Bien plaisant, ton blog, Thierry !
![Oui :ok:](./images/smilies/ok.gif)
Tes commentaires sur Gébé et Teulé, je les contresigne. Son histoire de facteur, à Gébé, il l'annonçait déjà dans le Hara-Kiri mensuel des années soixante, où il dessinait un couple apeuré et terré dans sa maison, qui disait, en voyant un facteur faire sa tournée, "Il vient même en plein jour, maintenant". Cette composition m'avait fascinée, à l'époque (comme les pages de Moebius dans le même journal , en ces lointaines années).
Le sommet de Gébé, à mes yeux, c'est Berck, un personnage inclassable et complètement incongru dans le paysage éditorial des années gaulliennes, un peu à la manière du Père Ubu de Jarry au début du siècle.
Jean Teulé est de la même confrérie d'auteurs que Gébé, tout en décalage. Je les aime, et je les remercie pour ces bonheurs de lecture qui furent pour moi des portes ouvertes sur un autre monde que celui qui prévalait. Difficile d'imaginer aujourd'hui à quel point ces auteurs détonnaient. Le plus remarquable étant que leurs oeuvres n'ont pas pris une ride.
Bon, là on est hors-sujet, mais ça m'a fait du bien!
![Rigole :fant2:](./images/smilies/fant2.gif)