Croaa a écrit:Olaf Le Bou a écrit:le ski c'est comme à peu près toutes les activités humaines et tous les lieux attrayants, le succès commercial dénature tout et la massification ôte l'essentiel de ce qui faisait le charme du truc. c'est la vie
Là je ne te rejoins pas.
Il y a des activités qui impactent plus l'environnement que d'autres.
Pour parler des sports d'hiver, il faut faire une différence entre faire une balade en raquette, faire du ski de fond ou faire du ski alpin.
Dans certains cas cela ne demande que de l'énergie physique de l'humain et dans d'autre non.
Rien que le fonctionnement des dameuses, des canons à neige et des remontées...
j'entends bien, c'est pas l'impact environnemental des activités en elles-mêmes que j'évoque, c'est l'impact délétère de la massification de ces loisirs quand le nombre de prétendants dépasse les capacités d'accueil de ces lieux. et c'est valable pour à peu près tout, la petite crique paradisiaque nichée dans une calanque inaccessible se transforme en enfer si les touristes affluent, le chemin qui serpente entre les sapins enneigés où seul le crissement de tes skis se fait entendre perd absolument tout charme s'il est transformé en autoroute pour braillards bariolés, et c'est vrai pour les villes aussi, Venise crève de son tourisme, les grands musées se transforment en Disneyland pseudo-culturels dont la principale activité consiste à gérer des files d'attentes, la Dordogne ou l'Ardèche en été, c'est des embouteillages de canoés, tout le monde veut sa part de loisir mais le succès d'un lieu ou d'une activité condamne irrémédiablement ce lieu ou cette activité lorsque la saturation arrive. (un peu comme les séances de dédicaces, sauf qu'il n'y a pas de tirage au sort
; ou alors une bête et classique sélection par l'argent se met en place).
