jolan a écrit:D'autant qu'il y a des films bien plus accessibles et légers que "Paris-Texas", donc je dirais que c'est un avis un peu facile, biaisé par le fait de n'en avoir pas vu beaucoup et donc de donner dans la critique ambiante...
D'ailleurs perso je ne relance plus de filmos et n'y participerai plus, ce qui est intéressant c'est de donner des avis, comme le précise le titre du topic, or maintenant chacun se contente de mettre des notes sans aucun commentaire, même pas une ligne, ça ne sert à rien.
pabelbaba a écrit:Nan mais en quoi les films de Wenders sont condescendant ou prétentieux?
Je peux comprendre qu'on les trouve lents et/ou chiants, mais au regard de Paris - Texas, ce n'est pas tellement différent dans ses autres films.
jolan a écrit:Martine SCORSESE
1973 : Mean Streets
J'ai trouvé ça un peu vain. Et surtout très décevant. Parce que je pensais l'aimer ce film. Mais non. Il y a de petits truands qui jouent aux caïds et qui s'enfoncent dans leur bêtise, et même cela semble anecdotique. La réalisation est des plus balbutiante.
6/20
1976 : Taxi Driver
Pas trouvé ça très passionnant.
7/20
1977 : New York, New York
Guère de souvenirs
6/20
1980 : Raging Bull
Bof
6/20
1983 : La Valse des pantins
Très bof
6/20
1985 : After Hours
Au début, avec la musique classique, on se croirait chez Kubrick. Puis c'est le genre de scénar que j'apprécie beaucoup : une nuit étrange ( j'adore les films qui se passent en une nuit ) où le héros est malmené d'un quiproquo à l'autre, d'une mauvaise rencontre à une autre, sans rien pouvoir contrôler. Une sorte de spirale absurde, où plus il se débat pour en sortir, plus il s'enfonce. Dans la boîte punk, on a droit à un caméo de Scorsese. Par contre, ça finit trop tôt, il aurait pu y avoir encore d'autres voies de garage, et même une impression d'impasse irrémédiable plus forte pour conclure. Parce que là, on reste un peu sur notre faim.
9/20
1986 : La Couleur de l'argent
Surpris de m'en souvenir aussi bien, vingt ans après. Par contre, j'avais oublié que la réalisation est correcte, et que la psychologie est plutôt bien rendue. Je croyais aussi que le looser était Newman et Cruise le beau gosse vainqueur, mais en fait c'est tout l'opposé. Le film suit clairement le vieux beau sur le retour ( suite d'un vieux film des années 60, je ne sais plus lequel ) qui prend sous son aile le jeune crétin prodige, avant de rouvrir les siennes.
10/20
1988 : La Dernière Tentation du Christ
Deux premières heures très chiantes. Si le film s'était consacré uniquement au final, il serait grand. Là non.
6/20
1990 : Les Affranchis
Guère de souvenirs.
7/20
1991 : Les Nerfs à vif
Dans l'original, la réalisation est très sobre, très maîtrisée, sans fioritures. Dans ce remake, certes la relation entre le malfrat et la jeune fille est plus ambigüe et plus intéressante, le scénario est un poil plus poussé au niveau psychologique, mais en plus d'être un piètre copier/coller aux couleurs criardes, la réalisation prend des détours dramatiques inutiles ( la tempête sur le bateau, le final ) qui me gâchent l'ensemble. Comme à chaque fois, j'aime bien le revoir, mais je trouve ça trop léché, trop coloré, par rapport à l'original, et la fin est grotesque. Il n'y a que la scène improvisée entre De Niro et Juliette Lewis qui apporte quelque chose de moderne et sexuellement plus trouble.
8/20
1993 : Le Temps de l'innocence
Un très beau film romantique, réalisation très soignée, j'ai beaucoup aimé.
10/20
1995 : Casino
Guère de souvenirs.
7/20
1997 : Kundun
Guère de souvenirs.
1999 : À tombeau ouvert
Un peu naze
6/20
2002 : Gangs of New York
Sympa mais niveau ambition de fresque historique c’est pas du Leone
8/20
2004 : Aviator
Belles prestations de Di Caprio et Cate Blanchet, et joli minois de Kate Beckinsale dont les cinq trop courtes minutes d'apparition irradient totalement ces trois trop longues heures de métrage. Un peu un remake des "Ambitieux" de Dmytryk finalement.
8/20
2006 : Les Infiltrés
Un bon petit remake, pas un grand film.
7/20
2010 : Shutter Island
Dommage que l'intérêt du scénario n'intervienne qu'à la fin, parce que le jeu entre le délire et la réalité prend trop de place et le long délire central m'a un peu éloigné du film. Certes, dévoiler trop tôt le cœur de l'intrigue eût tué le suspense, donc impossible de faire autrement. Moins d'hallucinations peut-être, pour paraître plus crédible ? Bon, c'est vraiment dommage parce que sinon c'était de qualité. Allez, je note grand prince.
9/20
Pas vu les derniers, comme on aura deviné, je suis pas un fan de Scorsese.
jolan a écrit:Parmi ceux que j'ai vu et dont je me souviens ( les premiers, je ne les ai pas revus depuis plus de vingt ans, je note aussi sur le souvenir de l'époque, aujourd'hui je serais sans doute un poil plus sévère )
1977 - Annie Hall
Un petit chef d'oeuvre. Pour moi le premier grand Woody.
14/20
1979 - Manhattan
Le chef d'oeuvre de cette période. Un film magique.
16/20
1980 - Stardust Memories
Un film loufoque et attachant.
12/20
1984 - Broadway Danny Rose
Une petite comédie sympathique.
10/20
1985 - La Rose pourpre du Caire
J'aime bien, mais sans plus. Un petit conte guimauve.
7/20
1986 - Hannah et ses sœurs
Du Woody tendant vers Bergman, comme pour les suivants.
Je mettrai une note quand je l'aurai revu.
1988 - Une autre femme
Un beau film, qui m'avait marqué.
Je mettrai une note quand je l'aurai revu.
1990 - Alice
Un petit conte sympathique.
8/20
1992 - Ombres et brouillard
Belle réalisation, belle atmosphère, c'est tout ce dont je me souviens.
8/20
1992 - Maris et femmes
Je ne sais plus.
1993 - Meurtre mystérieux à Manhattan
Un bon petit polar second degré et en fait une comédie policière autant qu'un film sur le couple. Les couples. J'aime beaucoup le personnage de Woody dans ce film, ses répliques, son comportement. Mais il n'en reste pas grand chose.
9/20
1994 - Coups de feu sur Broadway
Une petite comédie policière.
7/20
1995 - Maudite Aphrodite
Je mettrai une note quand je l'aurai revu. Quelque chose comme 8, ma moyenne
1996 - Tout le monde dit I love you
Je mettrai une note quand je l'aurai revu. Quelque chose comme 8, ma moyenne
1997 - Harry dans tous ses états
Une réflexion sur la création, et sur l'angoisse de l'artiste. Une critique de la religion aussi ( juive en l'occurrence ). Je m'attendais à une comédie, et c'est un film sombre - malgré de bonnes saillies - une introspection amère et lucide. La réalisation amorce les mauvais surprises à venir, un montage énervant.
9/20
1998 - Celebrity
Avec de magnifiques actrices : Charlize Theron ( torride ), Famke Janssen, et la craquante Winona Ryder. Sinon, le film est un peu un mix du premier Allen, loufoque, tendant vers le second, plus émotionnel, avec ce que ça suppose de déséquilibre. Du N&B, des situations cocasses ( la pervers polymorphe, la pipe à la banane ), de bonnes saillies, des moments d'émotion ( avec Winona, radieuse ). J'ai trouvé le scénario bringuebalant, sans vrai cohérence, et aussi un peu sans intérêt. Il y a trop de niveaux d'histoires pour qu'on s'accroche. Et puis le héros me ressemble trop, à vouloir écrire un roman qu'il n'écrira jamais, et à vouloir aimer des femmes. Mais le pire, c'est le chef op. Je sais pas qui c'est, mais ça zoome sans raison, ça cadre les dialogues n'importe comment, j'ai halluciné de voir un Woody aussi mal filmé. Quand le noir et blanc n'apporte rien...
Un Woody totalement raté.
5/20 ( je ne sauve que les moments avec Winona )
1999 - Accords et désaccords
Un film mineur, sans grand intérêt, sans fougue. Une petite chronique douce amère sur la biographie imaginaire d'un guitariste de jazz des années 30. Moi qui suis guitariste, en plus, j'ai trouvé cet aspect complètement raté, le personnage de Sean Penn excessif et creux.
5/20
2000 - Escrocs mais pas trop
Encore une fois c'est plutôt mal filmé, on croirait que c'est de la vidéo. Et le sujet n'aide pas à trouver l'ensemble très joli : on a affaire à un couple de beaufs loosers en peau de panthère et autres kitcheries, qui se retrouve milliardaire suite à un piteux cambriolage, mais qui conserve toute sa bêtise. Quelques scènes marrantes ( le cambriolage, le coffre-fort au stéthoscope ), mais on est encore très loin du grand Woody.
7/20
2001 - Le Sortilège du Scorpion de Jade
Un détective et sa supérieure - qui se détestent - sont les victimes du sortilège, qui les pousse à commettre des cambriolages sous hypnose, et qui les pousse dans les bras l'un de l'autre. Encore un Woody Allen mineur, mais sympathique au demeurant.
8/20
2002 - Hollywood Ending
Une petite comédie sympathique où il incarne un réalisateur sur le retour devant réaliser un film tout en subissant une cécité hystérique passagère. Des messages subliminaux vers sa propre histoire et vers son public français. Rien de bien passionnant non plus.
6/20
2003 - Anything else (La Vie et tout le reste)
Après quelques années avec un chef op asiatique que je n'aimais pas du tout, voici un beau petit film photographié magnifiquement par Darius Khondji, où plane le parfum des meilleurs premiers films du bonhomme. La ville, les rencontres amoureuses, l'enchainement de répliques d'anthologie, le psy, les affres de la création, de l'amour, de l'amitié, les brouilles sentimentales, les femmes névrosées, la fragilité masculine, etc. Je croyais l'avoir vu, mais non. Et c'est un bonheur que de suivre cet idiot dans les pièges et les humeurs de Christina Ricci, absolument parfaite pour ce rôle.
« J'ai envie de me suicider, mais j'ai tellement de problèmes que ça ne pourrait pas tous les résoudre »
« Je suis athée, mais j'ai mal pris qu'il prétende qu'Auschwitz était autre chose qu'un parc à thème »
10/20
2004 - Melinda et Melinda
Une tragi-comédie, puisque sur le même point de départ les deux axes sont élaborés. Ce n'est pas encore aussi tragique que le seront ses deux drames londoniens, et pas aussi comique que ses premiers films, mais il y a un charme indéniable, même si le balancement entre les deux histoires est parfois maladroit. La comédienne incarnant Melinda est tout bonnement magnifique, tout comme certains aspects romantiques de son personnage. Attrayant.
9/20 ( surtout pour Radha Mitchell )
2005 - Match Point
Un très beau film, inattendu. Ca commence comme une comédie romantique british et ça finit en drame. Le héros semble naïf et bon, mais c'est un arriviste que la passion amoureuse transforme en criminel. Sans en avoir l'air, Allen offre un drame romantique de premier ordre, grâce à la prestation de sa nouvelle égérie : Scarlett Johansson, pulpeuse à souhait.
14/20
2006 - Scoop
C'est mal cadré, mal monté, mal écrit, mais c'est du Woody, ça reste plaisant. Une sorte de pendant léger à "Match Point"
7/20 ( pour Scarlett... )
2007 - Le Rêve de Cassandre
Encore un très bon scénar de Woody, redevenu plus qu'intéressant depuis son départ à l'étranger. Encore une montée en puissance vers le drame et le noeud psychologique irréversible. Colin Farell est étonnamment bon, en paumé sensible et dépressif pris de remords. Et McGregor incarne encore une fois l'ambitieux qui court à sa perte tête baissée. Un film moins fort que "Match Point", parce que je suis plus sensible à une histoire d'amour qu'aux liens fraternels. Mais encore une bonne surprise. J'ai hâte de voir son premier film espagnol...
12/20
2008 - Vicky Cristina Barcelona
Alors certes les deux demoiselles ( puis trois ) sont très séduisantes, le ton estival, chaud et lascif nous entraine dans une belle petite vacance des sens, mais au début seulement. Lorsque le couple se forme et que madame Cruz apparait, c'en est fini du charme et des troubles. Tout semble préfabriqué, il n'y a plus de sincérité. Selon moi, l'invitation qui ouvre le film aurait dû tenir le film sur sa totalité, avec la différence entre les deux filles et le mystère de leur hôte et du pays. Mais nous n'avons qu'un bon début pour un film certes plaisant mais bâclé je trouve.
10/20 ( parce que quand même c'est un ton très sensuel et "ouvert" que j'apprécie )
2009 - Whatever Works
Un petit cru, mais néanmoins sympathique. Dommage que la confrontation génie/ingénue n'ait pas été davantage exploitée de façon plus mordante. L'idée, comme toujours, est donc bonne, mais le film ne s'empare pas vraiment de son sujet.
8/20
2010 - Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu
Petit conte, petit film.
8/20
2011 - Midnight in Paris
Il y a de très bons éléments, et d'autres beaucoup moins. Globalement, ça reste un bon film, entre autre parce que l'idée est bonne, et le cadre aussi - mais de la part de Woody c'est quand même un peu court. On pouvait aisément s'attendre à beaucoup mieux. On nage entre deux eaux dans cette petite romance/évocation du passé sans grande originalité. Rôle ingrat pour la magnifique Rachel McAdams, en blonde superficielle, qui pour son passage chez Woody aurait mérité mieux.
8/20
Le Complot a écrit:En gros tu ne supportes pas les deux cinéastes américains (De Palma + Scorsese) les plus importants de ces 40 dernières années, je te plains...
silenttimo a écrit:Le Complot a écrit:En gros tu ne supportes pas les deux cinéastes américains (De Palma + Scorsese) les plus importants de ces 40 dernières années, je te plains...
Perso, je suis à chaque fois un poil déçu par De Palma.
Je lui préfère nettement Spielberg, Scorcese, Carpenter, Dante, Eastwood ou Coppola (notamment), pour prendre la génération de réalisateurs ayant débuté entre mi/fin 60's et mi/fin 70's (donc nés entre 1930 et 1946).
Du coup, De Palma est TRES loin de figurer parmi les réalisateurs les plus importants de cette vague générationnelle, pour ce qui me concerne.
jolan a écrit:1985 : After Hours
Au début, avec la musique classique, on se croirait chez Kubrick. Puis c'est le genre de scénar que j'apprécie beaucoup : une nuit étrange ( j'adore les films qui se passent en une nuit ) où le héros est malmené d'un quiproquo à l'autre, d'une mauvaise rencontre à une autre, sans rien pouvoir contrôler. Une sorte de spirale absurde, où plus il se débat pour en sortir, plus il s'enfonce. Dans la boîte punk, on a droit à un caméo de Scorsese. Par contre, ça finit trop tôt, il aurait pu y avoir encore d'autres voies de garage, et même une impression d'impasse irrémédiable plus forte pour conclure. Parce que là, on reste un peu sur notre faim.9/20
Le Complot a écrit:En gros tu ne supportes pas les deux cinéastes américains (De Palma + Scorsese) les plus importants de ces 40 dernières années, je te plains...
jolan a écrit:Quelques suggestions de filmographies parmi les disparus récents
Jeanne Moreau
Claude Rich
Jean Rochefort
Mireille Darc
Gisèle Casadesus
Roger Moore
2002 : L'Homme du train de Patrice Leconte : Manesquier
Mwouaif 8/20
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