Cet article ne nous apprend malheureusement pas tant de choses que cela, du fait que les personnes impliquées sont soit décédées, soit refusent de répondre aux questionnements qui leur sont adressés.
Optimisation fiscale, sociétés écran, droits moraux étaient des choses bien établies depuis quelques temps déjà.
Même si Franquin s'est très mal entouré dans les dernières années de sa vie, il ressort de la lecture de cet article qu'il passe pour une personne âgée victime d'abus de confiance et de faiblesse. Ou bien alors il faut imaginer qu'il était bien au courant de tout cela et qu'il en est donc partie prenante et active.
Quelque soit la vérité, et peut-être même s'agit-il d'un peu des deux, cela contraste avec la période Dupuis toujours présentée de manière très paternaliste. Et même si l'éditeur ne faisait sans doute pas de cadeau aux auteurs, il y avait probablement malgré tout cette forme de confiance réciproque et beaucoup moins d'opacité.
Même lors de sa période de brouille l'ayant conduit à imaginer Modeste & Pompon chez Raymond Leblanc aux éditions du Lombard, la situation restait sans doute assez saine.
L'article aussi n'aborde que le dessin animé en ce qui concerne la période Disney du Marsupilami, alors qu'il existe aussi un comics et pas mal d’illustrations