Mirdhynn a écrit:C'est surtout l'une des meilleures façons d'engager une conversation
Bref, ça ne me regarde pas vraiment, mais cela ressemble tout de même à une contrevérité, quoi. Pour avoir vécu 30 ans ici...
Mirdhynn a écrit:C'est surtout l'une des meilleures façons d'engager une conversation
thyuig a écrit:J'ai pas le temps de faire un long post mais nous sommes plusieurs à en avoir fait le constat ici : seule l'initiative privée fonctionne.
Et donc, par extrapolation, on ne doit attendre de l'Etat que ce qu'il serait susceptible de nous lâcher sans fâcher les lobbyistes : l'éducation.
Perso, je suis un viandard, j'ai toujours mangé de la viande sans me préoccuper de l'impact de cette consommation. Comme je me connais, je me suis mis un frein volontaire et effectivement, pour un peu ça s’appellerait du rationnement.
Mais ce serait oublier combien nos civilisations sont privilégiées en matière de choix. Je m'offre donc le choix de manger autre chose avant que la nature ne finisse par nous l'imposer.
toine74 a écrit:J'ai pas le temps de faire un long post mais nous sommes plusieurs à en avoir fait le constat ici : seule l'initiative privée fonctionne.
Phrase à l'emporte pièce sans aucun fondement (et d'une bêtise assez consternante).
Mirdhynn a écrit:...
Plus que ces deux choses, il faut un mouvement de fond des populations : Les politiques et le privé obéissent tous les deux à cette même injonction.
toine74 a écrit:J'ai pas le temps de faire un long post mais nous sommes plusieurs à en avoir fait le constat ici : seule l'initiative privée fonctionne.
Phrase à l'emporte pièce sans aucun fondement (et d'une bêtise assez consternante). Le privé a besoin de directives et de normes pour pouvoir exister. C'est à ce niveau que l'Etat à sa carte à jouer et il a l'embarras du choix. Taxe variable en fonction du type d'élevage (le bio au pré moins taxé que l'engraissage au tourteau par exemple), jouer sur les subventions (+ impôt vert). Mécaniquement, le prix de la viande augmenterait et les gens s'en détourneraient (le but n'est pas d'interdire, mais de faire jouer des effets de levier). L'éducation et l'accompagnement sont évidemment cruciaux pour changer les habitudes et ça, ce n'est pas le privé qui va le faire.
The Maze Echo a écrit:Changer les habitudes pour réduire la consommation, que ce soit la nourriture, les énergies fossiles, les gadgets, ne suffira pas si la population continue à augmenter. Je n'ai pas lu toutes les pages, mais il me semble que seul Coldo a mentionné que le principal problème de l'écologie était la surpopulation. Sans réduction drastique de la population, et maintien à un niveau supportable par l'écosystème planétaire, on arrivera toujours à un moment où la consommation dépassera la capacité de production (et ce, quelque soit le produit et le mode de production).
The Maze Echo a écrit:Maintenant, quelles solutions sont envisageables pour une telle réduction de population ? Et comment les rendre acceptabe par l'humanité ? Vaste débat, mais qui me semble plus important que celui sur la transition écologique, car il attaque les causes, et non les symptômes.
thyuig a écrit:...
tu ne m'as pas compris, je me fiche du privé dans le sens "l'entreprise", je ne parle que de moi : je n'attends pas de l'Etat ou d'une entreprise qu'ils fassent les choix qui préservent aujourd'hui environnement. C'est peut-être d'une bêtise crasse, mais c'est faire plus que ce que les autres ne font pas.
Essayer de comprendre l'argument d'autrui avant de le traiter d'imbécile, ça a aussi à voir avec ma façon de penser.
fancomvous a écrit:Responsabilité et engagement individuels. Moi ça m'a semblé évident tout de suite.
toine74 a écrit:L'action directe étant moralement impossible. Il faut se reposer sur ce qui est connu : le niveau d'éducation des femmes. Des femmes éduquées ayant un accès à des soins de santé adéquats (contraception y compris) est la garantie d'une baisse de la natalité.
toine74 a écrit:Oui, mais ces engagements ne servent pas à grand chose s'ils ne se traduisent par des changements globaux. Comme ça a été écrit plus haut, faire pousser des tomates sur son balcon et manger du tofu 3x par semaine ne vont pas suffir. Il faut des changements systémiques et ça, c'est le rôle de l'état et au privé de s'adapter pour proposer des solutions en fonction des nouvelles conditions (moins de C02, économie circulaire, etc.).
Olaf Le Bou a écrit:toine74 a écrit:L'action directe étant moralement impossible. Il faut se reposer sur ce qui est connu : le niveau d'éducation des femmes. Des femmes éduquées ayant un accès à des soins de santé adéquats (contraception y compris) est la garantie d'une baisse de la natalité.
ne rien tenir pour acquis. quand on voit comment les religieux conservateurs de toutes obédiences sapent peu à peu l'accessibilité des femmes à la contraception (y compris sur le plan législatif), je ne partage que modérément ce bel optimisme en la capacité de l'éducation à maintenir durablement la baisse de natalité.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."
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