danielsansespace a écrit:Aie, sur les premières pages Aubin s'en sort bien, c'est dommage de ne pas le laisser aller au bout. Ou alors, il faut faire dans la tradition de l'époque : on bâcle un peu pour la prépublication mais ensuite on finit les pages pour le bouquin. Voire on redessine tout 10 ans après
icecool a écrit:Comme je le disais quelques posts plus haut, cet album dégringole à tous points de vue :
- scénaristiquement, c'est une mauvaise suite de La Marque jaune, le pire étant que Dufaux (excellent scénariste par ailleurs) justifie ses choix en affirmant dans Casemate : "Jacobs et moi nous rejoignons sur beaucoup de points : la culture Wells, vernienne, le cinéaste d'aventure Michael Curtiz [...]". Pas de chance, Jacobs n'a jamais lu ni cité Verne ni Curtiz, alors que d'autres œuvres (celles de Jean Ray, de Leblanc ou d'Hitchcock) lui collent beaucoup plus à la peau.
- graphiquement : catastrophe !
Comme on le voit en lisant l'article et les 4 planches publiées dans le magazine, Antoine Aubin explique qu'Etienne Schréder est intervenu de façon progressive dans l'album. En début d'album, il n'encrait que des décors ; puis, petit à petit, décors ET personnages (autant dire que ça se voit, surtout sur les 20 dernières planches... ) et il a donc entièrement réalisé les 4 dernières planches. Cette différence de style est TRES dommageable pour tout le morne final de l'album. Pour faire simple, l'album donne l'impression d'avoir été dessiné par deux dessinateurs différents dont l'un se serait arrêté au bout des 25 ou 30 premières planches, favorisant ainsi un second acte bâclé et réalisé trop rapidement : laissez du temps au temps, messieurs les éditeurs, surtout pour la suite d'un album mythique comme La Marque jaune...
Largo W a écrit:icecool a écrit:Comme je le disais quelques posts plus haut, cet album dégringole à tous points de vue :
- scénaristiquement, c'est une mauvaise suite de La Marque jaune, le pire étant que Dufaux (excellent scénariste par ailleurs) justifie ses choix en affirmant dans Casemate : "Jacobs et moi nous rejoignons sur beaucoup de points : la culture Wells, vernienne, le cinéaste d'aventure Michael Curtiz [...]". Pas de chance, Jacobs n'a jamais lu ni cité Verne ni Curtiz, alors que d'autres œuvres (celles de Jean Ray, de Leblanc ou d'Hitchcock) lui collent beaucoup plus à la peau.
- graphiquement : catastrophe !
Comme on le voit en lisant l'article et les 4 planches publiées dans le magazine, Antoine Aubin explique qu'Etienne Schréder est intervenu de façon progressive dans l'album. En début d'album, il n'encrait que des décors ; puis, petit à petit, décors ET personnages (autant dire que ça se voit, surtout sur les 20 dernières planches... ) et il a donc entièrement réalisé les 4 dernières planches. Cette différence de style est TRES dommageable pour tout le morne final de l'album. Pour faire simple, l'album donne l'impression d'avoir été dessiné par deux dessinateurs différents dont l'un se serait arrêté au bout des 25 ou 30 premières planches, favorisant ainsi un second acte bâclé et réalisé trop rapidement : laissez du temps au temps, messieurs les éditeurs, surtout pour la suite d'un album mythique comme La Marque jaune...
Vous n'êtes pas un peu " aigri" dans vos commentaires
icecool a écrit:[...] Pas de chance, Jacobs n'a jamais lu ni cité Verne ni Curtiz [...]
Dans toute la doc [existante] sur EPJ, aucune trace d'allusions à Michael Curtiz... Rien dans Un opéra de papier, rien dans Le monde de Edgar P. Jacobs, rien dans les mags Hors Série consacrés à EPJ... Même pas dans La damnation d'Edgar P. Jacobs (la bio géniale signée Rivière et Mouchard) qui est pourtant une véritable bible en ce qui concerne les préférences littéraires et cinématographiques de Jacobs... et de son fameux ami Jacques Van Melkebeke.
Contrairement aux apparences - trompeuses - , ni Jacobs ni Hergé n'ont été de fervents lecteurs de Jules Verne. Les points de concordance et les influences verniennes qu'on peut trouver dans B & M (et plus encore dans Tintin) viennent essentiellement de l'incroyable bouillon de culture romanesque - francophone et anglo-saxonne - dont Van Melkebeke était imprégné.
Largo W a écrit:
Vous n'êtes pas un peu " aigri" dans vos commentaires
Olrik74 a écrit:On va voir. Mais je pense que cet album est important à ce niveau et pour voir les intentions de l'éditeur, après le très (très) mauvais Serment des Cinq Lords, tant au niveau scénaristique que graphique.
Oncle Hermes a écrit:Olrik74 a écrit:On va voir. Mais je pense que cet album est important à ce niveau et pour voir les intentions de l'éditeur, après le très (très) mauvais Serment des Cinq Lords, tant au niveau scénaristique que graphique.
Le Serment des cinq lords n'était pas "très très mauvais". Il était insipide, inconsistant, fade, sans saveur. Ce n'est pas la même chose.
"Très très mauvais", c'est La Malédiction des trente deniers, et je pourrais encore citer de mémoire un certain nombre d'horreurs (et visualiser les cases dans mon esprit). Alors que c'est à peine si je pourrais résumer le pitch du Serment...
Ceci étant, et sans avoir lu les toutes premières pages de L'Onde Septimus (mais c'est apparemment après que ça se gâte), je peux d'ores et déjà être d'accord avec un des points exprimés par plusieurs intervenants au-dessus (d'autant que je le disais déjà dans un des tous premiers posts du topic ) : effectivement, prétendre donner une suite à rien moins que La Marque jaune, c'est une ambition affichée après laquelle on ne peut pas se permettre de se planter ou même d'être simplement "moyen".
Morti a écrit:
Sinon dans les B&M "pas très bons", j'ajouterais aussi le Gondwana...on aurait dit du Marniquet...
Mister_Eko a écrit:Morti a écrit:
Sinon dans les B&M "pas très bons", j'ajouterais aussi le Gondwana...on aurait dit du Marniquet...
C'est l'album qui m'a redonné envie de lire cette série ! Et c'est depuis celui là que je les achète à la sortie désormais ...
Morti a écrit:Sinon dans les B&M "pas très bons", j'ajouterais aussi le Gondwana...on aurait dit du Marniquet...
TILLIERTON a écrit: Le même auteur dans "Le Serment " nous gratifie d'incohérences sublimes ( lancer de vélo contre une voiture, lance- pierre faisant mouche en pleine vitesse, etc…°)
Mister_Eko a écrit:Morti a écrit:
Sinon dans les B&M "pas très bons", j'ajouterais aussi le Gondwana...on aurait dit du Marniquet...
C'est l'album qui m'a redonné envie de lire cette série ! Et c'est depuis celui là que je les achète à la sortie désormais ...
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