thyuig a écrit:Dans l'équation, les 30% de gâchis générés par l'agriculture actuelle sont à prendre en compte. LA vraie question revient alors à se demander si la permaculture peut produire 70% de la production agricole actuelle.
A mon avis c'est à l'aise Blaise, mais ce n'est que mon avis.
Coldo3895 a écrit:thyuig a écrit:Dans l'équation, les 30% de gâchis générés par l'agriculture actuelle sont à prendre en compte. LA vraie question revient alors à se demander si la permaculture peut produire 70% de la production agricole actuelle.
A mon avis c'est à l'aise Blaise, mais ce n'est que mon avis.
Qui génère le gâchis ? L'agriculture ? Le transport ? Le stockage ? La distribution ? Le consommateur ?
toine74 a écrit:Il est à tous les niveaux et tout le monde pointe le doigt à l'autre.
Mirdhynn a écrit:...
Ca dépends aussi d'autres choses : Actuellement, les sites en permaculture sont relativement protégés par l'agriculture intensive. En effet, les champs alentours traités chimiquement contre les insectes empêche une explosion de la natalité des dits insectes et protège de fait le champs d’à coté qui est lui en permaculture.
Idem pour les maladies : on pourrait assimiler les traitements à des vaccins : analogie avec les cas de rougeole actuellement : les personnes non vaccinées sont secure tant qu'il y a x% de la population vaccinée car cette population vaccinée bloque la propagation et protège de fait les non vaccinés
Si tous les agriculteurs passent à la permaculture, on rebat les cartes et à mon avis, on ne sera pas aussi secure qu'aujourd'hui.
...
Mirdhynn a écrit:toine74 a écrit:Merci, pas de faits (de la science dure), de la sociologie mêlée de psychologie et de prospective. Du vent intéressant, mais du vent.
Pour être honnête, je n'aime pas vraiment Mignerot. Si tu l'écoutes, tu n'as plus qu'à aller te suicider.
Cependant, je ne jouerais pas la sécurité alimentaire sur du "oui mais c'est un mec trop pessimiste". Déformation professionnelle oblige, je préfère envisager le pire pour ne pas être surpris (surtout que l'argument semble plausible).
On est passé aux produits phyto sanitaires pour une bonne raison (avant on perdait x% de la récolte chaque année). Quelques Oeillets d'inde ne suffiront pas à contrer une vraie invasion de destructeurs. Donc les réduire au minimum OK, s'en passer totalement, je n'y crois pas.
thyuig a écrit:...
Quant à la phrase en gras : je demande à voir. Effectivement pourquoi sommes-nous passés au produits phyto ?
A un moment on encourageait même les gens à fumer du tabac, ça contraignait les microbes. On se trompait, mais pour autant on n'a pas arrêté de vendre du tabac, on y a même ajouter des éléments pour aider un peu plus la dépendance.
nexus4 a écrit:Ca ce sont les chiffres, sur le papier, dans la pratique, combien de bois faut-il pour recouvrir la Beauce de 10cm de BRF ? Il faut raser combien de forêts tous les ans ? Je vois sur ma parcelle de 5m sur 3, heureusement que j'avais un bosquet de lilas à aérer mais pas sur que j'ai de quoi pour l'année prochaine. Alors six cent mille hectares, ça me parait chaud. J'aimerais bien, hein, mais je me demande si concrètement je ne suis pas dans la peau du dandy donneur de leçons avec ses trois tomates bio par an.
toine74 a écrit:thyuig a écrit:...
Quant à la phrase en gras : je demande à voir. Effectivement pourquoi sommes-nous passés au produits phyto ?
A un moment on encourageait même les gens à fumer du tabac, ça contraignait les microbes. On se trompait, mais pour autant on n'a pas arrêté de vendre du tabac, on y a même ajouter des éléments pour aider un peu plus la dépendance.
Il y a des raisons historico-culturelles (y compris politiques et économiques) derrière chaque décision. De plus, les connaissances avancent et ce qu'on sait aujourd'hui peut oblitérer ce qu'on encourageait hier (un peu DDT pour éliminer tous ces moustiques ?)
Il ne faut pas tout confondre, sinon Coldo va radiner et nous re-re-expliquer qu'au Moyen-âge les descendants d'esclaves romains de plus de 40 ans étaient plus malheureux que les pauvres de 1965 à 1985.
Mirdhynn a écrit:thyuig a écrit:Aujourd'hui, tout le monde mange de la merde à sa faim (et encore, ça reste à prouver), mais ce système met en faillite la nature elle-même, c'est à dire qu'il doit sans cesse s'adapter pour continuer de produire autant de la merde.
On doit sérieusement lutter pour voir ça perdurer ? Pour manger le boeuf argentin, les tomates andalouses et le blé du midwest ?
Ah mais j'ai pas dit ça, je pense aussi qu'il faut arrter toutes ces conneries. Je dis juste que l'utopie du tout permaculture en se privant de toute défense j'y crois pas
J'ai pas le temps de faire un long post mais nous sommes plusieurs à en avoir fait le constat ici : seule l'initiative privée fonctionne.
toine74 a écrit:J'ai pas le temps de faire un long post mais nous sommes plusieurs à en avoir fait le constat ici : seule l'initiative privée fonctionne.
Phrase à l'emporte pièce sans aucun fondement (et d'une bêtise assez consternante). Le privé a besoin de directives et de normes pour pouvoir exister. C'est à ce niveau que l'Etat à sa carte à jouer et il a l'embarras du choix. Taxe variable en fonction du type d'élevage (le bio au pré moins taxé que l'engraissage au tourteau par exemple), jouer sur les subventions (+ impôt vert). Mécaniquement, le prix de la viande augmenterait et les gens s'en détourneraient (le but n'est pas d'interdire, mais de faire jouer des effets de levier). L'éducation et l'accompagnement sont évidemment cruciaux pour changer les habitudes et ça, ce n'est pas le privé qui va le faire.
Mirdhynn a écrit:C'est surtout l'une des meilleures façons d'engager une conversation
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