zourbi le grec a écrit:..................................................................on sent l'antipathie de l'auteur pour certaines personnes (Jacques Martin, Josette Baujot) au détour de petites phrases assassines
C'est vrai !
Pour Martin je partage d'ailleurs ce point de vue critique. Pourquoi ?
Parce que j'ai souvent discuté avec Josette Baujot (soirées mémorables !) qui, en tant que responsable des coloristes au Studio était bien placée pour voir comment se comportait tout le monde. Plusieurs anecdotes (nous avions le projet d'éditer un livre de ses souvenirs) sont particulièrement révélatrices (les mémoires de Josette finiront bien par être publiées un jour)
Après la disparition de Hergé l'attitude accaparatrice de J.Martin sur une partie de l'oeuvre est particulièrement agaçante, d'où la méfiance réprobatrice de Ph.Goddin, à laquelle je souscris.
Quant à Josette, forte personnalité, qui put parfois irriter Hergé, j'observe qu'au-delà d'une cohabitation fructueuse c'est, pour une large part, à elle que nous devons les remarquables mises en couleur des planches. Ce travail à lui seul mériterait un bouquin.
Hergé la brocarde dans l'Alph-Art (en réponse à une déclaration peu amène de Josette dans la presse), mais cela reste de l'ordre de la chamaillerie. Les deux personnages s'estimaient mutuellement professionellement, un peu moins humainement (que d'anecdotes ! J'en ris encore !
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Plus généralement, les biographes intellectuellement honnêtes (comme le sont celles de Philippe Goddin) ne peuvent que prendre en compte les documents sur lesquels ils s'appuient. Et souvent, ces témoignages écrits sont cruels (je pourrai en citer un max d'exemples), érigant en contempteurs les biographes, qui n'en peuvent mais...