Ayé, acheté , lu (peut-être même un peu trop vite lu)
Grand admirateur de cette série, je reste assez mitigé sur cet album.
Le dessin est certes excellent, voire une des meilleures reprises du style Jacobs, même si les dernières pages semblent moins abouties comme l'ont fait remarqué certains.
Pourtant, je n'ai pas accroché au scénario
surtout à compter de la multiplication des Septimus
Depuis le début de cette série, nous nous sommes pour autant habitués aux scénarii les plus improbables ( De l' "Énigme de l'Atlantide", dont il faut souligner au passage la réédition en fac simile, à "l’Étrange rendez-vous"-un des meilleurs albums de l'après Jacobs-, en passant par "le Piège diabolique").
Jean Dufaux respecte certes les canons de la série, en figeant nos héros dans le Londres des années 50, en leur faisant mener des enquêtes parallèles, en utilisant les gouffres, souterrains très présents dans l’œuvre de Jacobs, mais rien n'y fait , j'ai été déçu. Là où les explications de l'onde Oméga de "La Marque Jaune" prenaient, j'ai eu le plus grand mal à suivre les paradoxes de l'Onde Septimus, ainsi rebaptisée par Mortimer.
Comme d'autres l'ont déjà souligné, les récitatifs de Dufaux n'apportent pas grand chose à l'histoire.Souvent, ils ne font que décrire la vignette: voir page 6 "pour offrir symboliquement à Mac Farlane" ne fait que relater l'action. Sans intérêt.
Dommage car, certains éléments sont vraiment bien amenés dans cette histoire. Avec, en premier lieu, la réapparition de Nasir, qui avait disparu à la fin de "La Marque Jaune", puis des personnages féminins intéressants à la Lady X, et un Olrik sur lequel on s’apitoierait presque.
Un début d'album prometteur mais qui n'a m'a guère convaincu au final.
Une seconde lecture me fera sans doute évoluer mon jugement.
En tout cas , je pense que les avis seront assez partagés sur cet album.
"Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux" Chateaubriand