Killing Joke - Batman

[Oncle Hermes]

Message précédent :
Et la colorisation, quelle version ?

[Jetjet]

Et la colorisation, quelle version ?

La dernière, celle de l'édition dite deluxe sur papier glacé.

Comme déjà dit, j'aurais rêvé voir les 2 colorisations dans une édition dite ultime mais à mon avis c'est une question de droits et on ne verra plus jamais l'ancienne sauf sur les brocantes par quelques malheureux incultes qui ne sauront pas quel chef d'oeuvre immaculé ils poseront sur leurs stands.

[Charlus]

Sinon pour Panani je sais pas, mais pour Urban c'est AUJOURD'HUI !!!
Vais enfin pouvoir poser mes pattes velues sur ce truc !

[Baltimore]

Sinon pour Panani je sais pas, mais pour Urban c'est AUJOURD'HUI !!!
Vais enfin pouvoir poser mes pattes velues sur ce truc !

Il est sorti oui, ouf pas de papier mat

[Toby Dammit]

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce comic et la réédition 2014 me l'a enfin permis.

J'ai beaucoup aimé. Du peu d'expérience que j'ai avec Batman en comic (l'anthologie Urban Comics, Year One, The Killing Joke), c'est très nettement ma préférée. J'adore le scénario, la mise en scène et le dessin.

Aussi j'avais prévu d'acquérir des comics Batman édités chez Urban Comics d'après la bonne réputation de Un Long Halloween, Amère Victoire, la série de Grant Morrison, etc.

Mais du coup, même si c'est un peu naïf comme question : y a-t-il des comics qui ressemblent un peu The Killing Joke, scénario et dessin ? C'est vraiment le genre d'esthétique et d'ambiance que j'attends d'un comic Batman, je crois.

[Oncle Hermes]

Dans l'idée de la confrontation malsaine entre la psychologie du Batman et celle du Joker, il y a aussi Arkham Asylum de Morrison et McKean qui va ressortir mi-juin chez Urban. Mais la forme est quand même extrêmement différente par rapport à The Killing Joke.

[Charlus]

D'autant que la mise en forme, c'est peut-être ce qui distingue Killing Joke. Avec peut-être cette fin

[Oncle Hermes]

La mise en forme ressemble quand même beaucoup... à d'autres productions de Moore pour DC à l'époque, me semble-t-il. Si on le compare à son Superman "For the Man Who Has Everything" par exemple, les ressemblances sont assez flagrantes, de ce point de vue.

[Toby Dammit]

Merci des conseils ! Effectivement Arkham Asylum m'attire beaucoup, l'ambiance a l'air hypnotique.

[Charlus]

La mise en forme ressemble quand même beaucoup... à d'autres productions de Moore pour DC à l'époque, me semble-t-il. Si on le compare à son Superman "For the Man Who Has Everything" par exemple, les ressemblances sont assez flagrantes, de ce point de vue.

peut-etre, à vrai dire je comparais à ce que j'ai lu en Batman.

[Tireg]

Dans l'idée de la confrontation malsaine entre la psychologie du Batman et celle du Joker, il y a aussi Arkham Asylum de Morrison et McKean qui va ressortir mi-juin chez Urban. Mais la forme est quand même extrêmement différente par rapport à The Killing Joke.

C'est exactement ça !
Killing Joke, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue de Batman (narration parfaitement maîtrisée, cadrages impeccables, scénario limpide et percutant).
Arkham Asylum, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue du Joker (le dessin et la mise en page de McKean sont totalement "destructurés", les dialogues ne sont pas aussi formels qu'on l'attend généralement d'une BD, on ressent vraiment la folie des personnages).

Mais au final, on peut résumer les deux albums de la même façon :

[Révéler] Spoiler:

Batman est aussi cinglé que le Joker.

[Jetjet]

C'est fou comme ce petit album de 46 pages désavoué par son illustre scénariste fait encore et toujours parler de lui après autant de temps, qu'il soit réédité ou pas d'ailleurs. Ce qui prouve bien son importance et son impact sur le bat univers et même l'ensemble des comics.

Pas pour rien que j'en possède 3 éditions différentes dont la dernière éditée par Urban dont j'apprécie de plus en plus la couverture.

[Oncle Hermes]

Dans l'idée de la confrontation malsaine entre la psychologie du Batman et celle du Joker, il y a aussi Arkham Asylum de Morrison et McKean qui va ressortir mi-juin chez Urban. Mais la forme est quand même extrêmement différente par rapport à The Killing Joke.

C'est exactement ça !
Killing Joke, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue de Batman (narration parfaitement maîtrisée, cadrages impeccables, scénario limpide et percutant).
Arkham Asylum, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue du Joker (le dessin et la mise en page de McKean sont totalement "destructurés", les dialogues ne sont pas aussi formels qu'on l'attend généralement d'une BD, on ressent vraiment la folie des personnages).

Mais au final, on peut résumer les deux albums de la même façon :

[Révéler] Spoiler:

Batman est aussi cinglé que le Joker.

Ah oui tiens, j'aime bien cette façon d'envisager les choses !

[Oncle Hermes]

Dans l'idée de la confrontation malsaine entre la psychologie du Batman et celle du Joker, il y a aussi Arkham Asylum de Morrison et McKean qui va ressortir mi-juin chez Urban. Mais la forme est quand même extrêmement différente par rapport à The Killing Joke.

C'est exactement ça !
Killing Joke, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue de Batman (narration parfaitement maîtrisée, cadrages impeccables, scénario limpide et percutant).
Arkham Asylum, je dirais que c'est la confrontation entre Batman et le Joker du point de vue du Joker (le dessin et la mise en page de McKean sont totalement "destructurés", les dialogues ne sont pas aussi formels qu'on l'attend généralement d'une BD, on ressent vraiment la folie des personnages).

Mais au final, on peut résumer les deux albums de la même façon :

[Révéler] Spoiler:

Batman est aussi cinglé que le Joker.

Ah oui tiens, j'aime bien cette façon d'envisager les choses ! Bien vu.

[Jetjet]

Tireg a vu juste, c'est tout à fait ce que ces oeuvres veulent prouver, que chaque personnage ne va pas sans l'autre, ils forment tout simplement une harmonie dans un monde qui ne pourrait exister avec la disparition du Joker ou du Batman.

Et c'est tout simplement aussi fort que jouissif.

[Tireg]

Petite question : mon libraire m'a dit que cette nouvelle édition Urban avait une histoire supplémentaire à la fin. Quelqu'un sait-il de quoi il s'agit ?
Manquerait plus que ça que je rachète cette édition (alors que je préfère la couverture Panini) !

[Jetjet]

Petite question : mon libraire m'a dit que cette nouvelle édition Urban avait une histoire supplémentaire à la fin. Quelqu'un sait-il de quoi il s'agit ?
Manquerait plus que ça que je rachète cette édition (alors que je préfère la couverture Panini) !

Oui c'est 6 ou 8 pages d'une histoire de Bolland sur une "mise en abyme" mais il me semble qu'elle est aussi sur l'édition Panini non ?

En tous cas elle l'était sur mon édition deluxe de Killing Joke (la 1ère en vo avec cette nouvelle colorisation).

[kilfou]

Oui ça doit être "An innocent guy" qui est aussi dans Batman Noir et Blanc (mais en n&b évidemment )

[Jetjet]

Oui ça doit être "An innocent guy" qui est aussi dans Batman Noir et Blanc (mais en n&b évidemment )

Exactement, c'est en n&b la première fois que je l'avais lu (euh comme le reste du monde)

[ulys]

Killing Joke, c'est très bon, super court aussi. Mais je ne comprends pas trop tous les éloges là-dessus.

[Charlus]

Killing Joke, c'est très bon, super court aussi. Mais je ne comprends pas trop tous les éloges là-dessus.

Je me suis fait exactement la même réflexion. Puis j'ai regardé la date à laquelle ça été édité la première fois. Sans dec', à l'époque, ça a dû être une sacrée claque... Et puis on est plus ou moins sensible à la fin. Moi qui ai découvert Batman récemment, tout ce que j'ai lu reprends le principe

[Révéler] Spoiler:

que Batman est lui aussi à la limite de la folie.

Et la forme... ça date quand même de 1988. C'est quand même d'une modernité, d'une précision formidable, notamment dans le rythme...

Maintenant, ça sortirai aujourd'hui (et sous réserve que la production soit aujourd'hui la même sans cet album), ça passerait sans doute beaucoup plus inaperçu.