anncey a écrit:merci d'avoir fait remonter le topic, je ne connaissais que Manara et Serpieri !!
Jopo de Pojo a écrit:anncey a écrit:merci d'avoir fait remonter le topic, je ne connaissais que Manara et Serpieri !!
Tu t'intéresses à l'architecture ?
Alonzo Cabarez a écrit:J'ai un faible pour Blanche Epiphanie et le justicier Défendard mais également pour Submerman. Mais faut-il s'en étonner ? Que nenni, car bien qu'assez différentes, ces deux séries sont écrites par l'excellent Jacques Lob (co-auteur également de Ténébrax).
Un autre petit faible pour les adaptations de Carmen (d'après Mérimée) et d'Ulysse (d'après Homère ; texte revu par Jacques Lob et relooké par Pichard).
J'avais bien aimé L'usine, qui est une BD des années 80, décrivant une certaine misère sociale (comme Blanche Epiphanie, mais cette fois-ci c'était la misère sociale des années 1980).
Pichard était un très grand artiste. Son oeuvre pornographique, qu'on tient à distance, au moins socialement, l'empêche d'être apprécié et reconnu comme il se devrait.
Alonzo Cabarez a écrit: Il a été dit, plus haut, qu'il fallait lire Pichard en noir et blanc. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Comme Pichard était un grand artiste, et comme tel, maîtrisait parfaitemetn l'usage de la couleur, ce qui n'est pas si fréquent.
Je dirais plutôt qu'il faut lire ses oeuvres comme il les a conçues : en couleurs (même s'il y a une perte lors de la publication en revue ou en album) ou en noir et blanc, selon le cas. Bien évidemment, il faut préférer le noir et blanc si une bande initialement conçue en couleurs a fait l'objet d'une colorisation ultérieure. Je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup (peut-être un épisode de Blanche Epiphanie, et encore ?).
La plupart des bandes de Pichard sont en noir et blanc.
Celles en couleurs sont moins nombreuses, on pourra en énumérer quelques unes de façon non exhaustive, car il y eut également des oeuvres de jeunesse, où son style si particulier et reconnaissable ne transparaît pas. Citons Submerman (en couleurs dans Pilote, mais hélas en n&b dans les albums Glénat), Bornéo Jo (2 albums Dargaud), L'usine 1 et 2 (albums Glénat), Marie Gabrielle de St-Eutrope (Glénat), Alias (prépublication dans BD, l'hebdo des éditions du Square, pas d'album à ma connaissance, ce qui est fort regrettable).
Il doit y avoir un ou deux albums de Blanche Epiphanie en couleurs, vers la fin de la série, lorsque le titre est passé chez Dargaud, mais sinon, Blanche Epiphanie est avant toute chose une BD somptueuse conçue en noir et blanc pour une publication dans la presse quotidienne (Nous sachons), avec de savants contrastes et des jeux d'ombres et de lumière très réussis.
Cabarezalonzo a écrit:Bonne époque aussi pour le rock et la soul music. En revanche, et malgré quelques exceptions (cinéma d'auteurs notamment), le cinéma avait peut-être un peu de mal à se renouveler.
Jolie trouvaille, Jopo, je ne connaissais pas.Jopo de Pojo a écrit:Une curiosité pour les amateurs de Pichard :
https://m.youtube.com/watch?v=QLCgakzP-YA
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