prejoris a écrit:Un point sur l'Europe dans la course à la qualification directe
Groupe C : finale à distance entre l'Italie (déplacement en Irlande du Nord) et la Suisse (à domicile face à la Bulgarie). La Suisse doit obtenir un meilleur résultat que l'Italie. En cas de résultat identique, inscrire 2 buts de plus que l'Italie.
Euh à partir du moment où l’Italie gagne son match par deux buts d’écart mais en encaissant un ou des buts, la Suisse doit marqué trois buts de plus que la Squadra (en raison du nombre de buts marqués), genre si l’Italie gagne 3-1, la Nati doit battre 5-0 la Bulgarie. Après ce ne sera pas la première fois que la Suisse inquiète l’Italie en phase éliminatoire d’une coupe du monde, c’était déjà le cas en 1993 (avec trois points sur quatre remportés par la Nati, qui avait concédé le dernier dans les arrêts de jeu après avoir mené 2-0 en Sardaigne) avec un final au couteau où l’Italie aussi risquait non pas le passage par des barrages mais l’élimination.
Maintenant si on regarde les statistiques dans le groupe. La Bulgarie n’a subit aucune défaite avec plus de deux buts d’écart. La Suisse n’a gagné qu’une fois avec une différence de plus deux buts, et c’était à l’extérieur. L’Irlande n’a pas perdu à domicile et ne s’est jamais incliné avec plus de deux buts d’écart. L’Italie actuellement a perdu plus de points à la maison qu’à l’extérieur, mais hors de ses terres, outre le match nul face à la Suisse, a gagné les deux autres sur le score de 2-0. Bref ça va être intéressant. Moi je vois bien deux matchs nuls.
Quant au match de vendredi, Bastoni était blessé, mais je ne pense pas que ça aurait changé quelque chose, contre l’Espagne il avait pas été à son avantage sur le premier but ibère. Et bon c’est pas comme si la Suisse ne posait pas des problèmes aux grandes équipes cette année, et ce même sans son milieu de terrain et en jouant à 10. Moi le seul reproche que je fais à Mancini, c’est de n’avoir pas mis Tonali dès le début de la deuxième mi-temps, c’est ce changement qui a mis la Suisse sous l’éteignoir pendant 30 minutes, et rendu vain le marquage à la culotte sur Jorginho voulu par le rusé Yakin. Et puis aussi la construction par le bas de Donnarumma à la 92ème, avec son équipe sous le choc du penalty manqué, sérieusement Buffon lui ne se serait pas posé la question et aurait expédié la balle le plus loin possible devant.