carbonnieux a écrit:Bill Teski a écrit:Ne pourrait-on pas penser que les deux versions soient "compatibles". Hergé aurait aussi pu donner quelques planches? Il l'a fait plus tard de facon certaine.
Sinon cela voudrait dire que Le Rallic aurait eu toutes les planches perdues??
Rectification : Hergé a logé chez Marijac en 40 !
Et Le Rallic a travaillé chez Cœurs Vaillants.
Avec le témoignage de Renaud on a donc une info de qualité à propos de celui chez qui ont pu se trouver les 22 doubles planches de la fin de l'album.
De ce fait Hergé les a attendues en retour sans jamais rien voir venir !
Conclusion : Jacobs et lui-même se sont lancés dans un exercice identique à celui de lIle noire et du Lotus : une recréation complète.
Hergé ne les a donc jamais données
Et Le Rallic, alors au sommet de sa carrière fut accueilli au journal Tintin dès les débuts de ce nouvel hebdomadaire dont le boss n'était autre qu'Hergé. Rien d'étonnant à ce que Le Rallic eût été en possession de vieilles planches du Sceptre, à la suite d'un échange, d'un présent ou encore, mais c'est l'hypothèse la moins plausible, d'un achat en règle. Hergé, au lancement du journal Tintin ne voulait plus que des versions couleurs. Donc, sans pour autant se débarrasser de ses anciennes planches, il ne pouvait pas pressentir l'engouement actuel pour les originaux ni prévoir qu'on éditerait un jour des fac simile de ses premières BD en n&b. Par conséquent, Hergé a très bien pu, de façon exceptionnelle, en offrir ou en échanger.
Hergé avait probablement rencontré Le Rallic lors de son séjour chez Marijac. Une estime réciproque, si elle n'existait pas déjà, a fort bien pu naître à ce moment là.
Question de béotien : Est-ce qu'il est globalement difficile de trouver des photos "de la vie courante" pendant cette période ? Je veux dire, avec les difficultés d'approvisionnement etc les gens avaient d'autres choses en tête ? Ou la vie continuait "malgré tout" ?
