Jetjet a écrit:alacoume a écrit:c'est normal qu'il y ait des différences. Cela correspond à une différence d'intelligence, de qualification, de travail et de sacrifices.
Après, qu'ils y en aient qui se gavent tandis que d'autres crèvent de faim, c'est indécent. Mais qu'il y ait une différence significative, non, je trouve cela normal.
Oui du coup c'est normal que les députés et élus de mairie se branlent les couilles pour des payes indécentes pendant que des aides soignants et infirmiers courent à sauver des vies dans des conditions déplorables...
et ce n'est qu'un exemple...
Aouch ! Les "élus de mairie", dans leur très grande majorité, ne touchent que de très maigres indemnités ; idem pour les maires - élus par les "élus de mairie"
- qui assument face à ces maigres indemnités des responsabilités dysproportionées. Je te suggère de te renseigner plus précisément sur ces points : tu sera édifié.
Quant aux députés, leur rémunération relativement élevée ne me choque pas :
- représentants de la Nation, ils doivent être à la hauteur de ce statut : il y a une forme de reconnaissance et d'engagement réciproque
- beaucoup, je pense, méritent largement ce salaire : au temps passé, à l'engagement sans horaire, au travail de fond réalisé... : attention à ne pas tous les mesurer à l'aune des flemmards !
deux choses me choquent en revanche par rapport à cela :
- qu'il n'y ait pas un classement (une notation), avec la publicité que cela mérite, sur leur activité parlementaire, à l'instar de ce qui est réalisé pour nos députés européens (qui pratique une sanction financière en-dessous d'un certain seuil de présence).
- que les députés aient une retraite à taux PLEIN au bout d'une SEULE mandature (=> 5 ans et hop! la retraite garantie)
Concernant ta comparaison avec le personnel "soignant" (je dirais "opérationnel"), le mal français endémique en la matière est le sureffectif du personnel administratif dans l'effectif hospitalier : retrouver une répartition cohérente avec ce qui se fait en Europe (à système comparable !) permettrait mécaniquement de les rémunérer plus justement.
Enfin et pour revenir au sujet, la vague de réactions négatives au post initial me semble finalement exagérée.
Le sieur Rodier a peut-être été maladroit, il est sans doute en partie responsable de sa situation et il n'était pas obligé de nous déverser tout cela. Soit.
Maintenant plusieurs de ses remarques sont frappées au coin du bon sens : surproduction, compét' entre éditeurs sur le dos des auteurs, etc.
Et si son intervention en fait réfléchir quelques'uns, c'est pas plus mal...