Pour
Gotham, j'ai aussi trouvé que la jeune Catwoman volait le show dès qu'elle apparaissait
même si à mon avis l'incarnation le plus réussie est celle de Bullock. Mais c'est vrai que le Pingouin, sur qui cette saison est manifestement centrée, prend de l'ampleur au fur et à mesure.
J'ai eu du mal avec Pennyworth au début, et puis il s'est "imposé". Et ça fait plaisir de retrouver Montoya et Allen, même si pour eux aussi il m'a fallu un peu de temps d'adaptation. La performance haute en couleur de Jada Pinkett Smith en "Fish Mooney" ne me gêne pas plus que ça, et les autres seconds rôles sont plutôt pas mal tenus non plus à mon avis - Barbara (même si avec un prénom pareil je crains un peu pour l'avenir du personnage), Carmine Falcone... Restent le "héros" lui-même, Gordon, qui garde une tendance à être un peu fade en chevalier blanc souffreteux, et Ed Nygma, qui est vraiment introduit avec une subtilité zéro.
Ça reste une série qui, comme d'autres dans l'univers des adaptations de comics, s'améliore au fil du temps (l'épisode avec "the spirit of the goat", c'était quand même du très bon !)... et qui part quand même de moins loin que certaines des autres (qui se souvient encore des catastrophiques premiers épisodes de
Arrow ?
).
Arrow, donc, puisqu'on en parle (et Narcisse, c'est DC, pas Marvel
), ma foi, ça continue son petit bonhomme de chemin, pas sûr de voir où ils veulent en venir cette saison mais ça se regarde bien.
The Flash - pour continuer le tour d'horizon - est, à mon sens (mais là je peux vraiment comprendre qu'on ne soit pas d'accord avec ça !), une bonne surprise. Comprendre que je n'en attendais strictement rien, que c'est objectivement bourré de défauts - des naïvetés en veux-tu en voilà qui basculent parfois dans la mièvrerie, des éléments (caractérisation des personnages, relations entre eux, répliques...) qui sont surlignés quinze fois au stabilo, des raccourcis faciles... - et que malgré tout ça, je continue à regarder cette série qui conserve un gros capital sympathie à mes yeux. Je connais très peu le personnage à la base, mais ça ne me semble pas absurde d'aller plutôt le tirer du côté d'une naïveté et d'un optimisme "Âge d'Argentesques". Et puis ça fait un contraste sympa avec le côté noir (au demeurant parfaitement justifié) de
Gotham et, plus directement, avec le côté "je-marche-sur-les-traces-des-Batman-de-Nolan" de
Arrow.
Côté Marvel,
Agents of S.H.I.E.L.D., je ne dirai pas comme Morti que ça "ronronne" après l'épisode de cette semaine
qui dans le genre "tendu" et "remise à plat des perspectives" (si j'ose dire, en l'occurrence - comprenne qui aura vu l'épisode) ne fait pas exactement dans le ronronnement. Et même si toute la saison ne garde pas en permanence ce niveau de tension, je trouve l'évolution intéressante, de l'équipe réduite et "soudée" de la première saison, bossant pour une organisation quasi toute puissante, à une équipe plus large (à l'écran) mais plus hétérogène et plus lâche, plus incertaine dans ses rapports, dans un ensemble moins évident. Et puis il y a Adrianne Palicki en Bobbi Morse (aka Mockingbird) et même un caméro de Kyle McLachlan, alors, hein.