Je veux juste dire qu'il est en général vain de vouloir faire changer d'avis quelqu'un, surtout sur un forum. Et que, quand les 2 protagonnistes sont tétus, ça peut vite tourner au pugilat. Et j'ai un peu l'impression que les derniers posts ne font plus avancer le débat et sont juste là pour dire : "Tu as tord et j'ai raison".
Je ne suis pas forcément d'accord avec Pascal sur tous les points mais je comprend son point de vue et je le respecte, sans essayer de lui faire changer d'avis. Au besoin, je peux plui expliquer pourquoi je ne suis pas d'accord mais cela ne veut pas dire que je veux qu'il change d'avis.
Je suis complètement d'accord avec toi; en aucun cas, je ne VEUX le faire changer d'avis. Mais comme le disait Maklès -ou l'écrivait Maklès- quand on démontre à quelqu'un que deux plus deux font quatre (je parle de fait, pas d'avis ou d'opinion. C'est comme si quelqu'un disait "je suis sûr que la terre est parfaitement plate", on peut lui démontrer le contraire; surtout ceux qui s'y connaissent un brin, non? A lui après de rester sur ses positions ou pas. Ce n'est pas une question de goût ou de croyance, mais de faits...) , ce serait utile pour faire avancer le débat que soit il aquiesce, soit il contre-argumente.
Dans notre cas, MAXIMUS a demandé un résumé; j'ai essayé
d'en faire un, en étant objectif, sans critique personnelle. Et on me répond que je suis de mauvaise foi et que je suis à côté de la vérité. Qu'on me le montre ou l'explique. Ce n'est pas difficile.
Même si c'est inutile, je reprends:
1. Selon Pascal, ils sont froissés car ils ne touchent pas de pourcentage sur ces ventes. Pascal a trouvé
"inadmissible" que certains auteurs évoquent et s'offusquent d'une première vente aux enchères uniquement consacrées aux dédicaces d'une seule personne par un expert bien connu du milieu.
CITATION DE PASCALB: "je trouve simplement que les auteurs de BD découvrent seulement aujourd'hui un phénomène qui existe dans d'autres domaines depuis longtemps et que devant les sommes atteintes grace au net, sont de plus en plus
frustrès de ne recevoir aucune participation sur ce marché en pleine expansion. Je trouve complètement
inadmissible le chantage qu'ils tentent d'exercer à l'heure actuelle et je remarque simplement que 2 solutions sur les 3 qu'ils proposent (faire payer les séances de dédicaces, faire payer l'album dédicacé "clé en main") ne résoudra absolument pas les problèmes de spéculation, bien au contraire, mais résoudra seulement leur
frustration d'être absent de ce marché.
2.selon Pascal, la dédicace n'est qu'une
promotion de l'auteur. "L'auteur de bd se déplace en festival pour faire plaisir à son éditeur et
pour sa promo'". LA CITATION EST DEJA INCLUSE.
3. Selon Pascal: ceux qui vendent des dédicaces ont
7 fois sur 10 des bonnes raisons de le faire.
CITATION DE PASCALB: "Il y a effectivement de la spéculation sur les dédicaces, il est effectivement discutable de revendre un "cadeau" que l'auteur a fait mais sur 10 dédicaces vendus,
il y a peut 7 raisons valables de le faire qui ne regarde aucunement les auteurs. Comme on disait au lycée "donner c'est donner, reprendre c'est voler"."
3'. Selon Pascal, les séances de dédicaces gonflent les ventes des auteurs.
CITATION DE PASCALB: "Ils persistent tous à dire que ça ne fait pas vendre plus d'album ni plus connaître les auteurs. Ils font ça uniquement pour nos beaux yeux et le plaisir de nous rencontrer". ET "Quand à Maester, qu'il arrête de dédicacer pendant 5 ans pour que l'on puisse comparer avec recul l'impact de sa présence totalement bénévole et inintéressée sur le chiffre de ses ventes", ETC...
3''. Selon Pascal, un dessin dédicacé d'un auteur de BD en vente peut être assimilé à une photo dédicacée d'un acteur.
CITATION DE PASCALB: "On dédicace des livres depuis des siècles, des disques depuis des dizaines d'années, une grosse partie de ces dédicaces se retrouvent systématiquement sur le marché et je n'ai jamais entendu un écrivain, un chanteur voire même un acteur se plaindre que ces dédicaces étaient revendues"
4. Selon Pascal, les organisateurs de festivals gagnent du pognon.
CITATION DE PASCALB: "Un organisateur de festival invite un auteur de BD pour promouvoir son festival et amortir son investissement, voire même dégager du bénéfice". MEA CULPA, J'AI EU TORT DE FAIRE UNE TELLE DéDUCTION DES PROPOS DE PASCAL. IL Y AVAIT BIEN UNE NUANCE.
5. Selon Pascal, les éditeurs ne font des festivals que pour pouvoir payer moins d'impôts.
CITATION DE PASCALB: "Et au sujet des maisons d'édition, je croyais que les frais engagés dans les déplacement, les stands et toute cette logistique étaient totalement déductible des impôts au titre de frais de représentation et de publicité. Ce n'est pas le cas, les pauvres perdraient de l'argent". ET "si on me prouve que dédicacer un album ne fait pas partie de la promotion du dit album, ce qui va être dur car je ne me souviens pas avoir vu un auteur venir dédicacer des albums d'il y a 3 ans, qu'organiser une séance de dédicaces ne rapporte rien au libraire et que participer aux festivals en tant qu'éditeur coute de l'argent, alors là ce jour là je me prosternerais devant cette profession totalement désintéressée et entièrement tournée vers l'amour de son prochain" ET "Non pas vraiment car la seule chose dont je suis sûr et certain est bien la récupération via les frais généraux des frais de représentation, d'hébergement et de déplacement au titre promotionnel, j'organise ce type de festival ou meeting toute l'année
Sinon, que pourrais-je leur demander d'autre
Si ils perdent de l'argent tout court
Pas besoin de leur demander". CETTE DERNIèRE PHRASE ILLUSTRE BIEN CE QUI M'IRRITE UN BRIN: DES CERTITUDES BASéES SUR DES CROYANCES ET SURTOUT NE PAS SE RENSEIGNER, ON POURRAIT AVOIR TORT...
6. Selon Pascal, les systèmes de tirage au sort pour les dédicaces sont
malhonnêtes.
CITATION DE PASCALB : "Si on me dit à l'entrée que Maester ne prend que 25 personnes et que c'est complet, je reste libre de payer mon entrée ou de partir, mais me laisser payer pour entrer en me laissant sous entendre qu'il y a 25 dessinateurs et que je pourrais faire dédicacer mes albums alors que c'est le hasard seul qui va en décider, est, à mon avis,
malhonnête."
Finalement, tu avais raison. C'est un "tu as tort, et j'ai raison". Mais le débat poursuit souvent ce but. Et, au risque de me répéter, lorsqu'il ne s'agit pas de croyance ou de goût, il y a effectivement, en présence de deux débatteurs, une personne qui risque d'avoir tort et une qui risque d'avoir raison. Désolé, mais je suis un peu puérile lorsque je suis en présence de mauvaise foi, on ne se refait pas. Et ça c'est un peu personnel. Il l'écrit , je le relate, puis il argue que j'écris des bêtises, hem, si c'est pas de la mauvaise foi, c'est pas loin du Canada Dry, c'est certain.
Bon, je retourne manger mes carambars...
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