pabelbaba a écrit:Aildiin a écrit:Je vous trouve vache quand même sur Benzema.
Historiquement la france gagne quand on a une super defense et force est d'avouer que quand on se prend 2 buts par le Portugal et 3 par la Suisse il y a un probleme derriere...
Nan, c'est la faute à Kyky!
Eh oui, il faut à tout prix un bouc émissaire. KB9, Kyky, Pavard, etc... Rien de nouveau dans l'amertume...
Le flop est collectif.
Et ça se joue à un poil de cul qu'on se qualifie (si Coman a un brin plus de réussite au lieu de frapper la barre). Et pour la partie terne, les aspects décevants, tout le monde a ses responsabilités. Mbappé en a, mais de là à le désigner à la vindicte populaire.
DD a fait quelques mauvais choix, son coaching est discutable, mais malgré ça, on aurait pu préserver notre avantage. Ces dix dernières minutes, DD n'était pas sur le terrain.
En 2018, ça s'est joué à un poil de cul dans l'autre sens, celui favorable au sort des Bleus.
C'est plus ou moins ce que vivent toutes les sélections dans ce genre de compétition.
Sur les buts encaissés, beaucoup de monde peut en prendre pour son grade. Pogba, Benzema, etc... Les arrières sont chacun également fautifs, sans exception, à un moment ou à un autre
(au passage, on aurait pu manger davantage si les Suisses avaient été plus réalistes ou avaient eu plus d'efficacité devant le but). Donc inutile de s'acharner sur Pavard, sur MBappé ou Tartempion. Le foot se joue à onze, et même davantage.
Après, il y a un tournant, dans ce match particulier, cette séquence qui nous a souri, nous a transporté, après une première période pourrie et un début de seconde tout aussi inquiétant.
C'est la faute de Pavard débouchant sur un péno qui déclenche paradoxalement ce temps fort. Un mal pour un bien. L'issue heureuse du péno
(si j'ai bien compris, Benzema aurait glissé un bon conseil à Lloris) produira l'effet d'un électro-choc salutaire sur toute l'équipe. Le onze de France va se remettre sur les rails, réussir ses passes, ses contrôles, à se projeter vers l'avant, à mettre le feu dans la défense adverse et à planter. Par trois fois !... Les vis et les boulons semblaient resserrés. Pas suffisamment. L'état de grâce n'aura pas duré. C'est regrettable parce que défendre de façon hermétique, on a tellement su le faire en 2018, qu'on a naïvement pu croire que c'était dans nos gènes ?
C'est le principal regret : si les défenseurs en titre, à eux seuls, ne permettaient pas de préserver notre avantage aux points, il fallait évidemment que tout le monde s'y colle et ne fuser qu'en contre. Dix, quinze minutes à tenir, ça a toujours été le B.A-BA d'une équipe qui vise le dernier carré.
Moi, perso, si une tête devait tomber, eh bien la tronche enfarinée que je suis lassé de voir à l'écran ou dans la presse, quand il est question de l'EdF, c'est celle de Le Gret.
Aucun match disputé dans un stade français
(pour une compète qui s'étale de Séville à Saint-Pétersbourg), ne serait-ce pas la faute à DD ?!...
Tout juste s'il ne reproche pas à DD la position du compte en banque de la Fédé !... Quel toupet !