Le Tapir a écrit:Jobe27 a écrit:Ca m’emmerde un peu toutes ces plaintes d’auteurs avec leur crise et compagnie.
Il n’y a quand même pas qu’eux pour qui la vie n’est pas facile.
Que dire de tous ces métiers ingrats (que je ne citerais pas mais qui sont pourtant bien nombreux) où il faut travailler par tous les temps (pluie, neige, chaleur, froid,..), ces métiers éprouvants physiquement et moralement où il faut parfois rester debout toute une journée, des horaires de nuit où il faut se lever très tôt, des heures sup non payées, des clients/collègues/supérieurs de merde, nonchalants, indifférents qui sont à affronter tous les jours, des déplacements parfois longs/pénibles pour rejoindre son lieu de travail avec des trains en retard, des métros archipleins qui puent, des bouchons en voiture qui s’accompagnent de stress conséquents et néfastes pour la santé, des missions ennuyeuses et sans passions réalisées parce qu'il le faut bien,...
Bref, j’en passe et des meilleurs et tout ça, parfois, pour des salaires qui sont, somme toute, pas si élevés que cela quand on voit tout ce que l'Etat nous sucent, avec pour certains, des pensions au rabais, sans compter qu’on nous oblige maintenant à travailler de + en + tard et ce n’est pas pour autant qu’on le crie à la terre entière.
A tous ses auteurs bien au chaud, avec une musique de fond au choix, à faire des jolis crobards et qui se plaignent en pensant que l’herbe est plus verte ailleurs…
Plus sérieusement Job, il ne faut pas oublier que la plupart des auteurs racontent qu'ils sont obligés de faire un autre métier à coté pour vivre. Parce que l'activité d'auteur ne leur permet pas d'en vivre...Rassure toi, certains sont même obligés d'en chier...
Et oui my friend, mais c’est la vie ça. A part Paris Hilton et quelques branleurs(leuses) du même acabit, qui est l’individu qui n’en chie pas dans la vie ?
Tu n’as pas assez de thunes pour vivre Mr l’auteur ? Et bien tu fais tout pour en avoir, tu te trouves un temps-partiel, tu graines des p'tites heures à droite, à gauche.
C’est désolant pour l’artiste qui ne sait pas vivre de son art mais je ne sais rien dire d’autres. Limite, ça m’ennuie d’en parler tant la démarche me semble évidente.