bdmaniak a écrit:«Quand on regarde les résultats de l’époque, seuls les athlètes de chez Adidas n’étaient jamais contrôlés positifs. Pourquoi ? Parce que la compagnie avait de bonnes relations avec le Comité International Olympique. Il fallait éviter les scandales et ternir l’image d’Adidas», avance Ben Johnson, aujourd'hui âgé de 52 ans.
Diego Ulissi (Lampre) a été contrôlé positif lors du dernier Tour d'Italie. Le test a révélé un taux anormalement élevé de salbutamol. Mais le coureur italien, contrôlé à l'issue de la 11e étape à Savone, avait prévenu son équipe qu'il avait utilisé de la Ventoline, un médicament pour lutter contre l'asthme, qui contient justement ce produit. Durant ce Giro, Ulissi s'était imposé à Viggiano puis à Montecopiolo. Il avait ensuite abandonné lors de la 17e étape, souffrant d'une angine. Suite à ce contrôle, il sera provisoirement suspendu et ne participera pas au camp d'entraînement de l'équipe nationale italienne. Un deuxième contrôle aura toutefois lieu.
Interrogé par L’Equipe, Martin Fourcade s’est longuement étendu sur son rapport au dopage. Le biathlète, double champion olympique, estime que le dopage est "criminel", et prône la suspension à vie pour les athlètes contrôlés positif. Ferme et convaincu, il va même encore plus loin.
"J’estime que les gens qui se sont dopés, on ne devrait plus les revoir dans le sport. Mais on est mauvais là-dessus. En France, d’anciens dopés commentent les courses à la télévision. Je n’ai rien contre Laurent Jalabert, mais c’est une honte que le service public l’embauche. Il a triché, il a menti, il incarne tout ce qu’on devrait combattre et, au lieu de ça, il se retrouve à répandre la bonne parole", estime-t-il.
Héros des Jeux de Sotchi, Martin Fourcade n’est pas vraiment pour la deuxième chance. "Mais si on est amnésique, on n’avancera pas !, scande-t-il. On ne peut pas dire: tout cela, c’est derrière. Il faut dénoncer, montrer du doigt, ne pas se taire. C’est dur pour les cyclistes qui ne fonctionnent pas comme cela, il y a forcément des amalgames qui sont faits. Je suis proche de quelques-uns – Offredo, Coppel -, et ils en pâtissent. Mais au-delà de leur cas, si on pardonne à tout le monde, ça donnera quoi ? Le b.a ba, c’est qu’on ne revoie plus ceux qui ont été pris ! Sinon, en résumé, le mec se dope, il se fait plein de thunes, il se fait prendre, il en souffre pendant trois ou six mois, et après il sort un livre, se fait encore de l’argent et devient commentateur télé ! C’est dingue quand même. Ça me choque vraiment parce qu’à côté de ces mecs il y a des gars honnêtes, qui ne trichent pas."
Il y a un an et demi, Lance Armstrong orchestrait ses aveux médiatiques sur le plateau télé du très suivi talk-show américain présenté par Oprah Winfrey. Ce mardi, l'ex-coureur cycliste professionnel s'est exprimé sur CNN lors d'un entretien téléphonique. Celui dont les 7 victoires sur le Tour de France ont été annulées avoue qu'il aurait continué à mentir si la justice n'avait pas accéléré la procédure. "S'il n'y avait pas eu d'enquête fédérale, j'aurais vraisemblablement continué à dire non (sur ses supposés, à l'époque, prises de substances interdites, ndlr) avec la même conviction et ferveur qu'auparavant. Mais aujourd'hui, la performance est terminée", confie l'ex-membre de l'équipe US Postal, ajoutant même: "J'étais doué pour jouer ce rôle."
La poste américaine, justement, demande des comptes à Lance Armstrong devant la justice pour qu'il rembourse une partie de ce qu'il a gagné grâce au sponsor national. "Je suis persuadé que nous pouvons gagner, assure-t-il. Ils ont touché énormément d'argent grâce au contrat, et ils ont obtenu ce qu'ils souhaitaient. Je me suis levé le cul pour eux et j'en suis fier. A bien des égards, je ne suis pas différent de Tyler Hamilton ou Floyd Landis. (ses anciens coéquipiers)"
Il le reconnaît volontiers, son fort caractère, une sorte de mélange d'arrogance et de mépris pour l'autre, qui était évidemment loin d'être apprécié. "J'ai définitivement la « fuck you » attitude (*). Je me bats aux entraînements, je me bats pour gagner des courses, je me bats pour motiver mes coéquipiers. C'est une excellente chose pour ce type de batailles, mais pas pour les relations personnelles." Sur ce coup, on veut bien le croire.
* : Que l'on pourrait traduire par « Mon attitude se résumait par « je vous emmerde »
Suite au contrôle positif du cheval Qalao des Mers, monté par Maxime Livio lors du concours complet des Jeux équestres mondiaux, l'équipe de France risque la disqualification de l'épreuve et la perte de sa qualification pour les JO de Rio
Le jeune cavalier français de complet, Maxime Livio, dont le cheval Qalao des Mers a été contrôlé positif à une substance sédative - non reconnue comme dopante mais comme "médicament à usage contrôlé" - a été sidéré par l’annonce de la positivité de sa monture. «Je suis abasourdi. Je vais me battre jusqu’au bout pour prouver notre bonne foi. Je n’ai pas d’explication, mais je veux avoir confirmation le plus vite possible qu’il n’y a pas eu de négligence de notre part. Tout le monde sait qu’il n’y a jamais eu le moindre soupçon de dopage me concernant, je suis contre ça», a déclaré le cavalier, qui a fini 5e et meilleur français du concours complet.
pabelbaba a écrit:Tout le monde se fout des quelques bons résultats de l'EdF dans ce championnat du monde, en revanche ce pauvre contrôle positif à la con, on en parle un peu partout...
Un documentaire, diffusé mercredi sur la chaîne de télévision publique allemande ARD et intitulé «Dopage confidentiel : comment la Russie fabrique ses vainqueurs», dresse, témoignages de sportifs à l'appui, un portrait sévère de l'athlétisme russe, présenté comme gangrené par le dopage et la corruption. Ce mercredi matin, L'Équipe avait dévoilé l'ouverture d'une enquête interne de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sur une tentative de corruption pour couvrir des faits de dopage en Russie.
L'athlète russe Julia Stepanova, spécialiste du 800 m, actuellement suspendue pour dopage, et son époux, Vitali Stepanov, qui a travaillé entre 2008 et 2011 pour l'agence publique antidopage russe (Rusada), ont dû quitter la Russie après avoir témoigné dans le documentaire. «On ne peut pas atteindre ses objectifs sans se doper. Tu dois te doper, c'est comme ça que ça marche en Russie», dénonce Vitali Stepanov. «Quand un sportif se fait "pincer", on le "jette" et on en prend un autre», poursuit son épouse. «La plupart des athlètes se dopent, la plus grande partie d'entre eux, 99 pour cent», soutient la lanceuse de disque, Jevgenia Pescherina.
Interrogé, le directeur exécutif de l'agence mondiale anti-dopage (AMA), David Howman, s'est dit «terriblement choqué» par ces allégations. «Ce que nous devons faire maintenant, c'est nous attaquer courageusement à ça, mais également nous assurer que ceux qui ont (eu le courage de parler) soient protégés», a-t-il expliqué.
Hajo Seppelt, le journaliste allemand qui a réalisé le documentaire intitulé «Dopage confidentiel : comment la Russie fabrique ses vainqueurs» et diffusé il y a neuf jours sur la chaîne allemande ARD, a déclaré qu'il était en mesure de fournir d'autres preuves. «Nous n'avions pas prévu de suite, mais des gens nous envoient de plus en plus de preuves pour soutenir l'affirmation selon laquelle le dopage est systématique en Russie», déclare-t-il ce vendredi sur le site russe Championat.com. «Si c'est nécessaire, nous allons faire une deuxième partie», poursuit-il.
Dans les colonnes de L’Equipe, Franck Montagny, pilote et intervenant F1 pour Canal +, a choisi de raconter sans fard son contrôle positif, qu'il ne contestera pas (il n'a pas demandé de contre-expertise) mais assume, sa détresse, et surtout sa passion pour le sport automobile. Il ne s’épargne aucune critique. «A la sortie de l’épreuve, je vois le gars du contrôle qui me fait signe. Là, dans ma tête, j’ai compris de suite. Je savais que c’était mort. J’ai repris l’avion. J’ai fait des courses pour deux jours, pour ne pas sortir, être seul, chez moi, entre mes quatre murs. Puis j’ai appelé mes parents, pour leur expliquer. J’avais honte. » Contrôlé positif à un dérivé de la cocaïne, lors de la manche de Formule E en Malaisie, le 22 novembre 2014, le Français ne peut plus courir, dans l’attente d’une sanction. «Le sport auto, c’est peut être fini pour moi, envisage-t-il. Aujourd’hui, je peux dire que je suis allé en F1, j’ai roulé en F1, j’ai couru en GP, j’ai touché le truc. J’ai couru en endurance, j’ai gagné des courses, je n’ai pas été champion, c’est vrai, mais j’étais rapide. J’ai couru parfois avec la jambe cassée, avec des côtes cassées, sans jamais rien dire, sans que cela n’affecte mes performances, car dans la voiture, une fois casqué, j’étais bien.»
logan1973 a écrit:d'un autre coté mettre l'article ici et pas dans le topic cyclisme c'est aussi du racolage
Des substances interdites ont été décelées dans les échantillons de plusieurs biathlètes en marge des épreuves de Coupe du monde à Oberhof. «Je ne peux pas entrer dans le détail, mais on a des échantillons positifs et cela concerne des athlètes de plusieurs nations», a déclaré Anders Besseberg, le président de la Fédération internationale de biathlon (IBU). Toujours selon Besseberg, ces découvertes sont le fait de nouvelles méthodes de détection et un communiqué plus précis sera fourni dans la semaine à venir.
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