaux n'apportent pas grand chose à l'histoire.Souvent, ils ne font que décrire la vignette: voir page 6 "pour offrir symboliquement à Mac Farlane" ne fait que relater l'action. Sans intérêt.
Bizarre... Je n'ai pas lu l'album de Dufaux, mais si je prends au hasard La marque jaune de Jacobs, et si je picore de-ci, de-là quelques scènes là aussi au hasard, j'ai plus que la nette impression que les récitatifs ne font que décrire ce qu'on voit à l'image. Il y a très souvent doublonnage. Et même parfois triplage (si j'ose dire) quand l'action ou le commentaire sont appuyés non seulement par l'image, mais aussi par le dialogue. C'est-à-dire que (parfois, je répète, ce n'est pas systématique, mais ça arrive), une action dans une image est décrite par le dessin, par le récitatif et par le dialogue.
Au hasard toujours, planche 35 de la Marque jaune (du moins dans l'édition que je détiens chez moi et que j'ouvre au hasard), Blake tire deux coups de feu. On voit à l'image qu'il tire avec un pistolet, et on lit deux onomatopées : "Pan" et "Pan". Au cas où l'on n'aurait pas bien compris, le récitatif confirme en effet : "Blake, revenu de sa stupeur, lui lâche deux coups de pistolet".
Donc, Dufaux a utilisé le même principe, mais avec lui, ça froisse ? Quelqu'un peut-il poster ici un ou deux exemples, qu'on puisse juger sur pièces ?
Mister_Eko a écrit:Déjà 2 avis positifs (dont morti ), c'est plus que pour les 3 derniers réunis !
Gorkh a écrit:Les récitatifs de Jacobs décrivent effectivement les scènes mais, souvent, donnent un ou deux détails en plus. Ce n'est le cas d'un seul récitatif de Dufaux dans son album.
JYB a écrit:Gorkh a écrit:Les récitatifs de Jacobs décrivent effectivement les scènes mais, souvent, donnent un ou deux détails en plus. Ce n'est le cas d'un seul récitatif de Dufaux dans son album.
Euh... souvent ? Un ou deux détails en plus ? Je ne vais pas reprendre ici des cases prises au hasard dans La Marque jaune, mais j'en trouve beaucoup avec des récitatifs reprenant strictement, avec une certaine sécheresse, ce qu'on voit à l'image. Souvent aussi, le personnage qu'on voit à l'image dit un truc qui ne fait que répéter ou confirmer ce qu'on sait déjà par le récitatif ou par le dessin. Or, en disant tout ça, j'ai l'impression d'enfoncer une porte ouverte car ces redondances en enfilade sont un travers bien connu de Jacobs.
Mais, déjà demandé : il faudrait montrer ici, ou citer, des exemples parlants (c'est presque le cas de le dire) de vignettes de Dufaux dans L'onde Septimus, où l'on voit la redondance dénoncée par toi et d'autres, qu'on puisse comparer avec Jacobs.
pale rider a écrit:l'album me laisse une impression mitigée : c'est un bon album dans l'ensemble mais une suite pâlotte de La Marque Jaune mais pouvait-on donner une suite à tel chef-d'œuvre?
Graphiquement les dessins d'Aubin sont excellents mais les 6 dernières planches dues à Schreder sont catastrophiques!!! tout ça pour être prêt dans les temps!!! que Dargaud laisse Aubin le temps nécessaire pour dessiner un album plutôt que de faire appel à un tâcheron qui massacre le dénouement.... quel gâchis.
Gorkh a écrit:Je vais pas scanner mon ouvrage. Va dans une librairie et fais toi ton propre avis au lieu de débattre sans avoir vu le matériel...
TILLIERTON a écrit:et ça surcharge inutilement les vignettes. Le cerveau du lecteur est bien capable de décrypter tout seul l'action, et chacun la percevra et l'analysera avec des différences mais en étant à même de tout saisir à la vue des simples vignettes, et puis il faut laisser une part à l'imagination de chacun dans la façon de percevoir le mouvement et la progression de l'action. Pour ces récitatifs, quelquefois utiles, on peut s'amuser à en supprimer une partie, du moins à les boycotter et ça se passe très bien, ne nuisant pas à la compréhension, sinon autant lire un roman si on vous décrit les scènes que l'on a sous les yeux.
Pacome a écrit:J'ai bien aimé ce livre qui nous change des livres ronronnants de Sente (quoi qu'il redressait la barre avec les 5 Lords), Aubin réalise un super boulot au niveau du dessin (moi non plus je n'aime pas le visage terne de Mortimer chez Juilliard) et même si un autre dessinateur a fait les dernières planches, il ne faut pas déconner, cela reste du bon boulot !
Bonne idée cette ambiance mâtinée de Matrix et de 2001 l'odyssée de l'Espace mais surtout chapeau pour avoir rendu ses titres de noblesses à Olrik (qui vole la vedette à Blake et Mortimer) en lui donnant de l'épaisseur
Dufaux évoque dans Casemate son envie de raconter la jeunesse d'Olrik dans le prochain tome, j'imagine comment cela pourrait être évoqué :[Révéler] Spoiler:comme il a perdu l'esprit à la fin de ce tome, une tentative (de Mortimer ?) de lui rendre la raison permettrait de justifier des flashbacks sur sa jeunesse
TILLIERTON a écrit:Malgré tout, une certaine forme de cohérence se révèle nécessaire même lorsque les faits sont invraisemblables et incohérents.
Ainsi, effectivement, est-ce que quelqu'un (un spécialiste en physique ? )peut nous dire qu'elle est la différence entre l'onde M et l'onde Septimus ?
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